Toute une filmographie de riche chef-d’œuvre, « les pleins pouvoirs », Lettres d’Iwo Jima », « Gran Torino », tant d’autres de ses films tellement marquant et celui-ci, une bombe émotionnelle terriblement réaliste, cohérente basé sur un fait divers, une tragédie américaine de 1928. La ville de Los Angeles comme lieu pour raconter cette intrigue poignante à l’image de « Mystic River », la disparition d’un fils arraché à sa mère du jour au lendemain, une vie tranquille élevant seule son enfant par concours de circonstance et vraisemblablement sans histoire que rien ne présageait à une issue aussi dramatique, l’angoisse d’un enlèvement. L’injustice reste en travers de la gorge par l’émotion révoltante subit de plein fouet en ces temps, la police de L.A corrompu, réprimande durement les mauvais concitoyens coûte que coûte, très appuyée par une société véhiculant les valeurs morales imaginées par leurs élites hiérarchiques. Je suis resté sans voix face à la partialité prononcée et inaction policière, le scandale des asiles psychiatriques où les patientes y furent envoyées et considérées comme malades mentales sans aucune raison valable qui justifie à leurs défaveurs. Laissant le temps à la mise en scène et sa réalité en face de ces faits vécus par une population en émoi, la colère de soutien participatif en communion accordé aux parents, des mères et pères qui ont perdus leurs enfants victimes de cette sordide affaire criminelle, l’aveuglement des enquêteurs représentants de l’ordre d’autorité qui n’ont pas fait ce travail avec discernement et impartialité. La réalisation a bien choisi son actrice pour jouer ce rôle avec beaucoup de dramaturgie délicate, traverse tout le long jusqu’à la capture du coupable instable, le verdict rendu fut sa peine, une exécution et le final larmoyant. Les années passent révéleront certains aspects qui n’ont pas échappés mais plutôt au bon moment saisit pour fuir ce bourreau damné, ce n’est pas cette conscience apaisée pour le deuil des familles mais l’action courageuse des innocents enfants de l’échappatoire. Acteur, réalisateur, musicien compositeur, c’est un monstre sacré de l’honorable fabrication du cinéma américain.