Derniers Avis : Sucker Punch - Page 9

Ce n'est pas trop mal au niveau de l'action et des différents univers. Je comprends qu'on puisse ne pas aimer, car c'est un film particulier, surtout au niveau du scénario, de l'univers et du découpage. Cependant, il y a quelques petits détails que j'ai beaucoup apprécié. Ainsi, si vous connaissez la série "Mad Men", spoiler: vous apercevrez "Don Draper" et sa femme au restaurant.
Un clin d’œil appréciable !

De belles images ... mais une histoire bidon pourtant ça avait plutôt bien commencé.
Ce film au-delà d'être surfait réunit tous les ingrédients du fantasme masculin:
Jeunes filles sorties d'un film érotique, scènes de jeux vidéo sauce tekken, scènes de gué guerre, violence enfin... il manquait plus qu'un match de foot et tout y était.
Sans intérêt.

Ce film est. .. compliqué. On ne sait où est la réalité. Libre à chacun de considérer le degrés qui lui plaît le plus. Mais il est claire que nous n'aurons jamais les réponses à toutes nos questions. Vous aimez vous torturer l'esprit ? Ce film est fait pour vous.

Moi sur le papier, un défouloir dans le monde des rêves par Zack Snyder, je me disais que ça pouvait être sympa. Et ces scènes de défouloir moi perso je les apprécias... C'est du grand n'importe quoi, c'est sûr, mais c'est cool, je prenais mon pied, j'avais mon cerveau débranché... Sauf que derrière le film se prend beaucoup trop au sérieux. Alors pour moi il y a deux choix possibles : ou tu fais un film sérieux sur un personnage qui s'échappe dans ses rêves pour fuir la réalité trop dure (genre Brazil), ou tu fais un film bourrin et décomplexé... Les deux ensemble ça marche pas. Et le fait que le film se la joue super sérieux (et il faut le dire : inutilement complexe ; pour preuve prenez le monologue de fin qui fait un peu philosophie de comptoir) me fait me demander pourquoi il y a alors ces scènes défouloir. Les actrices, on ne va pas se cacher, sont plus là pour leur plastique que pour leur jeu (on va dire que le film ne leur fait pas la part belle à ce niveau), et les personnages (surtout Amber et Blondie qui sont d'une inutilité telle que je me demandais ce qu'elles faisaient là) manquent de consistance. Reste un film avec une réalisation très correcte, qui parvient à être classe par moments, un blockbuster atypique, étrange mais pas forcément réussi.

Visuellement très beau, ce film manque d'un véritable scénario. Les scènes de fantasmes de style jeu vidéo sont beaucoup trop longues. Dommage, car il y avait les éléments pour réaliser un film très original. Ajoutons que la comédienne qui interprète la jeune héroïne a tout de même au moins quinze ans et pas mal de botox en trop pour le rôle. Ca se laisse voir, mais on reste sur sa faim et c'est tout de même moins creux que 300 du même réalisateur...

Ce film à pour seule avantage son très bon pitch. Mais ensuite, c'est affligeant à tout les niveaux, de la baston à gogo sans enjeux remplie d'image de synthèse immondes, et quoi d'autre, et bien la même chose tout le film.

Sucker Punch est un film unique en son genre, à la fois excellent d'un point de vue visuel, et dénonciateur d'un travers humain. C'est un film innovateur dans son déroulement, et révolutionnaire (au sens propre, celui de la révolte) vis à vis du système Hollywoodien.

Des scènes d’actions frénétiques, des filles en mini-jupes, des effets spéciaux à l’excès : c’est la première image que donne Sucker Punch. Il ne faut pas s’y fier. Si le tout est bien présent (et cela plait bien), l’extreme qualité du film réside ailleurs. Parce que oui, il est impressionnant, et oui, il recèle bien des finesses et des surprises. On apprécie d’abord la multitude d’univers, de décors et de styles imbriqués, fondus les uns dans les autres. On sourit ensuite devant les scènes de combat abusives ; elles nous clouent pourtant dans notre siège. On se gorge des interventions magistrales de Oscar Isaac. Et puis il faut surtout évoquer l’ambiance très sombre, presque malsaine, qui nous rappelle que si certains passages font penser à des rêves d’enfants (le dragon ?) ou d’adolescents (les filles ?), le thème central n’en demeure pas moins la folie. On se doit également de citer la bande originale, faites de grands classiques remixés, qui fait encore gagner en puissance ce cocktail explosif. Mais si ce film a vraiment retenu mon attention (et particulièrement avec les les Extended Cuts, indispensables pour un troisième visionnage), c’est qu’il est hautement mindfucking ! A cinq minutes de la fin, vous pensez avoir tout compris. Lorsque le générique vous saute à la figure, vous réalisez avec effroi qu’il faudra le voir une seconde fois.

La preuve est ainsi faite une nouvelle fois qu'on peut faire un très mauvais film avec des jolies filles et des scènes d'action spectaculaires. Le scénario ne se contente pas d'être indigent il est bouffi de prétention. La musique est niaise (à noter que la seule musique classique que l'on entend, le - requiem de Mozart - accompagne les agissements d'un cuisinier violeur, on notera le message subliminal pourri). Il n'y a aucune tension, on se contrefout du destin de ces demoiselles et de l'issue des combats grotesques. Finalement un film nul est préférable à un mauvais film, dans le premier cas on arrête au bout de 10 minutes, dans le second on a perdu sa soirée

Snyder est un réalisateur qui globalement m’a toujours fait bonne impression, hormis sur son Man of Steel, moyen. Sucker Punch est, à l’instar de ses films les plus personnels une grande réussite. Une ode à l’imaginaire diront certains, pour ma part une ode à la futilité. Car oui ce film est terriblement futile, mais qu’est-ce que c’est maitrisé. Ça me rappelle un peu Argento sur son Suspiria, un scénario conventionnel de base pour porter un travail époustouflant.
En effet d’un point de vue formel Sucker Punch est excellent comme souvent chez Snyder. Grand maitre de l’esthétique clipesque, il livre une mise en scène grasse, enveloppante, ultra-travaillée, parfois un peu grandiloquente mais souvent impressionnante. On est aux limites de la métaphore, tout son travail étant très artificiel, mais compte tenu de la virtuosité du réalisateur, on échappe au gloubi-boulga prétentieux pour un résultat à l’inverse d’une fluidité extrême et d’une intelligence constante. A noter qu’il met fort bien en valeur ses charmantes actrices ! Cela se retrouve aussi dans l’esthétique, avec les décors, la photographie. C’est là aussi très retravaillé, peu naturel, mais c’est mis au service d’une ambiance, d’une atmosphère très singulière, et le résultat est impeccable. D’autant que la qualité des effets spéciaux est là aussi, en dépit d’un budget moindre que bien des blockbusters et super-productions. Formellement il n’y a donc pas grand-chose à redire.
Le scénario est prétexte et d’aucun le trouvera répétitif. Mais franchement le film est accrocheur. Très rythmé, offrant des mésaventures très originales à ses héroïnes, brassant des thèmes variés, souvent traités en non-dit, en métaphore et en transparence, Sucker Punch est surtout une expérience très originale et très prenante. A la limite c’est presque un film qui n’aurait pu exister qu’au travers de la musique, et évacuer les dialogues. Le début le prouve, et la suite aurait pu être du même acabit et être aussi passionnant. Ce film est avant tout sensoriel, allégorique, et à l’image de Suspiria que j’évoquais en introduction, l’intrigue n’est finalement que secondaire. Le final, audacieux, le prouve.
Les acteurs sont encore pour beaucoup dans la qualité du résultat. A mon sens le choix de Browning dans le rôle principal est juste parfait. C’est vraiment le genre de rôle qui lui va à ravir, et elle fait des merveilles tant comme actrice et comme chanteuse aussi. Elle est un atout majeur pour le métrage, et même si elle est solidement entourée par des actrices séduisantes, elle n’a aucun mal à s’imposer. Dans les seconds rôles plus connus on reconnaitra Carla Gugino, bien à sa place elle aussi, et un Scott Glenn qui soigne chacune de ses apparitions.
Enfin je consacre quand même un paragraphe à la musique, puisqu’elle est une actrice à part entière du résultat à succès du film. Les morceaux, bien connus pour la plupart s’enchaine, baignant le film dans une vraie orgie musicale ! C’est parfaitement retravaillé et agencé, et la cohérence image-son est remarquable. Encore une fois Sucker Punch prouve qu’un grand film ne peut se dispenser d’une grande bande son, originale ou pas. Tout dépend de la cohésion du tout, un film étant autant visuel que sonore.
J’arrête ici ma critique, déjà bien longue, en disant que Sucker Punch est le genre de film qui divise. Amateur de scénario travaillé, phobique de la débauche visuelle et des bandes son omniprésentes, phobique encore des spectacles futiles assumés (car oui, je rejoins certains avis, c’est souvent des jeunes filles en jupettes qui dézinguent des méchants) passés votre chemin. Mais pour ceux qui veulent un film d’ambiance pur, qui recherche davantage l’expérience sensorielle dans un métrage que le fond, alors foncé. Sucker Punch est presque un clip d’1 heure 45, mais quel clip ! 4.5.

Sucker Punch est un bon film, j'aime bien le regarder, et je passe un bon moment devant ce rêve geek et fantasy et qui est aussi épique et badass, et sans oublier son histoire et son esthétique bluffante, Sucker Punch est un film qui divise et pour lequel je comprend pourquoi, les acteurs sont bons et les scènes d'action sont prenantes et bien filmées même si j’espérai un peu plus à ce niveau la.

J'adore .il y a juste une scènes gore mais sinon non très sombre tout le film et on s'ennuie pas et c pas du tout violent.mais le film est peu moche et la maison vraiment un manoir hanté et la prison c beaucoup glauque dans tout le film spoiler:

Que dire de ce film a part que c'est un ovni,il possède une réalisation et un esthétisme très rechercher tout comme la façon de traiter son scenario.Malheureusement les passages dans la psyché de l’héroïne nous font perdre pied et on ne sait pas toujours se qui se passe réellement.Ce film reste malgré tout a regarder pour découvrir se multi univers peuplée de néo lolita armée jusqu'au dent,d'une bande son très punchy et d'un esthétisme visuel très soigné.

Whouh quel déluge d'effets spéciaux ce "Sucker Punch" ! Zack Snyder, déjà habitué des fonds verts avant de réaliser ce métrage à la croisée de plusieurs genres, signe ici une œuvre qui reste gravée sur la rétine un bon moment après le visionnage. Il faut dire qu'il n'y va avec le dos de la cuillère, quitte à les utiliser (les fonds verts) à outrance avec des ralentis à gogo et des zooms appuyés. Mais malheureusement pour Snyder, une fois passé cet ouragan d'images de synthèse, il ne reste plus grand-chose. Ce n'est pas tant la faute du scénario (le premier original de Snyder depuis ses débuts) qui est plutôt bien ficelé, mais plutôt celle des comédiens qui paraissent un peu trop inexpressifs. Et puis il ne faut pas se mentir : des héroïnes badass et sexy, ça fait tout de suite un peu trop racoleur pour être réellement pris au sérieux. Tant et si bien d'ailleurs qu'on ne sait jamais sur quel pied danser, partagés que nous sommes entre la maîtrise formelle et certaines aberrations visuelles, ou encore entre l'histoire au dénouement réussi et des personnages manquant de consistance. Mitigé.

Zack Snyder aime jouer avec notre imaginaire. Chaque oeuvre sortie de son laboratoire est comme une nouvelle sonde. Le scénario est subtil, multiple et bien ficelé avec une héroïne à la coiffure starlette (mais pas forcément très convaincante, l’un des rares points négatifs du film) et des acolytes en minijupe, un « Sweet dreams » d'Eurythmics donnant le ton, du spectacle audacieux au style bien trempé et inimitable, des effets spéciaux aux aires de jeux vidéos, du fantastique, du sépia, des méchants aux faces dignes des films de Jean Pierre Jeunet… Le presque parfait à l’arrivée.