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    Sucker Punch
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    2 105 critiques spectateurs

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    Lucy-Scissorhands
    Lucy-Scissorhands

    17 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2012
    5 filles, un asile, des tenues sexy, des mitrailleuses et une bonne dose d'action ; pas de doutes, vous etes bien tombes sur le dernier bebe de Zack Snyder, qui privilegie ici les filles au coeur de l'action. Le sexisme est donc banni de ce film, et le gout du combat de Snyder se retrouve dans ce long-metrage. S'il nous livre ici un beau spectacle, avec des scenes de combat facon jeu video, dotes d'excellents effets speciaux, le film comprote egalement quelques points faibles.

    Le premier quart d'heure du film est presque parfait, pour ne pas dire irreprochable. Apres avoir parcouru un endroit sombre auquel s'ajoute une voix-off, on decouvre BabyDoll, dans une situation de desespoir totale, accompagnee d'une musique plus qu'envoutante : une reprise de Sweet Dreams (Are Made of This), a la base interpretee par Eurythmics, mais ici chantee par Emily Browning. Cette reprise, tres adequate au vu de l'ambiance, plonge directement le spectateur dans le film. On entre dans l'asile, et la decouverte des lieux est tres realiste, et assez effroyable. Jusqu'a la, le realisme prend le dessus, BabyDoll fait desormais parti de cet endroit froid et hostile, sans aucun echappatoire possible. On penetre ensuite dans cette maison de passe, ou les filles font tout pour satisfaire les hommes... Cote decors, il y a une habile balance entre de somptueux decors (les chambres, le theatre...), et d'autres pieces beaucoup plus froides et delabres qui rappelent l'asile, tout comme les grilles egalement presentes. Puis, lors d'une premiere lecon de danse, le fantastique survient, et elle se retrouve projetee dans un univers de glace, ou elle rencontre un sage qui lui fournit implicitement les clefs de sa liberte. Des lors, elle va devoir traverser cinq epreuves, avec l'aide de quatre autres filles egalement enfermees dans l'asile. C'est alors que tout se complique. Les differents mondes se retrouvent imbriques les uns dans les autres, et tout est a la fois clair et confus. Alors que les scenes dans cette "maison close" vont etre dans l'ensemble coherentes, jusqu'a la transposition dans l'autre monde, qui n'est que guerre et chaos. Et la, ca passe ou ca casse. Les effets "jeu video", les nombreux ralentis et tous ces combats surrealistes sont certes, du grand spectacle, mais deviennent repetitifs a la longue. Heureusement (ou pas, pour les personnages), les derniers combats, durant la derniere demi heure, sont riches en rebondissements entre les mondes paralleles, et les surprises s'enchainent, laissant place a un final inattendu qui a le merite de surprendre.
    Cote points faibles, il y en a un qui met tout le monde d'accord (ou presque) : c'est a la fois une deception et une frustration de ne pas voir BabyDoll danser. Ces scenes sont en effet toujours remplacees par les combats, et, au final, on a aucune idee de ce que les gens peuvent voir dans cette maison. De plus, si ces combats sont tres distrayants, mais, comme dit precedemment, un peu longuets a force. Une mission, des armes, des morts, le retour dans la maison.
    Parlons maintenant des actrices : commencons par Emily Browning, qui incarne BabyDoll. Elle livre une excellente interpretation, et parvient a convaincre des les premieres minutes. Les autres actrices ne sont pas en reste : Abby Cornish est parfaitement execrable en Sweat Pea, clairement jalouse de l'arrivee de Baby ; Jena Malone, sa soeur a l'ecran, est vite attachante en Rocket ; Vanessa Hudgens est egalement surprenante (tout comme Jamie Chung), elle parvient sans probleme a nous faire oublier ces annees "teen-movie". Quand au reste du cast, rien a dire.
    Un dernier point dont on parlera : la musique, qui est parfaitement ancree dans le film, qui fixe l'ambiance. Elle cloue des le debut le spectateur sur son siege, l'entrainant dans ces strates d'univers progressivement. Celle qu'on retiendra le plus est Sweet Dreams, precedemment citee, en parfaite symbiose avec ce debut de film sombre et dramatique. Oh, et une derniere chose : l'arrivee du maire en est presque hilarante, kitsch et bling-bling au possible !

    Snyder a parie, il a gagne : voici un long-metrage dynamique, sexy et original, surprenant et appreciable grace a une mise en bouche et un final delectables, et un casting nettement a la hauteur, mais lassant a cause de scenes d'action trop repetitives, malgre un beau spectacle. Et rappelez-vous : la realite est une prison, votre esprit en est la clef.
    El Wray
    El Wray

    59 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juillet 2013
    "You got all the weapons you need. Now fight !" Une jeune fille internée par son salaud de père dans un asile psychiatrique glauque et moisi. Un asile qui se transforme en cabaret luxueux. Des numéros de danse qui se "métaphorisent" en combats dantesques au coeur de différents mondes.
    Quand le blockbuster devient film d'auteur... C'est avec une certaine amertume que j'ajoute "Sucker Punch" à mon classement des films les plus sous-estimés de tous les temps. J'abuse ? M'est avis que non. Après un "Watchmen" éblouissant en tous points, il y avait peu de chances que "Sucker Punch", premier scénario original de Zack Snyder, atteigne le même niveau de performance, surtout avec un trailer finalement peu accrocheur... aussi la surprise n'en est-elle que plus saisissante ! Snyder n'attend pas trois plombes pour nous immerger dans son univers atypique. Dès la séquence d'introduction, illustrée par une magnifique reprise de "Sweet Dreams" par Emily Browning herself, on identifie aussitôt la patte du cinéaste : les ralentis somptueux, les plans inattendus, la photo léchée, l'importance de la bande-son. En cinq minutes, on est déjà dans le trip. Le film bascule ensuite dans une histoire à trois niveaux : l'asile est perçu par Babydoll comme un cabaret dirigé par un tyran (peut-être est-ce le fait de la "thérapie polonaise" de Madame Gorsky), et les missions qu'elle doit effectuer avec ses complices pour s'en échapper prennent la forme de batailles démentielles dans des univers qui ne le sont pas moins : une baston contre des samouraïs géants, une guerre rétro-futuriste contre des soldats nazis zombifiés, un face-à-face avec une mère dragonne en colère... Le concept, très "libre", est redoutablement jouissif dans la mesure où le spectateur est amené à voyager dans une sorte de tout-en-un jamais vu. En matière d'action, "Sucker Punch" vise également très haut et rejoint sans problème le panthéon des super-productions les plus spectaculaires, toujours avec cette patte graphique inimitable qui constitue un régal pour les yeux. Enfin, Zack Snyder, en scénariste intelligent, glisse quelques répliques et effets visuels qui laissent entrevoir un scénario bien plus subtil qu'il n'y paraît. spoiler: Je pense évidemment au fait que l'héroïne n'est autre que Sweet Pea, qui d'ailleurs prête sa voix pour la narration. En voyant le film sous un certain angle, Babydoll et les autres filles ne sont que des projections de son esprit destinées à l'aider. Pour plus de détails, Google est votre ami.
    Mais sans l'âme apportée aux héroïnes, équipe soudée et déterminée à trouver la liberté coûte que coûte, sans la cruauté révoltante du méchant de l'histoire, pur salopard givré qui a tout pour devenir culte, sans cette poésie et cette sincérité omniprésentes que ni le glauque ni les effets spéciaux ne suffisent à masquer, sans cette tension permanente, sans cette puissance dramatique, sans ces interprétations si touchantes, "Sucker Punch" ne serait qu'un bon film d'action conceptuel. Or, on a droit à bien plus, car le réalisateur de "300" a une fois de plus mis la barre très haut. En effet, ce film d'évasion (psychique comme physique) à la réalisation onirique est un formidable trip visuel et sonore (OMG quelle bande son...).
    Zack Snyder, génie fou, poète maudit du septième art, envoie balader les codes du blockbuster pour livrer une oeuvre résolument personnelle, sans pour autant négliger l'aspect ultra-fun de l'entreprise. Je finirai avec un gros coup de gueule à la production, qui a cru bon de couper des scènes brillantissimes lors du montage final, visibles toutefois et heureusement dans la version director's cut ; le meilleur exemple étant la splendide séquence musicale dans laquelle Blue et Gorsky chantent "Love is the drug", à voir si vous n'avez pas eu cette chance. Voilà pour cette parenthèse.
    "SP", chef-d'oeuvre incompris ? La réponse est oui.
    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    59 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 septembre 2013
    Pffffff..... Si Zach Snyder avait utilisé son énergie et surtout ses gros moyens pour faire un jeu vidéo, ça aurait peut-être donner quelque chose de pas mal. Enfin, encore faut-il aimer les jeux vidéos. Cet espèce de machin, difficilement identifiable, sorte d'oscillation entre film d'action « plein les yeux » et SF de pseudo anticipation, s'avère épuisant pour ce qui concerne la première catégorisation et totalement improbable et non crédible pour ce qui concerne la seconde. S'évader par les rêves et la pensée, Terry Gilliam l'a déjà fait de manière plus subtile, plus intelligente et surtout moins racoleuse avec l'excellent « Brazil ». Le casting semble manquer un peu d'expérience, même si Emily Browning est vraiment cool (avis personnel). Un film qui ravira sans doute les geeks qui voient en Snyder un réalisateur visionnaire, un leader détenant de grandes vérités, alors qu'il s'agit juste d'un créateur de spectacle, plus ou moins bon. Ici, c'est sans queue (pas de mauvais jeu de mot) et surtout sans tête.
    bsalvert
    bsalvert

    412 abonnés 3 582 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 novembre 2011
    Rassurez moi c'est tiré d'un jeu vidéo? Parce que personne ne peut pondre naturellement un tel scénario en se disant 'pas mal ça tient la route'.
    Tiger V.
    Tiger V.

    93 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2013
    Un film bien imaginé, très spécial et d'un niveau visuel au top. Très beau casting de jeunes actrices avec de beaux costumes. Des effets spéciaux époustouflants, des décors splendides et de très belles images sont présents dans ce film. Les créatures et les monstres ont un bon mélange bien stylé. Le scénario est pas mal mais je trouve qu'il y a des longueurs interminables et j'aimerai avoir plus de scènes d'actions car c'est l'intérêt du film. Un point en moins pour le manque de scènes d'actions et la fin un peu mauvaise. Un film très sympathique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 novembre 2017
    Zack Snyder signe un excellent film d’action inventif, intelligent et visuellement incroyable avec des scènes d'actions dantesques, un scénario bien écrit, des plans-séquences superbes, une fin surprenante, une BO survitaminée, une mise en scène parfaite, une séquence d’introduction grandiose et un casting brillant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 novembre 2012
    Passons enfin au film évènement de Zack Snyder. Sucker punch est visuellement bleffant et impressionnant. Tout d'abord le film a son propre univers, t'elle que Tim Burton a son univers, Snyder a le siens, et nous le montre dans ce film. Le prologue nous le révèle. Il nous montre a quel point le film s'annonce être sombre et intriguant. Le film a une qualité de l'image incroyable, elle nous capture nous retient et nous entraîne. Le film est tournée a moitié en une seule couleurs, t'elle que Snyder nous avait tournée son film 300. Et bien c'est les mêmes ingrédient pour Sucher Punch. C'est parfaitement bien travaillé ne cerrésent que pour l'image du film.
    Ensuite le film contient un vrai scénario avec une morale, elle nous montre la tristesse, l'actions et le drame. Certaine images sont certes choquante mais cela fait partie de l'univers que Snyder a forgé. Pour faire court le film mets en scène Emily Browning ( qui est impréssionante ) en personnage principal, qui est mis de force dans une sorte d'asile au méthode peut radical, et avec l'aide de ses amies elle s'invente un univers imaginaire où elle peuvent s’échapper et peut-être regagner la liberté.
    Malgré les apparences le film ne contient pas que des scènes d'actions, elle contient aussi des répliques soignée et réfléchit. On peut s'avoir que certaines scène font allusions au monde réel et quel sont assez intérréssante.
    On peut aussi retrouver Vanessa Hudgens qui est assez a l'aise dans son rôle et rentre bien dans son personnages.
    Une choses phare du film, c'est bien sûr la musique qui mêne avant tout la danse. Et oui car Sucker Punch nous entraîne dans son monde par sa musique, c'est en ça où ces assez impressionnant a regarder. La musique est une vrai merveille !
    Les effets sont comme vous l'aurez compris, signée Zack Snyder donc automatiquement elles sont réussis.
    En bref Sucker Punch est ce geors de film que l'ont ne fait plus qui sont travaillé soignée et excellent ! Sucker Punch a tout d'un chef-d'oeuvre !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 avril 2011
    Très bon film, on passe un très bon moment. On reconnait très bien la patte de Zack Snyder dans se film. En plus de sa, le film est doté d'un très bon casting et d'un très bon scénario original qui tient la route tout le long du film.
    Kewin Powers
    Kewin Powers

    53 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 avril 2020
    Sucker Punch de Zack Snyder est une oeuvre complexe tant par son choix de narration que par ses effets visuels. Là se situe pourtant tout son charme.
    On se retrouve en effet embarqué dans une catharsis sublimée par une bande sonore envoûtante et spécialement conçue pour le film. Baby Doll et ses camarades torturées participent également à instaurer cette ambiance suave qui fait de Sucker Punch une oeuvre unique dans la filmographie de Snyder.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 juin 2011
    Bon, je vous le dis sans fard, je ne suis absolument pas fan de Zack Snyder. Son remake de ZOMBIE était bourrin mais absolument pas subversif, 300 était un copier coller de la BD de Frank Miller sans âme ni intérêt, quant à Watchmen, c'est aussi un copier coller avec comme ajout personnel du réalisateur, une sexe de sexe et une scène de fight.

    Bref, ce mec n'a rien à dire, rien à montrer, c'est une coquille vide. Alors la sortie de SUCKER PUNCH, son film le plus personnel allait enfin pouvoir lui permettre de s'exprimer tant artistiquement que personnellement.

    Ben non!

    Je vous l'ai dit, ce même est une pute qui se vend à tout ce qui peut lui rapporter quelque chose. SUCKER PUNCH n'est qu'une extension du fonctionnement de Snyder sauf que le scénario lui permet de pomper plein de truc partout plutôt qu'un à la fois.



    Hyper référentielle, cette purge sans identité ni cohérence n'est jamais agréable. La bande son horripilante est calibrée pour plaire aux djeuns, les freezes sont là pour faire iconique, les fights spéctaculaires ont déjà été mille fois dans d'autres films et des jeux vidéos et les effets spéciaux à chaque scène sont justes gerbant car trop nombreux.

    Bref, cet étron ne fait que confirmer la nullité abyssale de Snyder et son opportunisme mercantile.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 31 mars 2011
    Paraît que l'ignoble Zack Snyder a calé des morceaux des Stooges, de Jefferson Airplane et des Pixies dans son dernier chef-d'oeuvre,... après avoir enrôlé Dylan, Hendrix et Simon and Garfunkel dans son précédent. Si même les néofachos rois de l'esthétique photoshop pour ado camés aux productions Endémol ont des supers goûts musicaux, où va le monde, je vous le demande. Ben tiens, 300 me reste encore tellement sur l'estomac qu'une fois n'est pas coutume, je vais descendre un film sans même l'avoir vu, et toc. La vie est une grande aventure.
    mindstyle
    mindstyle

    7 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 juillet 2011
    J'ai arrêté avant la moitié du film tellement c'est niais et ennuyeux. Je pensait que ça allait devenir plus intéressant après, mais en fait non; je me suis fait grave chier, car ce film est une sombre merde.
    Candice Fury
    Candice Fury

    6 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 avril 2011
    Déroutant. splendide. Il y a une claque c'est vrai. Pour certains ce sera le spectacle pour d'autres autre chose c'est mon cas. Un film définitivement unique. Pas envie d'en dire plus un film pour moi cela reste une expérience personnelle. ha si tout de même Baby Doll est vraiment magnifique.
    Antonio Peress
    Antonio Peress

    8 abonnés 340 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 mars 2021
    Assez simplement, rien n'est connecté comme il faut. Les différents univers ne représente rien, et n'ont aucun sens de fonctionner, et encore moins sur la fin. Une "bonne" musique et des effets spéciaux, avec une histoire pseudo traumatique (rien n'arrive vraiment) ne peuvent faire à eux seul un film correct.
    Aoris
    Aoris

    22 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 avril 2015
    Je ne vois que deux explications à la genèse de ce film:
    Soit Snyder est un geek passionné de SF, de jeux vidéo et de manga et rêvait de faire un film qui reprendrait les codes de cette culture mais n'a pas réussi à trouver un scénario, ce qui expliquerai qu'il s'est contenté de balancer pêle-mêle tout ce qu'il avait envie de mettre à l'écran.
    Soit Snyder a décidé de faire un produit purement commercial à l'intention d'un public ciblé d'ados boutonneux perturbés par leur hormones.

    Personnellement je pense que la deuxième proposition est plus proche de la vérité. Tout y est: des petites nanas sexy en tenue moulante et mini-jupe, des combats au katana contre des samouraïs géants armés de gatling, des soldats nazi-zombie-steampunk, des dragons dans des forteresses orcs, des combats chorégraphiés sur des remix électro de musiques populaires.
    Le pire c'est que tout ça est bien foutu et c'est d'autant plus dommage. Il y avait matière à faire un bon film popcorn décomplexé, un condensé de pop culture comme Matrix en son temps.

    Le problème? Tout comme pour "300", Snyder se contente de coller des images qui "ont de la gueule", la photo est travaillée, les chorégraphies aussi, c'est bourré de filtres et ralentis "stylés", mais tout comme pour "300" Snyder en oublie qu'un film c'est une histoire, pas une bande annonce ou un clip musical.
    Il y a bien un semblant de scénario mais il tient en une ligne et n'est présent que pour servir d'alibi à ces scènes, là où Matrix par exemple avait su créer son propre univers et un univers cohérent avec lui même.
    Ici il s'agit d'une nana qui se retrouve internée et qui s'invente des histoires pour symboliser les étapes de sa tentative d'évasion. Là, deux choses: premièrement elle est censée avoir été internée alors qu'elle n'est pas folle donc pourquoi cette réalité fantasmée? et deuxièmement, quel est l'intérêt pour l'histoire de filmer ces scènes de fantasmes qui occupent 80% du film? A aucun moment on nous cache qu'elles sont fausses et elles n'ont ni lien entre elle ni avec l'histoire de départ. Du pur remplissage. Le plus triste c'est que le scénario semble s'oublier lui même, l'héroïne est censée être perturbée par la mort de sa mort et de sa petite soeur mais dès l'arrivée à l'hopital psychiatrique on en parlera plus, elles ne font même plus partie de son imaginaire, idem pour le beau-père qu'on ne reverra plus jamais après les dix premières minutes.

    Bref c'est dommage, ce film avait du potentiel mais est gâché par le désintérêt de Snyder envers la narration et sa vision "bankable" du cinéma.
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