Ah, y a pas de réduction pour les étudiants, le samedi ? Bon, ben 9 euros 40. J’espère que le film est bien pour ce prix-là… Dès le début je la sens pas, cette intro surjouée avec un mauvais remix de sweet dreams. D’ailleurs c’est bien simple, c’est le premier film où je reconnais toutes les musiques de la B.O., et pourtant je suis pas mélomane. Faut croire que ce grand artiste qu’est Zack Snyder (un peintre au départ, il me semble), n’a pas plus de culture musicale que le dernier des péquenauds. Passé le clip guignolesque d’1/4 d’heure : énorme blague. SUCKER PUNCH en anglais, ça veut dire « coup de poing dévastateur », ben ça on peut dire que j’ai été assommé par un tel déferlement de clichés, enfilés comme des perles sans aucune logique ! Mais au fond, si, c’est très logique, il suffit de se mettre deux secondes dans la tête de Zack Snyder (c’est pas dur, vous allez voir) : « Bon, j’ai fait 2 films, 2 succès. 2 adaptations aux licences faciles à exploiter. Faut pas que je déconne avec mon premier scénario original. Alors voilà ce qu’on va faire : on met les uns à la suite des autres tous les genres de film bankable : le thriller psychologique à la inception, le film de guerre façon deuxième guerre mondiale, le film de cabaret avec des belles nanas, puis bien sûr les univers heroic fantasy et SF pour les geeks, c’est une valeur sûre de nos jours. Et puis les personnages, ben c’est 5 filles en bas résille puisque le sexe, ça rapporte. À la fin, on met une morale bien cucul du genre « tout dépend de toi, si tu trouves la force en toi » et bam jackpot ! » Ben ouais, jackpot, comme pour toutes les grosses daubes.