P$tain la mandale dans la tronche que je me suis pris ! Je suis ressortis de la séance un peu sous le choc de ce que je venais de voir, et cela faisait un petit moment que cela ne m’était pas arrivé (la dernière fois c’était avec Inception me semble-t-il). La raison principale est que je ne m’attendais à voir que ce que j’avais vu dans la bande-annonce en plus long si je puis dire, grave erreur de ma part. On veut nous vendre un gros blockbuster avec de belles images et au scénario simpliste, que nenni. Snyder nous offre tout l’étendu de son talent et cela commence dès la scène d’introduction où le côté « clipesque » entre les mains de monsieur nous donne un excellent résultat, fluide, poignant et agréable à regarder. Visuellement et esthétiquement ce film est une claque, je ne suis pas pour la 3D mais je dois dire que si j’avais à voir un film ce serait celui-ci, et pour ce qui est du futur blu-ray s’il est bien traité, ce sera surement énorme niveau qualité de l’image. Les scènes d’actions sont sévèrement burnés et terriblement jouissifs que j’ai pris un pieds monstrueux, même si j’accorde le fait qu’il faut adhérer au style de réalisateur avec les ralentis et autres effets visuels (le passage du train en est un bon exemple). On sent que le bonhomme prend de la maturité avec ce film tant il est maîtrisé et fluide de bout en bout au niveau de la réalisation (les seules fois où ce n’est pas le cas sont sans doute dû à la découpe postproduction si director’s cut il y a) et qu’il a pris un p$tain de plaisir à le réaliser. Bon ok, le film n’est pas exempt de tous défauts, par exemple par le jeux des actrices assez simplistes, n’évitant pas totalement les personnages un brin caricaturaux, mais bon le traitement accordé à certains et certaines rend ce détail assez minimaliste (Emily Browning, Jena Malone, Abbie Cornish par exemple…), d’autres sont mises un peu en retrait (Vaness Hudgens qui s’achète une certaine « crédibilité » et Jamie Chung qui se rachète une certaine « crédibilité » après le pitoyable Dragon Ball Evolution) . Il y a aussi la (très bonne) musique par moment un peu trop omniprésente. Niveau scénario, c’est sujet à débat , pour ma part je le trouve faussement simpliste car bourré de pleins de bonnes petites idées, permettant plusieurs niveaux de lecture, il faut quand même rappeler que Zack Snyder réalise ici son « premier film original » et qu’il n’a jamais prétendu faire du cinéma d’auteur. Il y a certes, quelques faiblesses et maladresses mais celles-ci sont assez minimes dans l’ensemble. Il prend son temps en allant assez vite pour raconter l’histoire, au passage on évite le côté « apprentissage du contrôle de notre monde » ce qui est pas mal. Après tout cela, il faut quand même que je vous parle de l’histoire et bien quelle est-elle ? C’est celle d’une jeune fille du nom de BabyDoll qui se retrouve enfermé contre son gré par son beau-père tyrannique dans un asile psychiatrique, suite à la mort de sa mère. Elle n’a qu’une idée en tête : celle de s’évader de cet endroit et donc en premier lieu, à défaut de pouvoir le faire de manière réelle, elle s’évade dans un monde onirique avec 4 autres filles rencontrées, voilà en gros l’histoire pour ne pas trop spoiler. Evidement, on ne peut (ou si on peu) éviter de rapprocher le film avec Inception avec le thème du rêve et du côté réalité/imaginaire dont la frontière est sans cesse franchis à s’y perdre un peu, même si la comparaison s’arrête là, enfin pas tout à fait car un autre élément s’y rapproche (c’est un truc qui tourne et que comme par hasard on voit à la fin des deux films…). Pour conclure avec une conclusion, je ne peux que vous conseiller d’aller voir le film dont je n’attendais rien de plus et qui finalement m’a surpris par son scénario pas si con que cela.