AlloCiné
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Votre avis sur Mister Lonely ?
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Harmony Korine délaisse la trashitude malsaine sundancienne de ses précédents films (que j'adore) pour un film plus conventionnel. Conventionnel, tout est relatif, puisque certains plans titillent furieusement l'étrange et le surréalisme. L'idée d'une communauté de sosie est bonne mais mal exploité, ici. On aurait pu faire ce film avec des moines tibétains, des nazis danseurs de claquettes ou des animaux préhistoriques partouzeurs de droite, qu'on aurait eu le même film, à peu de chose près. La beauté des images rattrape un peu la platitude du scénario, mais ce n'est malheureusement pas suffisant pour en faire un bon film.
Une de ces bombes!! Plus poétique et passionnant que ça , tu meurs. Mister Lonely est un film beau, décalé, nous présentant une miriade de personnages attachants, effrayants , cinglés . Avec son éternel sens du cadrage , Harmony Korine réalise une oeuvre qui se savoure sans modération, enrobée d'une B-O plus qu'exceptionnelle. Merveilleux tout simplement.
A voir juste pour les deux acteurs phare du film ,ils sont lumineux et attachants .Le reste est inconsistant !!!!
Franchement très décevant et déprimant. Ce réalisateur plutôt original nous avait habité à mieux ! Que de poncif ...
Juste une étoile pour la pellicule dépensée ... mais quel manque d'idée
Juste une étoile pour la pellicule dépensée ... mais quel manque d'idée
Innotable. Et entre les 4 étoiles exagérées et les zéro d'hyper déçus, faut pas exagérer mais ça se comprend. Cette coproduction franco-irlando-américano-panaméenne un peu foutraque est marquée par un sens faussement absent et par une lenteur poétique à la fois malheureuse et heureuse. La plus grande partie (jusqu'aux moutons) semble ennuyeuse à souhait; on ne sait pas où on va puis, doucement, ça se décante, l'alchimie prend et on saisit où les Korine (deux au scénario) ont voulu nous amener -mais un peu tard, et en pleine décomposition. Certes, ça nage à contre-courant et on peut parler d'OVNI à juste titre, vu la présence surréaliste de nonnes volantes (en plein ciel!) et plus... Les séquences avec les soeurs au Panama arrivent comme un cheveu sur la soupe et, pourtant, le "lien parallèle" existe bien. L'intérêt essentiel du film réside dans une réflexion sur la foi, sur la solitude des utopistes, sur la transformation du regard porté sur la réalité vis-à-vis de soi. Le "pathétique" affiché, fait-exprès, nous plonge d'emblée dans un sentiment de pitié trouble face au malaise existenciel de ces "déguisés" aux personnalités factices, qu'ils soient sosies, curés ou bonnes soeurs -tous largués, au figuré comme au propre. La bande originale est... plutôt originale. La collaboration d'agnès b. permet la jolie séquence d'une Marilyn Monroe (Samantha Morton, aussi fragile que dans Minority Report) terriblement seule. Denis Lavant détonne en Charlot cinglé. Quant au mexicain Diego Luna, acteur prometteur, il incarne avec talent un ersatz de Michael Jackson qui cherche sa place. Le cinéma d'Harmony Korine témoigne d'une franche liberté d'esprit. En sortant du film, ma perception de la réalité était étrangement modifiée, ce qui est rare. Qui sommes-nous vraiment, une fois "dépossédés"? L'expérience, en versant dans le vide pathétique, nous fait ressentir la petitesse absolue des égos boursouflés, aliénés. Déconcertant, poétique mais trop longuet, avec un manque d'énergie.
Faux, artificiel, décalé, puritain, on s'y ennuie à mourir. Une copie de film?! Préférez alors toujours l'original et méfiez-vous des imitations.
Un film un peu comme je les aime. Loufoque, joyeux, on est surpris, séduit par cette bonne humeur, le film est bien mis en scène, harmonieux, meme s'il a aussi des passages moins heureux, il y a beaucoup à voir et a s'amuser dans cette galerie de personnages L'ensemble dégage de la sympathie et il reste une réflexion sur le rôle des idoles, leurs importances ou non, et le besoin de s'émerveiller . Le tout est filmé dans des cadres joyeux et possède une belle bande originale
Je suis sacrément déçu par ce film, sur le papier cela laisser présager quelque chose d'intéressant, après "Spring Breakers" je comptais beaucoup sur Harmony Korine, et "Mister Lonely" ne m'a pas vraiment enthousiasmé, loin de là ... Il raconte l'histoire d'un sosie de Michael Jackson, vivant seul à Paris, qui se voit invité dans une communauté d'autres sosies, on remarque même l'excellent Denis Lavant en Charlie Chaplin, mais voilà en fait le scénario ne va nulle part, et puis le parallèle avec les nonnes je n'ai pas du tout compris, je préfère ne pas trop m'attarder sur ces passages. Cette histoire de groupe cherchant un sens à leur existence sous l'enveloppe d'un autre pour mieux se trouver eux même, je n'y ai pas du tout cru, trop théâtral, pourtant le début du film est plutôt sympathique avec ce jeune homme fan du King of Pop, solitaire et sensible, cherchant a gagner sa vie, le premier quart d'heure est vraiment bon, ensuite on coupe la trame pour une séquence étrange dans un avion avec des bonnes soeurs plus que surréaliste, je me suis dit que ça sentait le pâté déjà ... À juste titre puisque suite à l'arrivée dans cette communauté de sosie, le rythme devient pire que lent avec des séquences autant interminables qu'inutiles pour la plupart, je déteste me retrouver dans ce genre de film se foutant de ma gueule, on croit que l'intrigue va évoluer, qu'il va se passer un événement déterminant alors qu'en fait rien du tout, juste une succession de situations sans intérêt faisant stagner le film. La bande son est horripilante, je n'ai vraiment pas aimé, souvent ce qui me sauve habituellement de ce genre de visionnage chiant, comme dans les deux derniers S. Coppola, mais là niet, je ne vois que l'interprétation acceptable et quelques bribes de réalisation brillantes pour signaler quelque chose de positif dans ce "Mister Lonely". Mais en même temps je n'ai pas forcement envie de le saquer, la démarche de Korine était sans doute louable et il voulait faire passer un message sur notre rôle en temps qu'être humain propre et singulier, mais moi personnellement je n'ai pas compris son sens c'est tout, je suis totalement passé à côté, mais en même temps le film l'a bien cherché ... Allez 1-1 la balle au centre, je réessayerai une dernière fois avec le réalisateur et son "Julien Donkey-Boy", je n'ai pas envie de rester sur ce ressenti.
J'ai ressenti la même chose qu'en voyant The Beach Bum, son dernier film (pas sorti en salle), mais décuplé par dix. The Beach Bum m'avait déjà vraiment impressionné, je m'attendais à un film vraiment amusant avec un Matthew McConaughey en roue libre, mais c'est davantage la mélancolie qui imprégnait le film qui m'a frappé. Et ici c'est à nouveau ça, sans l'aspect déluré du personnage de The Beach Bum qui faisait parfois esquisser un sourire. Un portrait de personnage profondément triste, qui ne trouve sa place nulle part, même quand il semble heureux et en bonne compagnie. Une vraie représentation de la dépression, de la mélancolie intense que l'on porte avec soi, et qui ne nous quitte jamais longtemps. Sans doute, avec Melancholia, l'un des meilleurs films à ce sujet, du moins qui m'ait été donné de voir. Et tout comme dans The Beach Bum, la mise en scène tient plus que bien la route. L'introduction m'a déjà foutu une belle claque, j'avoue que je m'attendais à entendre cette chanson dans le film, mais dans la scène d'intro en plan séquence, ça m'a surpris. Tous les jeux de lumière lors de la représentation sont eux aussi tous bien pensé, tout comme quelques idées de montage très sympas, notamment les personnages prenant la place des œufs à la fin du film. Mais j'aime particulièrement les passages où la caméra est distante, qu'elle regarde ses personnages de loin, symbolisant visuellement comment ces gens n'existent pas vraiment. Le plan avec Denis Lavant/Charlie Chaplin courant après les moutons contient en lui ce sentiment, quelque chose de déprimant se dégage de ce plan. Cependant, le film possède deux défauts, dont un que personnellement je ne lui reproche pas, sa structure assez classique est prévisible, qui ne me pose pas problème car l'intérêt est ailleurs. En revanche, je ne m'explique pas vraiment le segment consacré à l'histoire des nonnes, peut être n'y ais-je pas vu la symbolique, mais outre les images uniques et invraisemblables qu'offre cette histoire, je n'y trouve rien de spécialement intéressant. Et la présence de Werner Herzog m'a quelque peu interloqué. J'ai pris plaisir à observer des nonnes faire du BMX dans le ciel, ça oui, mais passer ce regard, il n'y a pas grand chose. Un film trop méconnu, qui mérite d'être redécouvert, et qui j'espère aura, à travers son auteur, l'occasion de devenir culte pour certaines personnes.
Véritable OVNI dans le milieu cinématographique ( on en attendais pas moins de ce vieux Korine ), Mister Lonely a divisé les critiques, et fera sans doutes de même avec les spectateurs. Cependant, le film se présente comme une immense bouffée d’air frais et transpire la poésie. Chaque plan est d’une justesse absolue et s’il y a une chose que l’on ne peut pas retirer à Harmony Korine c’est bien son sens du cadre ! Et même si il est vrai que le film a quelques défauts : un peu long, maladroit parfois, des petits soucis de montage ; cela ne fait que rendre le film plus touchant car son auteur a eu sans doutes un peu trop d’ambitions pour son retour tant attendu. Pardonné hein… le prochain sera grand, très grand !
Un casting sans fautes, une musique très aérienne, et d’incroyables moments de cinéma. Bref, grand cru de fin d’année, si vous voulez être dépaysé allez-y vite !
Un casting sans fautes, une musique très aérienne, et d’incroyables moments de cinéma. Bref, grand cru de fin d’année, si vous voulez être dépaysé allez-y vite !
Un film pathétique au sens propre du terme. Mister Lonely est complaisant d'un bout à l'autre, il s'agit là d'un véritable danger pour l'équilibre mental. La crise qu'a traversé le talentueux Harmony Korine est palpable à chaque instant, le malaise en devient presque insupportable. Plongée de près de deux heures dans un asile à ciel ouvert, Mister Lonely nous entraîne dans la folie douce mais destructrice de ses personnages : sous prétexte qu'ils sont différents, Korine opte pour la poétisation de leur souffrance. Le problème, c'est que l'auteur tient absolument à clore le débat dès les premières minutes et qu'il signe un film autiste, totalement replié sur lui-même ( je suis d'ailleurs entièrement d'accord avec Les Cahiers du Cinéma ). Sur la forme, Mister Lonely ressemble à un exercice de style un peu vain : jumps cut maladroits, séquences stromboscopiques ou encore images floutées... Formalisme gratuit pour ma part. Mais le plus regrettable dans l'histoire, c'est le ratage du film et de son auteur, auteur qui a tant bien que mal réussi à sortir la tête de l'eau suite à la dépression. Non, vraiment ça me déprime de démonter ce film mais trop c'est trop. Un film profondément malsain duquel se dégage un malaise délétère. Harmony, reviens vite !...
Fantasme adolescent, saupoudré d'existentialisme pour troisième âge, "Mister Lonely" nage en plein dans la grande récréation philosophique, dans laquelle Harmony Korine, cinéaste desaxé s'il en est, questionne les notions d'identité et de miracle. On ne sait ce qui lui a pris (ou ce qu'il a pris) , pour 'faire' 'ça' . D'un côté, le récit est dépourvu de tout élément pouvant éventuellement en former un, donc il n'y en a pas, et de l'autre, ses bêtises enfantines et sectaires concernant Dieu et l'amour pâtaugent dans un grand n'importe quoi dénué de sens, ni même absurde ou non-sensesque, juste dénué de direction. Mais l'improvisation est si fausse, si artificielle dans ses mécanismes de n'importe quoi, si creux dans sa quête fraternelle et si ovniesque dans ses propositions pseudo-métaphysiques que, du début à la fin, d'un Michael Jackson faisant danser des papys d'une maison de retraîte à la pendaison de Marylin Monroe (en passant par le miracle des bonnes soeurs, sous-intrigue dont on ne peut comprendre le sens symbolique), "Mister Lonely" s'essaye à l'originalité, lamentablement d'ailleurs, il essaye d'être drôle et émouvant, voire larmoyant, fantastique, psychologique, mais au final il n'aboutit qu'à l'hystérie et la perversion la plus poisseuse. Il faut voir un sosie de Madonna écarter les jambes en dansant, Samantha Morton en Monroe draguant le mâle, Buckwheat interprété par un enfant noir que le réalisateur a obligé à parler de poitrines de femmes et de poulets, dans un élan zoophile, il faut aussi voir Diego Luna tenter d'imiter Michael Jackson, il faut voir le Pape dormir avec la Reine d'Angleterre, il faut voir une bonne soeur se jeter d'un avion en vélo et s'écraser sur terre sans aucune blessure. Il faut voir cet homme sur une mini-moto dans un circuit de course, filmé au ralenti (comme les trois quarts du film d'ailleurs), plan d'ouverture et de clôture, symbole obscur, pesant et en même temps incompréhensible, il faut entendre une voix-off débattre seul
Mister Lonely est un film beau, décalé, poétique avec des acteurs plus allumés les uns que les autres mais toujours justes. On reconnait de suite la patte d'Harmony Korine qui réalise une nouvelle petite perle du cinéma indépendant, le tout enrobé d'une B-O merveilleuse. Il est certain que le film ne plaira pas à tout le monde. Moi, j'adore! :D
On sent dans ce long métrage toute la folie de son réalisateur et du ton qu'il veut donner à tout cela.On entrouvre sa solitude et son désir de montrer des personnages en total décalage.Le prétexte des sosies ne se veut qu'une idée à la relation humaine et à sa comédie.Pourtant il est parfois difficile de le suivre tant le monde où le réalisateur nous conduit est byzarre et suranné .L'île aux sosies est par contre une trés bonne idée.Les scénes avec les nones sont déconcertantes et nuisent au rythme du récit.C'est vraiment une oeuvre particulière trés particulière qui ne plaira qu'un un public trés restreint.
Le pitch du film était si alléchant qu'on ne peut que se désespérer d'assister à un tel ratage. Ce film est d'un ennui parfait, plombé par une absence totale de scénario, une mise en scène poussive, succession de petites scènes juxtaposées sans aucun fil conducteur, filmées dans la longueur (voir la scène d'ouverture au ralenti, d'un Michael Jackson en mini moto tirant un singe en peluche derriere lui, symptomatique). A la fin de ce pensum de pres de deux heures on n'a plus aucune envie de se demander ce qu'Harmony Korine a bien pu vouloir nous dire, avec ses bonne soeurs volantes et sa bande de pitoyables "sosies". Coup de chance, ce film distibué dans 6 salles ne sera pas difficile à éviter !
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