Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Frédéric Le Mouël
20 abonnés
264 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 15 avril 2014
Western peu connu, qui permet à John Wayne de développer son personnage de cow-boy solitaire, courageux et droit dans ses bottes. Quelques jolies scènes (la scène d'ouverture en particulier), de bonnes intentions (les Indiens méritent qu'on les respecte), mais, globalement (à cause de dialogues insipides), une oeuvre naïve, voire niaise dans son traitement.
John Farrow était jusqu'alors spécialisé dans les films noirs et d'aventures qu'il alternait avec Ray Milland ou Alan Ladd ses deux acteurs fétiches. Il venait tout juste d'aborder le western avec "Vaquero" quand il fut contacté par la Batjac (société de production de John Wayne) pour orchestrer le retour du Duke à son genre de prédilection trois ans après "Rio Grande". Téméraire mais quand même prudent Wayne place ses hommes aux postes clefs , James Edward Grant au scénario et Andrew Mac Laglen comme assistant réalisateur. Ainsi il peut donner le meilleur de lui-même dans ce rôle de Hondo qui réussit assez bien la synthèse de ce que pouvait représenter Wayne à l’époque aux Etats-Unis. Le cowboy courageux, droit dans ses bottes que rien ne fera dévier des principes de vie qu’il s’est fixés. Seul l’amour pourra le faire renoncer à sa vie de loup solitaire. On frise bien sûr l’image d’Epinal mais c’est celle-ci que les américains aimaient se voir renvoyer plutôt que celle du conquérant massacreur du peuple indien et exterminateur de bisons. Le film s’il remplit bien cet office n’omet pas pour autant de rappeler la tâche indélébile du tort fait aux indiens à travers la rébellion des Apaches après que les hommes blancs aient foulé aux pieds tous les traités signés. Il n’est pas innocent que Hondo soit à moitié apache permettant à Wayne d’incarner la dualité de cet homme nostalgique de ses quelques années passées auprès de ce peuple moins barbare que l’imagerie populaire l’a de tout temps propagé pour soulager la conscience collective des migrants. Faire tenir ces propos par John Wayne confère au film une symbolique qui prend tout sa valeur 60 ans après sa sortie. En guise de conclusion, en présage du sort inéluctable qui s’abat sur ses frères apaches, Hondo lâche une phrase à la nostalgie douloureuse : « C’était une belle vie ». Rien que pour ces mots le western de Farrow mérite sa place au panthéon du genre juste derrière les grands classiques. Il faut signaler que John Ford à finit le tournage de ce film en 3D, John Farrow devant se rendre sur un autre plateau. Enfin Wayne qui devait se contenter du rôle de producteur a remplacé Glenn Ford mal engagé dans sa relation avec John Farrow. Signalons enfin la présence toujours rassurante et roborative du fidèle compagnon de Wayne, le bien-nommé Ward Bond ici barbu et tourbillonnant.
Petit western peu connu de John Wayne avec un scénario classique soldats contre indiens agrémenté d'une rencontre amoureuse entre un scout aventurier et volontiers moraliste avec une jolie femme élevant seule son enfant. La fin me laisse perplexe : un combat contre les indiens qui se termine bizarrement par l'abandon des dits indiens. Ou le scénariste manquait d'inspiration, ou le budget était trop court comme le fillm, c'est une fin hâtée, voire bâclée...
Un pur western américain, pour fans de western américain et de John Wayne. Le personnage incarné par celui-ci est à moitié indien certes, caution pour se permettre de les montrer sous des aspects encore une fois négatifs. Une tare décidément de la part des réalisateurs américains. L'histoire manque aussi de rythme, les dialogues sont ennuyeux, et aucune profondeur dans le récit n'est à signaler. A oublier.
Un bon Western réalisé par John Farrow peut etre un peu classique et court ou l'on retrouve le roi des cowboys de l'époque John Wayne, convainquant et un brin romantique qui croise sur sa route de mission une ferme au milieu de nulle part ou habitent une femme et un enfant qui attendent depuis longtemps le retour du mari. Au milieu d'une bataille entre les blancs et les Apaches, le destin du cowboy solitaire croisera cette famille avec une erreur dramatique qui lui sera pas facile de l'avouer et tomber sous le charme de la jeune femme. Un Western qui vieillit bien grace au charisme du jeu de John Wayne et des scènes de batailles qui sont bien réussits. Géraldine Page, le petit garçon et les roles secondaires demeurent excellents. Par contre, il y a une petite maladresse dans une scène qui m'a fait sourire, c'est le chien qui accompagne John Wayne dans une course poursuite avec les Indiens, le Duke fait plusieurs escalades à cheval et le toutou doit etre souple et rapide pour suivre son maitre alors que l'armée d'Apache n'y arrive difficilement (rire). A découvrir.
Un excellent western de facture très classique réalisée par John Farrow qui donne là un rôle sur mesure à John Wayne. Le scénario tient la route et l'ensemble est bien au-delà de la moyenne. A découvrir !
L'exemple-même du western qui réussit assez brillamment à éviter tout manichéisme dans sa représentation des indiens qui sont montrés comme de véritables êtres humains ayant vraiment de bonnes raisons de se révolter. Ce qui fait le point fort de ce film est sans conteste ses personnages que ce soit celui assez complexe de John Wayne, celui incroyablement consistant (alors que généralement les femmes dans ce genre sont fades au possible!) incarné par Geraldine Page qui dans son tout premier rôle à l'écran montrait déjà qu'elle était une grande actrice, ainsi que d'autres à l'exemple de ce mystérieux chef indien du nom de Vittorio. Beaucoup reproche à ce film d'être trop court, il est certain que dix ou vingt minutes de plus n'auraient pas fait de mal, mais moi ce que j'aurais grandement tendance à blâmer c'est qu'alors que les 70 premières minutes étaient remarquables, les 10 dernières retombent dans la convention la plus totale. C'est regrettable car on aurait pu avoir affaire à un western entièrement et véritablement unique. Reste qu'on ne doit surtout pas oublier les qualités quasi-unique de ce film qui font qu'il mérite grandement d'être vu.
Adapté du premier roman de Louis L'Amour, le film est réalisé par John Farrow et écrit par James Edward Grant, scénariste qui retravaillera plusieurs fois avec John Wayne. Le seul soucis d'importance est notre difficulté à croire que Hondo Lane/John Wayne puisse être à moitié indien. Un bon western mais trop académique pour réellement entrer au Panthéon du genre.
Un bon western classique, conçu initialement pour la 3D. John Wayne y campe un éclaireur métisse, ce qui ne semble pas évident à première vue, mais le bonhomme est tellement à l’aise dans ses bottes de cow-boy qu’il ferait avaler n’importe quelle pilule. Les auteurs prennent également soin de justifier les motivations belliqueuses et légitimes des indiens, même si la cavalerie vient mettre un peu d’ordre dans tout ça à la fin, au pays de l’oncle Sam on veut bien être tolérant mais y a des limites. Le film est souvent comparé à du John Ford, cette comparaison est un brin usurpé, même si ça reste de bonne facture.
Hondo est western de très bonne facture de la part de John Farrow. La mise en scène est d'une belle réussite, et fait d'ailleurs penser a du John Ford, notamment lors de la séquence de bataille entre les Indiens et la cavalerie à la fin du film. John Wayne est vraiment convaincant dans le rôle d'Hondo, un éclaireur de la cavalerie qui deviendra le parfait protecteur d'Angie Lowe ( Geraldine Page qui possède ici un de ses premiers grands rôles au cinéma ), une femme au fort tempérament et de son petit garçon. L'acteur fait preuve de son charisme habituel et de son talent à travers ce personnage attachant. Il s'agit donc d'un western à découvrir par le plus grand nombre, dommage cependant qu'il soit d'une durée trop courte ( environ 1H20 ) , car l'histoire aurait mériter d'être un peu plus élaborée et certains protagonistes d'être un peu plus présent.
On est à mon sens assez éloigné des meilleurs westerns de John Wayne, pour autant, ce film a certains atouts. Passons la mise en scène un peu minimaliste et prisonnière de certains effets 3D qui, en 2 dimensions paraissent assez grotesques (et dont le rendu n'est pas servi par la qualité d'image sur certains plans très poisseuse du dvd). Passons également la maladresse toute Hollywoodienne de tenter de présenter sous un jour plus complaisant la culture et les valeurs indiennes (et en l'occurence Apache) avec luxes de clichés. Il reste des aspects assez subtiles dans le scénario, dans la relation entre les personnages de John Wayne, Geraldine Page et le jeune Lee Aaker par exemple. Ce western est plaisant, mais sans plus en ce qui me concerne.
Tourné au Mexique, ce film nous retrace un épisode de la vie d'Hondo Lane, célèbre éclaireur de l'armée pour qui les tribues indiennes n'ont aucun secret. John Wayne incarne à la perfection ce héros solitaire et bourru, sa relation avec la femme d'un fermier et son jeune fils lui apportera amour et équilibre au milieu d'incessants affrontements avec les indiens. Réalisé pour le cinéma 3D, ce western reste de bonne facture malgré peu de scènes d'action (la dernière fut dirigée par John Ford), le casting est bon (Ward Bond et Géraldine Page en particulier) et la photo superbe. A noter que le jeune fils est incarné par le futur Rusty de Rintintin, Lee Aacker.