Une horrible sequel ou s'est perdu Jack Black (erreur de jeunesse), maquillage et effets spéciaux à des années lumières du 1er. Je pensais le 2nd opus moyen, mais sans avoir vu le 3. Une catastrophe. Direct To Video et encore !
Et on continue la dégringolade... Après un second volet nauséabond, "L'histoire sans fin" revient dans un troisième épisode pour conclure en laideur ! Cette brillante idée, finalement réduite à néant, ne ferra plus rêver une seule seconde. C'est mou, inintéressant, ringard, et extrêmement laid en tout point. Les scénaristes se sont égarés dans ce pourtant formidable concept. On ne retiendra que la présence de Jack Black en bad boy mono-sourcil.
The Neverending Story 3 prouve malheureusement que toutes les bonnes histoires ont une fin, et que la repousser inutilement dessert voire dénature l’œuvre originale. La rupture avec les deux précédents films est à la fois esthétique et tonale : Peter McDonald – abonné aux troisièmes volets des franchises, puisqu’il a réalisé Rambo III en 1988 – s’intéresse moins au monde imaginaire de Fantasia pour lui-même que comme un refuge offert à Bastien pour échapper à ses harceleurs, tous plus caricaturaux les uns que les autres. L’idée du livre comme espace de renaissance et de protection s’avère digne d’intérêt ; pourtant, elle tombe rapidement en désuétude, remplacée par des gamineries et de la guimauve que la saga avait su jusqu’à présent repousser. La médiocrité de l’ensemble, ancré dans des lieux et des décors en carton-pâte qui évoquent les plateaux télévisés des années 80, va de pair avec des changements de tons – pensons au passage chanté, reprise gratuite du long métrage Easy Rider (Denis Hooper, 1969) avec « Born to be wild » – qui font du film un agrégat de morceaux qui ne tiennent pas ensemble, et que traversent des comédiens en roue libre. La puissance réflexive et visuelle de l’œuvre de Wolfgang Petersen semble perdue pour de bon. Clap de fin.
C'est le troisième voyage extraordinaire de Bastien à Fantasia. La fantaisie, hélas, y est de plus en plus frelatée ! Tous les personnages extravagants qui ont fait le succès du premier épisode sont pourtant au rendez-vous. Mais l'effet de surprise a disparu. Peter MacDonald (le réalisateur de Rambo 3) succède à Wolfgang Petersen et à George Miller. Il s'avère aussi à l'aise dans la féerie que Stallone est fait pour les pointes et le tutu. Et si on jetait le marque-page pour, enfin, mettre fin à cette histoire sans fin ?
Quel ennui !!!! Quelle insulte au chef-d'oeuvre de Wolfgang Petersen. Cette "chose" n'aurait jamais du exister. Difficile d'y trouver quelque chose de bien tellement tout y est moche et ridicule. Et pourtant il m'en faut beaucoup pour trouver un film mauvais.
Plus intéressant que le précédent, assez drôle mais qui fait toujours aussi tâche à l’œuvre originale. Massacrer les œuvres semble être l'activité favorite des américains.