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chrischambers86
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5,0
Publiée le 8 octobre 2014
Un certain nombre de films psychologiques de qualitès rèalisès par des auteurs amèricains mèritent d'être retenus pour ce qui concerne la pèriode de la seconde guerre mondiale! L'un des meilleurs d'entre eux a ètè tournè en 1940 par l'immense John Ford (Oscar du meilleur rèalisateur), d'après un roman superbe (et très connu) de John Steinbeck! il s'agit de l'inoubliable "The Grapes of Wrath", drame social se situant dans le contexte de la crise des annèes 30! spoiler: Une famille de paysans ruinèe par la dèpression èconomique est parquèe dans un bidonville! Pour protester contre leur situation misèrable et contre les mensonges de l'administration, ils participent activement à une grève au cours de laquelle l'un d'eux sera tuè par la police! On les enfermera alors dans un camp, avant de leur permettre de reprendre la route! Ford dresse là un remarquable portrait de gens simples et frustes, lèsès dans leurs droits, exploitès, rèprimès, et même assassinès! Dans le rôle de Tom, Henry Fonda fait une crèation exceptionnelle, qui impose dèfinitivement son nom au public amèricain! Un must...
Les raisins de la colère est un film qui dépeint à la fois la société américaine des années 40 et une ambiance de colère et de haine contre l’injustice et les gens qui la mettent en œuvre. Ce film donne aussi un aperçu de la misère rurale très poignant et violent. La derniere réplique du film, « We are the people » est plus que significative. Le peuple doit décider de son sort. Toutes les familles qui ont été chassées de chez elles parce que leur terrain était racheté par des banques, se sont retrouvées « à la rue » du jour au lendemain. Les 2 heures du film sont nécessaires car elles nous font vivre la longueur de cette recherche du bonheur. Plein d’émotions, ce film « met sur le tapis » d’une manière directe une des réactions de la crise économique de 1929.
Un bon film qui au fil du temps a su garder sa force dans ses dialogues réfléchis portés par des acteurs tous crédibles les uns que les autres.Cette adaptation de Steinbeck est portée également par une bonne atmosphére pesante mais assez inégale à cause de quelques longueurs tout de même.
« Les raisins de la colère » est un grand film de l’histoire du cinéma, tant de part le sujet que par les moyens mis (plus de 2h pour cette époque). Henry Fonda est déjà égal à lui-même. Mais certaines choses ont tout de même mal vieilli. Ainsi certaines tirades dans les dialogues qui sont pompeuses à notre écoute moderne ; tout comme l’emphase du jeu de certains personnages dans certaines scènes. Par contre, il montre bien le scénario de la misère de la grande dépression aux États-Unis. J’ai parfois vu qu’il est interprété comme un film procommuniste, pour l’encenser ou le dénigrer au choix. On peut trouver d’autres interprétations. Par exemple, aux États-Unis l’idéal du fermier qui nourrit sa famille par son travail est d’origine protestante. Et le film montre bien la destruction de cette situation économico-sociale. Dans cette perspective, il pourrait tout aussi bien vouloir dire que la destruction de toute moralité économico-social conduit à un état prérévolutionnaire par la prolétarisation de la population, grâce à la destruction des liens sociaux traditionnels (symbolisés par l’ex-pasteur) et les injustices subies (symbolisées par la famille). Pour dire que, quelles que soient les interprétations diverses et variées possibles, ce film de John Ford est d’abord un hymne à la classe sociale des miséreux et déracinés de notre monde moderne, une tentative de compréhension du mécanisme qui a eu lieu, et de dédiabolisation de ses victimes. Une œuvre à voir pour les cinéphiles que l’histoire du social et du cinéma noir et blanc intéressent. Autre chose, je n’ai pas lu le livre, mais on y retrouverait correctement certains dialogues.
In the 30's,after four years of imprisonment, Henry fonda in the role of Tom joad, comes back in his farm and his family. An economic crisis is felt in the United States and the banks confiscate the peasants lands. So, Tom Joad and his family take the road of California in search of employment. But the way is long and there are many obstacles, the grand fathers die of tiredness and despair during the travel. It is necessary to fight to survive and the corrupted police force does'nt facilitate the spot.
«The Grapes of Wrath " shows us the evolution of a society which leaves a traditional world to become a modern world. In the scenes turned in the urban environments, John Ford shows the poverty of the Joad family which has only one old truck dilapidated to travel. The townsmen reject them and by extention reject the poverty of the rural world. We can see that the modern cars hustle the Joad. At the beginning of the film, Machines destroy all, on their passage, while the peasants looked powerless who see that their there land are savagely destroyed, these grounds, where they always lived and where some of their generations followed one another. There are evidences of the injustices which touched the people that the modernity deserts. At the end of the film, Tom Joad becomes aware of the role which he must play to help the people in the need. And he announces to his mother that he will fight and face as a recluse, leaving his family for their security. The family joad, "partially break up" continue her way the wing of the pillar of this family , Ma Joad, the mother.
The novel appears in bookshops in 1939, and its adapted to the cinema by John Ford. The film appears on the screens in March 1940; it is a great success and gains two Oscars. Turning begins in Oklahoma to finish in California. The main part of the sequences is turned in natural environments presenting us splendid sites. John Ford
un film engagé, magnifiquement écrit et réalisé avec un henry fonda charismatique, une très belle photographie, ainsi qu'une petite leçon d'histoire pas inutile. grandiose, tout simplement.
En 1940 Daaryl F. Zanuck décide de porter à l’écran The Grapes of Wrath, roman de John Steinbeck. Il confie à Nunnally Johnson le soin d’écrire le scénario, qu’il contrôlera totalement. En parallèle, il confie la direction du film à John Ford qui accepte d’autant plus volontiers qu’il voit un rapport évident entre cette histoire de fermiers pauvres de l’Oklahoma victimes du capitalisme et les Irlandais oppressés par les Anglais (Ford dira à Peter Bogdanovich lors d’une interview : « L’histoire ressemblait à ce qui s’était passé en Irlande, lorsque les gens ont été chassés de leurs terres et qu’on les a laissés errer sur la route jusqu’à ce qu’ils meurent »). Il paraît de bon ton de nos jours de considérer The grapes of Wrath comme un film très inférieur au roman touffu de John Steinbeck. Ceci est une opinion à la mode qui ne résiste pas à l’analyse. Le scénario de Nunnally Johnson simplifie le roman pour en garder l’essentiel. Ainsi, Ford réalise un film où les moments forts se succèdent, magnifiés par une mise en scène à la fois rigoureuse et poétique, renforçant le discours du roman. Si les séquences érotiques ont été supprimées (pour des raisons évidentes de censure), le film comporte une scène qui n’existe pas dans le livre et dont la simplicité du geste apporte une force hors du commun : “celle du café pour routiers (…) qui montre la pauvreté des Joad, la première attitude de refus des autres, puis la grande solidarité humaine qui finit par unir les protagonistes” (John Ford de Patrick Brion). Mais au-delà de ces temps forts, la grande force du film vient de l’absence de tension dramatique (sauf lors de la scène du bal) et de gradation émotionnelle (excepté lors du discours de Tom à Ma’) puisque dès l’arrivée au premier camp, tout est dit sur l’horrible misère sociale. La monotonie répétitive des plans du voyage et les conditions semblables d’un job à l’autre enferment le spectateur dans une morne absence d’espoir. De cette manière, la progression psychologique des personnages est mise en avant. Ils découvrent peu à peu leur faiblesse et le fait qu’en deçà d’un certain seuil, ils ne seront même plus humains dans leur comportement (exemplaire scène des enfants affamés qui se partagent dans des boîtes de conserves vides récupérées dans les ordures le reste du repas des Joad et discours édifiant de Ma’ sur la désagrégation de la famille). Il est nécessaire de souligner une fois de plus un casting admirable, Henry Fonda en tête mais aussi Jane Darwell et John Carradine, et une musique fort à propos. Il fut nommé meilleur film de l’année par les New York Films Critics et reçu deux oscars (Best Director : John Ford- Best Supporting Actress - Jane Darwell).
C'est ENORME. Henry Fonda est un acteur grandiose et john carradine aussi (c'est la papa de david celui qui faisait la série kung fu!) le bouquin est bien rendu quoi que allégé d'une partie de son discours politique (on est en 1940 quand même). Au début le film hésite entre raconter la misère du peuple sous l'angle religieux (piété, miséricorde) ou social (injustice, inégalité). Très vite c'est cette deuxièmme voie qui est prise avec le personnage de carradine qui est un ancien pasteur qui a perdu la foi et qui devient leader syndical. c'est un film d'un autre âge , les comparaisons avec notre actualité serait dangereuses quoi que le traitement inhumain des immigrés africain au maroc et en espagne nous renvoie directement à ce que ce film dénonce. Au delà de toute récupération politique c'est un film clé je pense dans l'histoire d'holywwood. John Ford n'était absolument pas communiste et pourtant il a très bien rendu à l'écran l'oeuvre de steinbeck.
La famille JOAD devait porter à elle toute seule la colère de milliers de personnes. Sur la route, sur ce périple, la colère passe mais sans marquer sa trace; du fait que la famille ne se limite qu'à deux membres ! Le message du Pasteur - STEINBECK -était vrai, alors pourquoi FORD ne l'a pas utilisé... ?