Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
5,0
Publiée le 4 janvier 2013
John Ford nous offre une admirable adaptation du chef d'œuvre de Steinbeck, Henri Fonda est égal à lui même, grandiose. Un film qui sert la cause des travailleurs et nous amène à souhaiter l'émancipation radicale du prolétariat, trop longtemps exploité. Un film qui est donc encore d'actualité, qui s'est même bonifié avec l'âge, tout comme l'œuvre géniale de Steinbeck et son trop méconnu "In Dubious Battle". Les masses laborieuses du monde entier devraient avoir vu ce film.
John Ford, l’un des plus grands réalisateurs du cinéma, rend sublimement en image la triste période de la Grande dépression (extrait du roman de John Steinbeck). Henry Fonda montre déjà que c’est un acteur de génie. L’histoire de cette famille, obligée de partir vers l’Ouest, nous donne une leçon d’humilité : malgré le deuil, l’espoir et la volonté restent présents. Œuvre majeure du cinéma américain qui doit être vue.
Un classique du cinéma américain, remarquablement mis en scène par John Ford. Avec un toujours aussi grand Henry Fonda. Les Etats-Unis, meurtris par la crise de 1929. Incontournable !
Je n'ai jamais pris le temps de lire le roman de Steinbeck, je ne peux donc pas juger l'adaptation de Ford sur cette base. Le film est à mon sens assez réussi, Henry Fonda comme toujours brillant. Néanmoins, l'histoire s'enlise parfois un peu trop dans le misérabilisme (était-il déjà présent dans le roman ?), même si la dureté de l'époque traitée s'y prête. Le film est globalement une réussite, mais il n'échappe pas non plus à quelques longueurs.
Réalisé en 1940 et basé d’un roman de Steinbeck, Les Raisins de la Colère est un film de Ford ‘non-western’ qui raconte le long périple d’une pauvre famille de fermiers chassés de chez eux. Etonnamment pour un film de Ford, l’URSS l’interpréta comme une critique du capitalisme et décida de le diffuser dans son pays quelques temps. C’est un peu le cas, même si le film est plus un portrait des laissés pour compte, des gens simples et travailleurs, qu’une critique du capitalisme. C’est également, comme le sera L’homme qui tua Liberty Valance, un film nostalgique de l’esprit de communauté, que l’on voit disparaître au cours du film. On peut également établir une ressemblance entre ce film et Le convoi des Braves, qui lui aussi décrit, en western, le périple d’une communauté opprimée (les Mormons à la place des ouvriers). Mis à part son grand humanisme, ce qui fait des Raisins de la Colère un grand cru, c’est la qualité de la mise en scène. Comme toujours, Ford maîtrise parfaitement sa caméra, et livre des scènes riches en émotions avec une grande économie de moyens (le départ de Tom par exemple, sa marche dans la vallée, sont des plans sublimes). La réussite du rendu final est accentuée par la présence d’Henry Fonda encore bien jeune, qui avait déjà joué pour Ford dans Vers sa destinée et Sur la piste des Mohawks. Ma note : 9/10
Loin des grands westerns auxquels on associe automatiquement le cinéma de John Ford, ce chef d’œuvre est sans conteste la plus belle image du drame social qui s’abattit sur l’Amérique durant la grande dépression. En adaptant le roman de John Steinbeck, Ford évite de réaliser un simple tableau misérabiliste mais parvient à faire cette page d’histoire tragique la source d’une fable humaniste touchante ainsi qu’une charge politique portée contre les dérives d’un système économique qui contraint une modeste famille, véritable symbole de l’Amérique rurale, de quitter ses racines pour survivre à la crise. Il posa de plus les bases de films souvent contestataires, les road-trip, puisque cette vision des réactions brutales des victimes du contexte social envers ceux qui tentent tant bien que mal de s'en sortir rend son propos intemporel et efficace. Les scènes sont superbement filmées, donnant un style naturaliste au film, le rythme est parfaitement tenu tandis que l’émotion provenant des dialogues est transcendée le jeu prestigieux des acteurs, à commencer par Henry Fonda, tout bonnement poignant. Ce scénario mémorable et sa mise en image sont, à juste titre, restés des références artistiques incontournables du 7éme art.
Une destinée assez incroyable pour une oeuvre mythique, clairement inoubliable ; ou comment la presque totalité du récit, envoutante, superbement photographiée, percutante, ne sert que d'introduction au monologue d'H.Fonda, d'une puissance fabuleuse. Se dégage de la nuit une lumière phénoménale.
Tout l'humanisme de Ford qui adapte Steinbeck et nous raconte l'histoire, l'exode d'une famille en quete d'un monde meilleur et d'un peu d'humanité, un immense film qui va droit au coeur.
De 1929 à 1939, les Etats – Unis ont connus une grave crise économique où un partie de la population étant au chômage et démunis a afflué en 1932 sur les routes de l’ouest en quête de travail. D’abord John Steinbeck grand auteur de gauche s’est inspiré de la Great depression pour écrire son livre à succès Les Raisins de la colère qui relate le drame vécu par des fermiers de l’Oklahoma que l’on surnomme les Oakies. Mais il est bon de rappeler que leur histoire décrite par le grand écrivain ne reflète pas la situation de l’ensemble des paysans américains puisque dès 1932, la majorité des travailleurs agricoles ont reçu des aides de l’état et que la crise a touché essentiellement la population des villes contrairement à ce que montre le film de John Ford qui fit l’adaptation du roman sortie en 1939 . Les Raisins de la colère est loin d’être qu’un simple témoignage sur la crise sociale et économique qui naquit en 1929, il est surtout une fresque sur les conséquences humaines des changements au XX ème siècles qu’ont provoqué l'industrialisation, l'exploitation des ouvriers par un système économique poussé par le désir de produire toujours plus à moindre coût. A travers les thèmes de prédilection de son réalisateur comme l’homme face à l’injustice, l’éclatement de la famille et le conflit des générations devant la modernisation de la société, le film raconte l’odyssée d’une famille d’Oakies qui en prenant la route de la Californie devra continuellement se battre pour survivre et toujours y croire même si la terre promise n’est qu’une belle utopie tandis que à leur côtés, un des membres immortalisé par Henri Fonda prend conscience des injustices que produit la modernité. Ce film acclamé souvent par la critique comme un chef-d’œuvre d’humanisme a remporté les Oscar du meilleur réalisateur et de la meilleure actrice de second rôle pour Jane Darwe.
Un grand classique du cinéma américain et du road movie. l'histoire de Steinbeck est admirablement bien retranscrite dans ce film bien filmés et intéressant à étudier plus en détails.
Un grand classique du cinéma, tout y est réussi l'histoire subliment triste. Beaucoup de thèmes, l'injustice, la solidarité, la pauvreté, l'exploitation (quasi esclavages) des ouvriers. Des beaux décors, Henry Fonda dans un de ses plus beaux rôles (j'adore cet acteur). Le seul truc qui a vieillit c'est l'image 70 ans tout de même.
Des paysans chassés de leur ferme partent vers la terre promise : la Californie... Pour cette adaptation du roman de John Steinbeck, que je n'ai hélas jamais lu, John Ford nous fait part d'un long métrage absolument magistrale et d'une grande beautée plastique, il faut dire que la superbe photographie en noir et blanc de Gregg Toland ( futur photographe sur le "Citizen Kane" de Orson Welles ) s'avère un atout incontestable. La mise en scène est en tout point admirable et sert à la perfection cette magnifique histoire qui nous montre à la fois le deuil, la colère, l'espoir et le courage de ces fermiers américains en quête d'un nouveau travail et d'un nouveau lieu d'habitation. Certaines séquences sont des plus marquantes, en grande partie aussi dû à un casting irréprochable et qui est emmener par un Henry Fonda brillantissime et qui délivre, à coup sûr, une des ses plus belles performances, mais aussi grâce à la partition musicale bien émouvante de Alfred Newman. Ce film qui obtiendra 2 oscars ( un pour la réalisation de John Ford et l'autre pour le meilleur second rôle féminin, qui aura été attribué à Jane Darwell qui est bien émouvante dans le rôle de Ma Joad ), est donc à voir et à revoir sans modération car rarement un récit n'aura été aussi attachant à suivre.
Tout est parfait dans ce merveilleux film:les décors,la caméra,les acteurs(Fonda est parfait),le scénario et la musique!!Un film à ne rater sous aucun prétexte!