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    Les Raisins de la colère
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    116 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 mars 2012
    Film magnifique toujours aussi beau et juste au xxi siècle !Et qui montre le début du libéralisme aux états unis . Henri Fonda acteur d'une élégance rare est sublime .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 décembre 2011
    Adapté du chef d'œuvre de Steinbeck par John Ford en 1947, ce film nominé dans sept catégories d'oscars (il remporta la statuette du meilleur film et de la meilleure actrice pour Jane Darwell) mérite une redécouverte minutieuse.
    L'histoire est très fidèle au livre : c'est celle Tom Joad, libéré après 4 ans de pénitencier, qui retrouve son village désert, abandonné des fermiers qui y vivaient. Lors d'une scène filmée à la lueur d'une bougie (instant fébrile et figé dans le temps d'une grandeur à l'image de son réalisateur), Muley, qui est resté, lui raconte comment ils ont étés chassés par les grandes entreprise privées, avec quelle brutalité cela fut fait. John Ford commence ainsi son film en mettant en scène un flashback d'une cruauté stupéfiante, qui par ce premier choc nous plonge directement dans cette réalité crue de la condition ouvrière décrite par Steinbeck. Le film continue en retraçant le trajet des Joad à la recherche de travail, enchaînant scène cadrées par de nombreux plans coupés à la taille mais on remarque aussi que Ford a tendance à réaliser aussi une bonne poignée de plans américains, généralement utilisés pour les westerns. Cela donne un certain style au film, contribuant bien à l'ambiance sèche et accablante très « road movie » qui retranscrit à la perfection celle du bouquin. La structure du film, pratiquement similaire à celle du livre, se découpe en longs morceaux de descente dans la misère, où les difficultés qui s'opposent à la survie des Joad sont légions et qui s'aggravent petit à petit, un peu comme une mort lente, alternant avec des « paliers » qui sont marqués par un regain de vigueur de la part des protagonistes, ou bien par une aide due au hasard, qui les permet de continuer. Mais en réalité, ces moments de bref espoir d'une vie convenable ne sont là que pour prolonger leur supplice tout en les gardant « assez intacts » pour pouvoir l'endurer. On constate au fil de la trame que Tom et sa mère entretiennent un lien privilégié qui se renforce avec le temps, et qui persiste alors que la famille se désagrège peu à peu face aux nouvelles difficultés sans cesse renaissantes. Les thèmes développés à travers la critique du capitalisme par Steinbeck affluent : le chacun pour soi, la recherche du profit au détriment des employés, les « pièges » du système, et enfin la violence des policiers sur laquelle Ford insiste particulièrement. La famille des Joad est représentée par un casting impressionnant : Henri Fonda trouve ici une de se plus grand rôles en incarnant un Tom Joad aussi puissant que le héros du livre, le grand père énergique et plein d'entrain est campé par Charley Grapewin, la mère de Tom nous est restituée de façon poignante par Jane Darwell, et Casy, le pasteur, même si il est bien différent que celui que je m'imaginai en lisant le livre, a droit a une interprétation de qualité, très théâtrale, par John Carradine qui ne cesse de mimer des scènes de façon hilarante lors de sa première rencontre avec Tom Joad. Seule l'actrice qui joue Rosasharn est nulle, de plus le personnage n'a ici que peu d'importance alors que dans le livre il bénéficie de plus d'attention. Quant à la musique, le film en est dépourvu, si ce n'est le refrain repris du générique (de début et de fin) pour le bal et quelques autres scènes. Certes cela donne un ton plus réaliste au film, mais tout le monde n'appréciera pas forcément ce choix. Quand au final, et bien...c'est un cas qu'il est peu aisé de juger. Parce qu'il ne respecte pas du tout le livre, et qu'il termine le film sur une note optimiste et légère, une fin presque désuète à côté de l'intensité tragique de la déchirante montée dans la catastrophe qu'est celle du livre. Et parce que malgré tout, la dernière scène entre Tom et sa mère, est un véritable instant pur de cinéma, où Henri Fonda réussit un tour de force à la hauteur de sa réputation, le tout achevé par un dernier plan large sur Ma Joad en larmes...C'est du grand art, c'est si émouvant qu'on pardonne à Ford ce choix déstabilisant au premier abord car il à mes yeux il dévalue le film par rapport au livre et le fait souffrir d'une comparaison d'ampleur avec l'œuvre littéraire qui paraît avoir plus de poids...
    Noistillon
    Noistillon

    80 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2012
    Les 40 premières minutes sont tellements magnifiques, sublimes, définitives et riches que le reste m'a un peu déçu en comparaison (même si j'ai beaucoup aimé quand même et qu'il y a des scènes poignantes).

    Sur le plan formel, la mise en scène et la photographie sont à se pâmer.

    Assurément un grand film.
    vivien-b
    vivien-b

    57 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 avril 2012
    L'impact qu'a eu Les Raisins De La Colère sur le cinémaet indéniable, pour la bonne et simple raison que, en plus d'avoir réalisé une excellente adaptation d'un classique de John steinbeck, John Ford, pionniers du cinéma alors encore jeune qui fera ensuite équipe avec John Wayne (décidément...) dans des esterns classiques pure fabrique, s'attaquait à un contexte tragique, et réalisait dans la même lignée un des tous premiers road-movie de l'histoire du cinéma ; en effet, à l'image des longues routes empruntés par le personnage principal au tout début du film (et même au premier plan), on peut considérer l'oeuvre entière comme un long chemin dramatique durant lequel on nous plonge dans la fin des années 20, dans la Grade Dépression qui suivit Le Crash financier de 29 avec un réalisme subtil, dans la façon dont le metteur en scène arrive à contourner la censure en évitant les dérives crues du roman, tout en imposant une atmosphère de révolte et de violence, qui y est montrée de façon implicite : toute cette essence qui faisait surement unes des qualités fondamentales du livre original est concentré dans le personnage de Tommy ; dès l'ouverture du film où l'on apprend entre autre qu'il vient de purger une peine 4 ans de prison pour meurtre défensif, on sait déjà qu'il faudra s'attendre à un personnage en constante révolte intérieure, un sentiment qu'il fera exploser plusieurs fois durant la seconde moitié du film, et c'est peut-être ça qui le rend très proche du spectateur faces aux évènements tragiques et qui le rend par le fait, attachant. Il faut dire qu'il est joué par un Henry Fonda impressionnant et excellent dans son rôle ; le film, comme tout road movie qui se respecte, raconte un voyage particulier, celui d'une famille américaine, celle de Tommy bien évidemment, étant obligée en période d'archi-crise financière, de "migrer", si on peut dire ça comme ça, vers la Californie où on leur promet un travail et un salaire honnête ; on peut donc séparer le film en deux parties, comme déjà dit plus haut, la première relatant ainsi le long et dur voyage vers la Californie, et la deuxième commençant quand la famille ayant perdu quelques-uns des leurs arrive enfin en Californie, où s'ensuit une suite de péripéties dramatiques pour le groupe qui, totalement désespéré par la pauvreté surprenante des lieux et brisé par leur mal-traitance, leur manque de besoin vitaux, de nourriture et la mort de certains, n'auront comme seul espoir celui de pouvoir trouver, de camps camps, le paradis qu'on leur avait promis alors que s'effrite doucement le rêve américain. Evidemment pour l'époque, le film s'enchaîne à un rythme très lent et il est presque impossible de ne pas pester sur certaines longueurs, surtout dans la première partie. Heureusement, tout cela est rattrapé par la très bonne mise en scène de John Ford et les très bonnes performances des acteurs. Pour revenir sur le casting, on a entre autre Jane Darwell, qui joue une mère émouvante, aussi fragile que forte et John Carradine (oui, encore un John), qui joue Casey, un ancien prêcheur abandonné par la foi. Enfin, on pourra peut-être aussi reprocher au film son manque de musique et le personnage de Rose très inutile, même si ce sont des défauts minimes au suivi du film qui arrive malgré son époque à s'imposer comme étant un des meilleurs films sur la crise financière (un sujet qui rend le film bien plus actuel qu'on ne veut le croire), mais aussi comme un classique intemporel du cinéma, une référence majeure et culturelle. Bref, vous m'aurez compris... Conclusion : Décidément, plus je me plonge dans les vieux films, plus je peux être étonné par leur puissance, et c'est particulièrement le cas pour Les Raisins De La Colère, un voyage long, lent, mais rempli d'espoir, de révolte, de tristesse avec quelques soubresauts de gaité, mais surtout beaucoup de force. C'est à ça qu'on reconnaît les grands films...
    Death_Metallus
    Death_Metallus

    11 abonnés 417 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 septembre 2011
    Un classique qui a tout de même vieilli, notamment par sa vision un peu manichéenne. De bonnes performances d'acteur. À regarder avec Papy et Mamy (s'ils sont toujours là...).
    halou
    halou

    118 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2015
    Un film fait par une légende du cinéma d'après un classique de la littérature cela annonce du lourd. Et en effet le spectateur est rapidement happé par cette tranche de vie représentative de cette triste époque mais qui reste d'actualité dans ce qu'elle dénonce. On s'incline devant Jane Darwell fabuleuse dans ce magnifique et difficile rôle de mère et on se réjouit de la jeunesse du légendaire Fonda. Un incontournable du cinéma qui aurait mérité la vraie fin du livre.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 2 août 2011
    Ce film est une très belle réalisation d'époque retraçant l'épopée d'une famille de métayer expulsés de chez eux et traversant les Etats-Unis pour atterrir dans un camp utopique. Interprété avec brio par des acteurs talentueux, ce film nous dévoile les difficultés de la vie de ces pauvres migrants dans un milieu qui leur est inconnu.
    Mais ce film ne se contente que de donner une fin idéale à la situation des Joad.

    Dire que ce film est une interprétation cinématographique de l'oeuvre de Steinbeck est à la limite du blasphème. Je ne critiquerai pas l'absence de développement des personnages et peut-être le mauvais choix des comédiens (non pas pour leur talent mais pour l'aspect général de la personne) car l'on se doute qu'à l'époque, tourner un film plus long et trouver d'autres personnes tout aussi compétentes aurait demandé certainement beaucoup d'efforts pas forcément utiles pour l'oeuvre.
    Mais cela ne s'arrête pas la.
    Le réalisateur semble avoir préféré réaliser un film au public large plutôt que relever la véritable vision de l'auteur. En effet, entre le mépris des californiens envers les métayers transformé en pitié, en compassion dans ce film et les liens familiaux brisés contrairement à l'idée originale de Steinbeck que des personnes dans une même situation ne peuvent que s'entraider et que les liens familiaux, bien que fragilisés au fil du temps par le départ de tel ou telle membre ne peuvent que renforcer celui qui unit ceux qui restent.
    De plus, la dénonciation de la propriété fiscale est quasi inexistante dans ce film hormis deux ou trois citations relevées mots pour mots dans le bouquin. Le réalisateur semble avoir omis de relever l'égoïsme dont à fait preuve le peuple de Californie en tant que crise ainsi que l'idéologie proche du communisme dont Steinbeck nous fait part dans son oeuvre.

    J'applaudis donc la performance cinématographique, mais dénonce le non-respect du chef-d'oeuvre éponyme.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 mai 2011
    Très grand film avec, en prime, un jeu d'acteurs global incontestablement exceptionnel !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 mai 2011
    Ayant lu le roman de Steinbeck avant de voir le film de Ford , je reste un peu sur ma fin , celle du livre .
    Malgré la déception quant à la fin du film , je ne peux que constater la force de ce film porté par Henry Fonda qui est magnifique , tout comme le reste des acteurs et actrices , avec une mention spéciale à John Carradine !
    A ceux qui ont aimé ce film , lisez au plus vite le livre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 mars 2011
    Après "Douze hommes en colère" et "L'étrange accident", Henry Fonda continue a incarner à la perfection : l'homme qui est prêt a risquer sa vie contre l'injustice. S'inspirant du livre de Steinbeck, "Les raisins de la colère" retrace l'histoire de la suite à la crise de 29 ou des paysans Américains sont obligés de quitter leur domicile pour une vie meilleure. La thèse se base bien sur l'espoir et le courage humain. Et la progression renvoie au passage biblique : "L'exode vers la terre promise". Excellent film malgré quelques longueurs, ce qui empêche l'oeuvre de nous prendre aux tripes. Dommage mais bon, c'est une réalisation de 1940 après tout.
    Parkko
    Parkko

    159 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2011
    Je suis particulièrement déçu. Certes, il y a une mise en scène réussie, certes Henry Fonda est très bien, certes le témoignage sur la période de la Grande Dépression est intéressante, mais le film souffre de plusieurs défauts.
    A mon avis, le problème, c'est que le film est bancal sur certains aspects. Le film devrait être particulièrement noir, plombant mais John Ford ne semble pas pouvoir délivrer un regard aussi critique sur l'Amérique et du coup il se sent presque obligé de bien insister sur des passages vraiment plombants. Je n'ai rien contre les changements livres/films si c'est justifié, mais alors là, la fin des raisins de la colère (le film) semble vraiment risible quant on à vu la fin du livre (je n'ai pas lu le livre mais je me suis tenu informé de la vraie fin). De plus, le constant rappel de l'importance de la famille, de la propriété, de la terre etc. est tellement américanisant au possible que ça en devient pénible. Un film qui se devrait être une critique de la société américaine se transforme presque en éloge au contraire d'un endroit qui, malgré des difficultés, peut apporter tout ce dont un homme a besoin et que malgré les difficultés il faut croire en l'Amérique.

    Bref, j'extrapole peut être trop le récit, mais je me demande si un film du même acabit ne serait pas lynché par les critiques aujourd'hui. Si il n'est pas mauvais, je reste cependant largement déçu du film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 octobre 2010
    John Ford ,reconnu par ses western, est loin d'avoir fait que ça ... Les "raisins de la colère" en n'est la preuve, je ne vous cache pas que ce dernier est un chef-œuvre! peut-être pas autant que "La prisionnier du désert" ou "L'homme qui tua Liberty Valance", mais son impact qui percute le spectateur reste toujours intact malgré les lourdes années qui porte sur ces épaules ( 70 ans quand même!) avec un Henry Fonda tout en sobriété. On peut remercier Ford pour sa mise en scène qui lui permet de remporter en 1940 l'oscar du meilleur réalisateur devant des grands nom comme Alfred Hitchcock (Rebecca), George Cukor (Indiscrétions). Je vous le conseille!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 décembre 2010
    Une franche réussite.
    "Les raisins de la colère" est un film bouleversant sur la misère humaine. On est tout de suite plongé dans cette Amérique des années 1930, où les paysans et leurs familles sont chassés de leur terre pour ensuite émigrer vers la Californie, un Eldorado qui n'en est pas un. Les nombreux plans sur la famille des héros témoignent bien de cette volonté de montrer une pauvreté bien réelle et idéalement mise en scène.
    Cette réalisation de John Ford dépeint également une utopie extravagante, celle d'un monde parfait, où la crise et la Grande Dépression n'ont aucune influence. C'est là le point presque le plus important de cette fable géniale : le désenchantement de la troupe de protagonistes est total. Après avoir été affligée de destructions matérielles et des décès de plusieurs de ses membres, la famille se retrouve dans un enfer du soi-disant paradis californien.
    Ce grand, grand film s'achève par un monologue terrifiant de simplicité, de réalisme, sur la singularité de l'espèce humaine : "We are just people". Un chef d'œuvre.
    yannick R.
    yannick R.

    106 abonnés 966 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 septembre 2010
    Ford et le scénariste Nunnally Johnson ont la bonne idée de détacher le récit de sa stricte actualité.
    titusdu59
    titusdu59

    71 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 août 2011
    Ce film a 70 ans. Et malgré tout ce temps passé, il n'a rien perdu. Rien perdu de sa cruauté, de sa dureté, de sa beauté, de son intelligence, et de sa clairvoyance. Il est vrai que la nouvelle de Steinbeck y est pour beaucoup dans la qualité du film. Mais il fallait bien la mise en scène magnifique de John Ford, une photographie à couper le souffle, des dialogues aussi intelligents, une musique tragique puissante, et ces interprètes comme Henry Fonda (parfait dans son rôle), John Carradine ou Jane Darwell pour faire de ce "Grapes of Wrath" un inoubliable chef-d'œuvre.
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