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    Les Raisins de la colère
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    116 critiques spectateurs

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    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 septembre 2024
    S'éloignant de l'esprit de Steinbeck (notamment dans le traitement de la réaction d'une famille face au malheur ou dans la dimension politique), ce drame social pâtit d'abord de sa lenteur et de sa lourdeur pathétique avec option didactique (le bon peuple résilient continuera à honorer le cycle de la vie...); nul n'était besoin d'une lumière si terne ni d'une réalisation si fade pour illustrer la désolation induite par la Grande Dépression ou l'avidité de propriétaires prêts à exploiter des misérables. Face à un charismatique Henry Fonda, le reste du casting brille peu, très souvent dans le surjeu (notamment l'oscarisée!), ce que renforce l'absence de densité psychologique des personnages qui avivent peu d'émotions. Weary grapes...
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 510 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2024
    Un film culte, emblème de la culture américaine, réalisé par J. Ford et avec un jeune H. Fonda, tiré du célèbre roman éponyme de Steinbeck. Le film relate les difficultés d'une famille touchée par la Dépression, qui fait le long voyage jusqu'en Californie, eden utopique pour des travailleurs, prêts à tout ou presque pour un travail qui doit les nourrir, jour après jour. Leur survie en dépend. Ce film est une sorte de road trip et glisse vers une critique de la société, l'exploitation des travailleurs, et le communisme naissant, l'injustice, et les valeurs de la famille et de la solidarité. Bref, il fait écho encore aujourd'hui aux mêmes difficultés actuelles.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    688 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juillet 2023
    Exode vers une Terre Promise qui n’en est pas une, en dépit de la verdure et des oranges qui poussent là-dedans, The Grapes of Wrath représente par une photographie magnifique qui emprunte nombre de composition de ses plans au cinéma expressionniste – pensons au reflet des visages sur la vitre de la voiture, à la façon de faire sortir de l’obscurité des visages spectraux, aux ombres de trois hommes que la caméra relie, par un travelling répété deux fois, à la destruction de leur habitat – le martyre de la famille Joad. Ainsi, John Ford convertit la misère en beauté et échappe au dolorisme pour préférer le mouvement, principe même de son cinéma : à peine la situation se stabilise-t-elle qu’il faut charger le véhicule et repartir encore, mais cela sans plaintes ni larmes. La mère, figure tutélaire, compare la marche des pauvres gens à l’écoulement d’un fleuve qui se disperse au-devant en dépit des obstacles rencontrés ; elle qui regrettait la dispersion de l’unité familiale semble désormais réconfortée, peut-être par le dernier échange qu’elle eut avec son fils selon lequel les hommes, qu’ils soient présents ou non, constituent une petite partie d’une âme plus grande, image qu’il compose après celle d’un idéal mutualiste de partage équitable des terres cultivables. Nous regretterons pourtant que ce discours ne s’incarne pas, au contraire du roman, dans le personnage de Rose of Sharon, réduite au statut de femme enceinte délaissée que l’on supporte moralement puis physiquement. N’en reste pas moins une œuvre brillamment interprétée et réalisée, ode à la fraternité humaine en temps de troubles économiques et politiques.
    Alolfer
    Alolfer

    127 abonnés 1 147 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2023
    Un John Ford très surprenant ! Les Raisins de la colère est très beau avec une histoire à l'opposé des Etats-Unis de l'époque ! Très bon
    gregoire s.
    gregoire s.

    31 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2022
    Les Raisins de la colère est un film relatant la vie d'une famille américaine en pleine Grande Dépression.
    Le long-métrage de John Ford transmet avec force un épisode marquant de l'histoire des États-Unis.
    La maîtrise de la photographie est un des atouts les plus forts du film, car elle dépeint avec justesse la grandeur de la misère engendrée par cet événement. Couplée à la réalisation exceptionnelle du film à travers sa gestion des plans et son montage, cette œuvre est une réussite totale.
    A une période où tout semble sombre et sans espoir pour une grande majorité de la population américaine, le choix (imposé aussi par l'époque) du noir et blanc apporte véritablement au propos du film.
    Henry Fonda est une fois de plus grandiose.
    Chef d'œuvre du 7ème art : 5/5.
    Norbert Sautelles
    Norbert Sautelles

    6 abonnés 545 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 août 2022
    Les Raisins de La Colère suit Sur La Piste des Mohawk qui lui suit Vers Sa Destinée. Quelle période pour John Ford! Des films historiques, qui racontent l'histoire des USA, telle que souhaitée par John Ford, vue et perçue par des individus simples. Et les trois avec Henry Fonda.

    Ce qui marque l'esprit à la vision de ces raisins de la colère, ce n'est pas tant l'histoire et le sujet, dur, mais la beauté plastique du film, les cadrages, en particulier dans les plans moyens et plans d'ensemble. Bien sûr, cette histoire de pauvres qui immigrent pour trouver du travail et pour pouvoir vivre reste une préoccupation et un sujet contemporain, factuellement et malheureusement, quatre-vingts ans après (pour le film), cent ans après pour l'histoire diégétique. Ici nous suivons les périples d'une famille de fermier a qui l'on retire sa ferme, vers d'hypothétiques possibilités de travail, et comment ils sont exploités. John Ford se concentre sur la famille, ses individus, et tous ceux qui la modifient négativement, c'est-à-dire ceux qui les exploitent, de force, les réduit en esclavage. John Ford évite l'ultra larmoyant en se centrant sur le personnage d'Henry Fonda, qui est en quelque sort le point de vue du spectateur qui découvre, et qui comprend progressivement comment les gens comme eux se font exploiter.

    Le film et le scénario montrent bien en permanence l'état de paria et l'embarras que suscitent ces pauvres et ces immigrés: la scène des bombons dans le magasin, spoiler: ou alors avec Ward Bond, policier de même origine qui les repoussent aussi
    .
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    139 abonnés 3 072 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2022
    Un grand classique qui s'attache à retranscrire de la littérature et de l'Histoire des Etats Unis. Un film fleuve qui a sans doute un peu vieilli mais reste en témoignage des événements racontés.
    pierrre s.
    pierrre s.

    428 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2022
    Un drame dur qui ralate les conséquences de la crise de 29. Engagé politiquement (et ouvertement à gauche) le film de John Ford dépeint la misère et l'injustice qui frappèrent les États-Unis dans les années trente.
    Ti Nou
    Ti Nou

    495 abonnés 3 494 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2021
    John Ford signe une adaptation formellement aboutie du classique de John Steinbeck. Un film fort et politiquement engagé sur la grande dépression suivant la crise de 1929. Dans le but de renforcer l'universalité du propos, les différents membres de la famille, silhouettes écumant les routes en quête d'une vie meilleure, sont peu caractérisés, certains n'ayant pas même de nom.
    Nicolas Winding Refn
    Nicolas Winding Refn

    3 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2021
    « Les Raisins de la colère » est une adaptation du roman éponyme de John Steinbeck paru en 1939, retraçant la lutte pour la survie de la famille Joad traversant le pays pour trouver du travail. Ici, John Ford présente la modernisation des sociétés comme une source de souffrance qui remet en question toutes les certitudes préétablies. Le film ne cherche pas à apporter des réponses, simplement à délivrer une vision réaliste de la situation des agriculteurs américains dans les années 1930. La mise en scène est remarquable, simplement peu dynamique avec une majorité de plans fixes ou de panos simples. « Les Raisins de la colère » est donc un drame historique qui se place, à juste titre, parmi les plus grands chefs-d’œuvre de l’Histoire du Cinéma tant son influence est importante.
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 313 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2021
    Un peu déçu par cette adaptation du roman de Steinbeck dont j’avais gardé un souvenir impérissable : pendant la grande dépression, l’émigration épique via la 66 d’une famille d’honnêtes métayers lâchés par les banques vers la Californie, terre promise qui se révèlera bien aride. S’il n’y a pas le souffle du livre, le film n’en reste pas moins bien fait, fidèle et passionnant.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mars 2021
    Adapté du roman culte de John Steinbeck, ce film non moins mythique de John Ford est sorti en 1940, soit juste un an après la publication du livre. Magnifiquement mise en lumière et remarquablement mise en scène, cette œuvre puissante nous emmène sur les traces de la famille Joad, contrainte d’émigrer de leur Oklahoma natal vers les terres qu’ils imaginent plus clémentes de Californie, suite à l’expulsion décidée par leur propriétaire et dans le contexte compliqué de la Grande dépression des années 30. Ce mélodrame d’une grande intensité explore l’âme humaine sous son jour le plus lumineux comme le plus sombre, nous plongeant comme rarement au cœur de l’Amérique des pauvres et des laissés pour compte, en se plaçant radicalement du côté de ces derniers. Ford dénonce avec une telle force le système d’exploitation mis en place par une minorité pour exploiter les masses populaires, que même les cinémas soviétiques projetèrent le film à sa sortie. Inoubliable Henry Fonda dans le rôle de Tom, jeune chef de famille en quête inlassable de justice et de respect pour les siens.
    SB88
    SB88

    24 abonnés 1 160 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2021
    Un joli film sur le monde des paysans et ses injustices. Personnages attachants, dignes.
    Bande son très mauvaise en français.
    4/5
    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mars 2021
    Steinbeck écrit un roman dont les ingrédients ne pouvaient que parler à John Ford, les sujets qui intéressent Ford sont tous dans le roman : soif de justice, préférence aux gens simples, respect des pionniers, jusqu'aux réminiscences religieuses. Ainsi le film débute avec le retour de l'enfant prodigue et l'aventure/exode renvoie logiquement à la marche vers la terre promise. Le réalisateur insista sur le réalisme pour un récit encore si brûlant en 1939, par exemple il a interdit tout maquillage ou parfum sur le tournage. Tout n'est pas parfait, on pourrait chipoter sur une première partie un peu longue qui empiète sur l'exode lui-même, sur le deuil plutôt expédié. Notons que la fin est différente, et si la puissance de la version littéraire est sans égal on comprend que en 1940 cette scène est impossible à montrer en image, Ford préférant opter alors pour un soupçon d'optimisme. A voir et à conseiller.
    Site : Selenie
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 juillet 2021
    « Les raisins de la colère » de John Ford (1940) est une adaptation du roman éponyme de John Steinbeck publié l’année précédente et récompensé par le prix Pulitzer.
    Suite à la crise de 1929 et à une succession de tornades, de très nombreux fermiers de l'Oklahoma dont les terres ont été rachetées à bas prix par des groupes financiers pour créer et mécaniser de grandes exploitations, ont dû quitter leurs maisons et partir vers un eldorado promis par des prospectus : la Californie avec ses grandes plantation fruitières. Tom Joad (Henry Fonda) et sa famille soudée autour de « Ma » (Jane Darwell) – généreuse malgré sa pauvreté (cf. la scène des enfants devant le reste de ragout) - vont accomplir ce long périple de plus de 2 000 km sur une vieille camionnette surchargée, comptant sou après sou (cf. les 2 sucres d’orge, les 5 litres d’essence …) et devant s’arrêter dans des camps de réfugiés ou des bidonvilles avec leurs propres lois, devant affronter des groupes hostiles à l’arrivée de ces migrants venant leur prendre le travail et être toujours à la merci des vigiles et de toutes sortes de profiteurs. Progressivement Tom va s’adapter et lutter contre ces injustices mais suite à une rixe mortelle, il devra abandonner sa mère et sa famille.
    L’interprétation d’Henry Fonda est – comme toujours – superbe et cette fuite vers l’Ouest via la route 66 est magnifiquement filmée avec des noirs et de blancs de toute beauté. A noter l’ouverture du film sur un croisement de routes qui a été probablement repris par Hitchcock pour « La mort aux trousses » (1959).
    Pour ma part, 2 petits bémols : j’aurais aimé en savoir plus sur ces camps avec « blocs sanitaires » (lavabos et douches) créés par le Ministère de l’Agriculture et surtout préféré que la prise de conscience politique de Tom ait été naturelle et non pas « préconisée » par un pasteur qui « devant toute cette misère a perdu la foi » … mais peut-être était-ce un moyen de contourner la censure en 1940 même avant l’essor du maccarthysme ?
    Un chef-d’œuvre poignant récompensé par un Oscar et pour lequel Steven Spielberg avait envisagé d’en tourner un remake.
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