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Un visiteur
1,0
Publiée le 29 septembre 2006
La famille JOAD devait porter à elle toute seule la colère de milliers de personnes. Sur la route, sur ce périple, la colère passe mais sans marquer sa trace; du fait que la famille ne se limite qu'à deux membres ! Le message du Pasteur - STEINBECK -était vrai, alors pourquoi FORD ne l'a pas utilisé... ?
Ayant lu le roman de Steinbeck avant de voir le film de Ford , je reste un peu sur ma fin , celle du livre . Malgré la déception quant à la fin du film , je ne peux que constater la force de ce film porté par Henry Fonda qui est magnifique , tout comme le reste des acteurs et actrices , avec une mention spéciale à John Carradine ! A ceux qui ont aimé ce film , lisez au plus vite le livre.
John Ford ,reconnu par ses western, est loin d'avoir fait que ça ... Les "raisins de la colère" en n'est la preuve, je ne vous cache pas que ce dernier est un chef-œuvre! peut-être pas autant que "La prisionnier du désert" ou "L'homme qui tua Liberty Valance", mais son impact qui percute le spectateur reste toujours intact malgré les lourdes années qui porte sur ces épaules ( 70 ans quand même!) avec un Henry Fonda tout en sobriété. On peut remercier Ford pour sa mise en scène qui lui permet de remporter en 1940 l'oscar du meilleur réalisateur devant des grands nom comme Alfred Hitchcock (Rebecca), George Cukor (Indiscrétions). Je vous le conseille!
Un peu déçu compte tenu des critiques presse et spectateurs, mais globalement je trouve ce film assez bon, notamment pour ses paysages et l'ambiance far-west et proto-industrielle qu'il dépeint.
Que dire ? Tout est bon dans les raisins de la colère, il n'y a rien à jeter ! Le film, remarquablement mise en scène par John Ford, un monument du cinéma, me donne à présent l'envie de lire le roman de Steinbeck. Pour revenir au film, l'interprétation est inégalable, tout les acteurs se valent, Henry Fonda bien sur, mais aussi John Carradine (Cassey), Jane Darwell (Ma Joad), et aussi John Qualen (Muley), non, il n'y a vraiment rien à jeter, ce film est un chef d’œuvre à tout point de vue.
John Ford change de registre et nous livre cette fois un de ces films les plus extraordinaire tant il est émouvant. Inspiré du célèbre roman signé John Steinbeck, Les raisins de la colère, récompensé de deux oscars mérités, a été considéré comme l'une des plus poignante et violente dénonciation de la misère. C'était un sujet assez difficile à aborder mais le résultat est grandiose. Il déclenche une multitude d'émotions chez le spectateur. Ce dernier est tour à tour ému, touché, scandalisé par les injustices ainsi que les mentalités de l'époque. Finalement, on ressort de ce film avec un sentiment de dégout pour cette société qui n'est pourtant pas si lointaine. Le fait que le film se base sur des faits réels (La grande Crise de 1929) est d'autant plus troublant que révoltant.
Les raisins de la colère est un film qui dépeint à la fois la société américaine des années 40 et une ambiance de colère et de haine contre l’injustice et les gens qui la mettent en œuvre. Ce film donne aussi un aperçu de la misère rurale très poignant et violent. La derniere réplique du film, « We are the people » est plus que significative. Le peuple doit décider de son sort. Toutes les familles qui ont été chassées de chez elles parce que leur terrain était racheté par des banques, se sont retrouvées « à la rue » du jour au lendemain. Les 2 heures du film sont nécessaires car elles nous font vivre la longueur de cette recherche du bonheur. Plein d’émotions, ce film « met sur le tapis » d’une manière directe une des réactions de la crise économique de 1929.
Ce film relate les difficultés de la classe moyenne américaine après la crise de 1929. La famille que nous suivons est une véritable preuve de courage et nous donne une véritable leçon d’humilité car elle ne perd jamais espoir malgré les deuils et les difficultés. La réalisation par elle-même n’était pas spectaculaire. En 1940, les réalisateurs essayaient d’être le plus sincère possible. John Ford réussit avec tellement de beauté à nous faire ressentir tous les sentiments qui sont tellement présent dans le livre de Steinbeck : la haine, la volonté, le courage, et l’espoir ! Oui, l’espoir est merveilleusement bien représenté, nous voulons réellement nous battre pour cette famille et l’aider comme ces milliers de paysans qui furent chassé de leurs terres. Henri Fonda est tellement spectaculaire ! Je dirais même que de son temps il est le meilleur. Quelle perfection, générosité, dextérité et sensibilité dans son jeu qui m’émeut après une semaine que je l’ai vue. Cette dénonciation de la misère est une œuvre majeure du cinéma qui nous persuade de nous entraider dans les moments les plus durs. Notons qu’à cette époque le cinema en couleur existait or le réalisateur a choisit de le faire en noir et blanc. Pour montrer plus l’authenticité ? Pour montrer encore plus les moments sombres du roman ? Ce film est devenu de plus en plus beau avec l’âge et son thème est malheureusement toujours d’actualité.
La Grande dépression sévit. Un camion surchargé avec à son bord la famille Toad au complète quitte la ferme d' Okhlama pour rejoindre la Californie , leur terre promise. Dans l'espoir de reconstruire une nouvelle vie ,grands parents , oncles et enfants endureront un épuisant voyage à travers déserts et périlleuses routes de campagne. Certains n'arriveront jamais à bon bord, mais pourtant une fois leur objectif atteint ce ne sera pas une terre idyllique qui s'offrira à eux mais une horde de paysans surendettés ,entassés dans de minuscules camps insalubres. Plus aucune euphorie dans cet exode misérable. John Ford , maitre des Western choisit d'interpréter cinématographiquement le célèbre roman de Steinbeck . Sa réalisation , bien que sans faute m'a sembler être fade et manquer de rythme. Utilisant de nombreux gros plans sur les visages et des éclairages intelligents il a su ne pas en faire de trop . Mais en essayant de transparaitre avec justesse les atmosphères pesantes et déplorables du livre , il n'a réussi à aller à l'essentiel . Ainsi la révolte profonde et puissante du livre se révèle être simpliste .
Pourtant le contexte de l'histoire bien que manquant cruellement de teneur aurait pu permettre un ton dramatique plus poussé. En effet les personnages parfaitement incarnés par de talentueux acteurs arrivent à captiver le lecteur. On regrettera tout de même le manque d'analyse sur certains membres de la famille. Henry Fonda est époustouflant dans son rôle de chef de la résistance. Sa mère attachante apporte un ton plus pathétique et sa fille enceinte incarne l'espoir de la naissance au milieu de la pauvreté omniprésente. Sans réellement surjoués , les acteurs apportent du charisme à ce film malheureusement mal exploité par John Ford.
En dehors de cela , il faut souligner l'aspect moderne du film. John Ford , hésitant par moment arrive tout de même à transcrire avec une simplicité presque poétique l'arrivée du ère nouvelle qui marquera la société. Celui-ci choisit de montrer ce changement non comme un progrès mais comme une source de souffrance endossés par les délaissés.
En conclusion , ce film souffrant d'une certaine lenteur n'est pas mauvais en soi. La performance cinématographique de John Ford est à applaudir mais la critique du livre sur la pauvreté et misère n'a pas su se retrouver dans le film. Ainsi , les raisins de la colère, bien qu'appétissants me laissèrent un peu sur ma faim.
In the 30's,after four years of imprisonment, Henry fonda in the role of Tom joad, comes back in his farm and his family. An economic crisis is felt in the United States and the banks confiscate the peasants lands. So, Tom Joad and his family take the road of California in search of employment. But the way is long and there are many obstacles, the grand fathers die of tiredness and despair during the travel. It is necessary to fight to survive and the corrupted police force does'nt facilitate the spot.
«The Grapes of Wrath " shows us the evolution of a society which leaves a traditional world to become a modern world. In the scenes turned in the urban environments, John Ford shows the poverty of the Joad family which has only one old truck dilapidated to travel. The townsmen reject them and by extention reject the poverty of the rural world. We can see that the modern cars hustle the Joad. At the beginning of the film, Machines destroy all, on their passage, while the peasants looked powerless who see that their there land are savagely destroyed, these grounds, where they always lived and where some of their generations followed one another. There are evidences of the injustices which touched the people that the modernity deserts. At the end of the film, Tom Joad becomes aware of the role which he must play to help the people in the need. And he announces to his mother that he will fight and face as a recluse, leaving his family for their security. The family joad, "partially break up" continue her way the wing of the pillar of this family , Ma Joad, the mother.
The novel appears in bookshops in 1939, and its adapted to the cinema by John Ford. The film appears on the screens in March 1940; it is a great success and gains two Oscars. Turning begins in Oklahoma to finish in California. The main part of the sequences is turned in natural environments presenting us splendid sites. John Ford