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Un visiteur
5,0
Publiée le 8 mars 2013
"Les Raisins de la colère"; monument du 7ème art et accessoirement film phare dans la filmographie de John Ford. Tout d'abord il faut le replacer dans son contexte: la période noire de la Grande Dépression américaine (débutant avec la crise de 1929), où le chômage et la misère était un véritable fléau. Et dire que le film a été tourné en 1940, très peu de temps après cette période en somme, c'est dire si les souvenirs de cette époque devaient être encore vivaces dans les mémoires. C'est donc l'histoire du voyage tortueux d'une honnête famille qui, comme beaucoup se retrouve chassée de ses terres. Ils s'en vont donc vers la Californie dans l'espoir d'une vie meilleure - croient-ils. Les personnages sont pittoresques, de braves gens, pauvres en biens mais riches de coeur et d'âme. D'ailleurs la mentalité de cette génération est très bien dépeinte, ce sont des gens endurcis, forts de caractère avec un immense respect pour les liens familiaux, on s'en rend compte par exemple à travers les deuils qu'ils subissent outre la misère qu'ils endurent. L'un des points forts du film c'est que le cinéaste ne tombe jamais dans l'apitoiement ou le pathos, il reflète juste la dure réalité sans détour. Le scénario est très bon, la lumière étant mise sur les sentiments des membres de la famille Joad, en particulier Tom. Le casting est impeccable, Henry Fonda dans l'un de ses meilleurs rôles, il livre une interprétation intimiste, magistrale. Jane Darwell et John Carradine le secondent. C'est surtout un film riche en émotions; la tristesse, la mélancolie mais aussi l'espoir. En bref c'est un film humain, un grand film.
un véritable chef d'œuvre, abordant avec sincérité le sujet difficile de la pauvreté et de la misère qu'elle engendre. Tres touchant et réaliste quant a la difficulté de la vie de ces pauvres gens qui ont beau avoir tout les rêves du monde, de l'ambition et de l'espoir mais que tout ca n'est rien par rapport a un travail et a de l'argent. Une philosophie plus qu'intéressante de la part de tout les personnages de tout bords, et encore une fois j'insiste sur cet aspect réaliste et franc qu'a ce formidable film. Bénéficiant d'une mise en scène et un scenario d'une extrême qualité, "the Grapes of Wrath appartient a la catégorie des immortels classiques du cinéma qui éternellement seront vu et revus par les plus fidèles cinéphiles, sans jamais prendre une ride. Et alors naturellement il faut souligner l'interprétation magistrale de son rôle par l'un des plus grands acteurs que le cinéma ai connu ... Monsieur Henry Fonda ! Un film simplement immense et très marquant.
Un grand classique du cinéma, tout y est réussi l'histoire subliment triste. Beaucoup de thèmes, l'injustice, la solidarité, la pauvreté, l'exploitation (quasi esclavages) des ouvriers. Des beaux décors, Henry Fonda dans un de ses plus beaux rôles (j'adore cet acteur). Le seul truc qui a vieillit c'est l'image 70 ans tout de même.
Tout l'humanisme de Ford qui adapte Steinbeck et nous raconte l'histoire, l'exode d'une famille en quete d'un monde meilleur et d'un peu d'humanité, un immense film qui va droit au coeur.
John Ford nous offre une admirable adaptation du chef d'œuvre de Steinbeck, Henri Fonda est égal à lui même, grandiose. Un film qui sert la cause des travailleurs et nous amène à souhaiter l'émancipation radicale du prolétariat, trop longtemps exploité. Un film qui est donc encore d'actualité, qui s'est même bonifié avec l'âge, tout comme l'œuvre géniale de Steinbeck et son trop méconnu "In Dubious Battle". Les masses laborieuses du monde entier devraient avoir vu ce film.
Un film puissant, émouvant, passionnant. Le mythique John Ford est resté très fidèle au roman du même nom de John Steinbeck. La mise en scène est efficace et les différentes prestations sont très bonnes avec une mention spéciale pour un Henry Fonda plus charismatique et survolté que jamais. Cependant, la véritable force de The Grapes Of Wrath provient de son scénario qui nous raconte une histoire bouleversante : celle des paysans expulsés de leur propre champ au profit de la mécanisation de l'agriculture. Le film met en évidence les inégalités sociales, la cruauté envers ses familles démunies qui se battent corps et âmes pour survivre. Un incontournable du genre. A voir et à lire.
Un peu déçu par cette adaptation du roman de Steinbeck dont j’avais gardé un souvenir impérissable : pendant la grande dépression, l’émigration épique via la 66 d’une famille d’honnêtes métayers lâchés par les banques vers la Californie, terre promise qui se révèlera bien aride. S’il n’y a pas le souffle du livre, le film n’en reste pas moins bien fait, fidèle et passionnant.
Un grand classique du cinéma américain et du road movie. l'histoire de Steinbeck est admirablement bien retranscrite dans ce film bien filmés et intéressant à étudier plus en détails.
Après "Douze hommes en colère" et "L'étrange accident", Henry Fonda continue a incarner à la perfection : l'homme qui est prêt a risquer sa vie contre l'injustice. S'inspirant du livre de Steinbeck, "Les raisins de la colère" retrace l'histoire de la suite à la crise de 29 ou des paysans Américains sont obligés de quitter leur domicile pour une vie meilleure. La thèse se base bien sur l'espoir et le courage humain. Et la progression renvoie au passage biblique : "L'exode vers la terre promise". Excellent film malgré quelques longueurs, ce qui empêche l'oeuvre de nous prendre aux tripes. Dommage mais bon, c'est une réalisation de 1940 après tout.
Voici le film sur la grande dépression entre colère et ennui, l'exode rural massif, la misère dans toute sa misère et le début (ou plutôt) le retour à l'exploitation des pauvres, traités comme du bétail et de la main d'oeuvre bon marché bonne à tout et corvéable à merci.
Sur ce point, sur ces points, le film fait mouche et résonne étrangement de façon inquiétante à notre époque très contemporaine dans laquelle la crise (et la dépression -non la "récession" pardon) fait reculer insidieusement les acquis sociaux acquis de haute lutte au nom de l'emploi sécurisé très hypothétique... mais qui produit de plus en plus de "charettes" (je pars toujours après le patron vers 22h30, ça me permettra d'éviter la prochaine charette... enfin je crois !).
On en est bien sûr pas (encore) à ces camps de travail improvisés révoltants que l'on voit dans le film, similaires à certaines "usines-prisons" en Chine mais tout de même !... si même chez les communistes, le servage est monnaie courante, alors tout est foutu. Allez on se repasse un coup de Sardou "Vladimir Ilitch réveille-toi" avec un ballon de rouge pour faire passer -en braillant l'Internationale...
La nostalgie alarmiste étant passée et le retour au politiquement correct étant revenu, la colère étouffée (dans l'oeuf), le film de John Ford assurément bien réalisé s'avère néanmoins très pataud et très lent. Il tire logiquement sur la corde sensible mais de façon répétée et exagérée, une sorte de Zola à l'américaine mais tout au premier degré, toujours.
On se prend donc au jeu de l'avance rapide pour ne pas s'endormir entre les quelques scènes frappantes qui ne manquent pas de faire bondir à chaque fois. Pour nos camarades, une version expurgée et abrégée d'une heure trente sera indispensable.
Un classique qui a tout de même vieilli, notamment par sa vision un peu manichéenne. De bonnes performances d'acteur. À regarder avec Papy et Mamy (s'ils sont toujours là...).
Les Raisins de La Colère suit Sur La Piste des Mohawk qui lui suit Vers Sa Destinée. Quelle période pour John Ford! Des films historiques, qui racontent l'histoire des USA, telle que souhaitée par John Ford, vue et perçue par des individus simples. Et les trois avec Henry Fonda.
Ce qui marque l'esprit à la vision de ces raisins de la colère, ce n'est pas tant l'histoire et le sujet, dur, mais la beauté plastique du film, les cadrages, en particulier dans les plans moyens et plans d'ensemble. Bien sûr, cette histoire de pauvres qui immigrent pour trouver du travail et pour pouvoir vivre reste une préoccupation et un sujet contemporain, factuellement et malheureusement, quatre-vingts ans après (pour le film), cent ans après pour l'histoire diégétique. Ici nous suivons les périples d'une famille de fermier a qui l'on retire sa ferme, vers d'hypothétiques possibilités de travail, et comment ils sont exploités. John Ford se concentre sur la famille, ses individus, et tous ceux qui la modifient négativement, c'est-à-dire ceux qui les exploitent, de force, les réduit en esclavage. John Ford évite l'ultra larmoyant en se centrant sur le personnage d'Henry Fonda, qui est en quelque sort le point de vue du spectateur qui découvre, et qui comprend progressivement comment les gens comme eux se font exploiter.
Le film et le scénario montrent bien en permanence l'état de paria et l'embarras que suscitent ces pauvres et ces immigrés: la scène des bombons dans le magasin, spoiler: ou alors avec Ward Bond, policier de même origine qui les repoussent aussi .
Qu'on le veuille ou non... Ce film a quand même sacrément vieilli ! Malgrès un jeu assez bon de la part de ses acteurs, la lenteur de la réalisation ne fait plus effet aujourd'hui, on finit par s'ennuyer durant certaines scènes ! Le choix de faire des plans sombre durant la grande majorité du film fait mal aux yeux quand un plan plus claire fait le contraste ! Cependant, on suit bien cette famille de Okies dans leur folle péripétie vers l'ouest, a bord de leur voiture tenant par miracle, et au début les papy-mamie m'ont bien fait rire ! John Ford s'avère être un bon réalisateur, mais je n'ai pas du tout accroché...
Bref, assez ennuyant. A voir pour intérêt historique.
Une adaptation bien différente du roman, une certaine longueur est palpable mais le parti pris est intéressant, les acteurs convaincants. A voir au moins une fois pour découvrir la grande dépression des années 30. Le réalisateur aurait pu être plus démonstratif sans entrer dans le pathos mais cette période de l'histoire des Etats-unis fut terrible, grèves, famines, chômage. Un peu trop gentillet au final.