Avis sur Dead Leaves

Grosse grosse tuerie de ma life... J'ai vu ce que j'appelle un "ODANI" ( objet dessin animé non identifié ), produit par le studio Production I.G à qui vous devait Ghost in the shell et Blood: The Last Vampire, donc pas n'importe quoi. Après tout ce que j'ai pu voir jusqu'à présent, difficile de trouver des références ou inspirations pour Dead Leaves, mais en gros cela donne énormément un air de comics américain complètement déjanté du genre Lobo, ou bien encore du film Cool World by Ralph Bakshi, et également de la série culte Beavis et Butt-Head avec un ultra zest de folie exemplaire de Bob l'éponge. Certains trouveront à dire que c'est parfois illisible, cependant Dead Leaves est un des dessins animés des plus frapper, cingler, dérangeant, hypnotique, grossier, sans tabou, sauvage, sexuelle que j'ai pu voir et je pèse mes mots. J'adhère complètement, c'est l'histoire de Retro & Pandy (un garçon et une fille) se retrouvent nus et sans mémoire, et on les envoient en prison nommée Dead Leaves sur la lune et là ils vont s'enfuir. Ca va à tambour battant, c'est non-stop pur action, ils extériorisent des textes à s'en éclater le bide, des scènes mémorables comme quand Retro se tape Pandy en cellule et Pandy tombe enceinte et ensuite accouche d'un enfant qui grandit à une vitesse folle mais aussi qui vieillit et meurs, trop culte. Ce sont tous des cyborgs ou clone on sait pas trop, c'est ce qui fait le charme. Pandy est une héroïne qui rentre définitivement dans mon cahier des nanas des plus guerrières et bandantes de l'histoire de l'animation.

Manga completement barré, de l'action non stop avec un style épileptique. 500000 balles de fusils sont tirées, 5000 cadavres, des couleurs partout, du cul, du gore et du graveleux. Un seul mot : JUBILATOIRE.

Il s'agit d'un film de 52 minutes totalement barré de A à Z.
Il n'y a pas vraiment de scénarios, seulement un délire pas vraiment communicatif, où deux voyous mutants vont mettre à feu et à sang une prison de haute sécurité sur la Lune.
Alertons les épileptiques, ce film n'est pas à regarder sous peine de crises.
On ne compte plus les fusillades irréalistes où des millions de balles sont tirées, les explosions et autres déchiquetage de mutants, le héros gesticulant tellement qu'on n'est plus être capable de le suivre à l'écran, etc.
Du grand n'importe quoi pendant 50 minutes, on est soulagé quand ça s'arrête...

C'est le genre de film où on a l'impression que ça sort d'absolument nul part et qui nous ravage le cerveau en profondeur, c'est comme si le réalisateur et toute sa famille faisaient une orgie incestueuse dans notre cerveau pendant toute la durée du film, ça se regarde la langue pendue sans réellement saisir la portée de ce que l'on est entrain de regarder.
Le film place son spectateur dans un état entre la léthargie et la crise d'épilepsie et assiste à un viol caractérisé de ses neurones restant.
C'est un film ultra dynamique, peut-être même trop, rien ne l'arrête, et pendant une petite heure plus rien n'a de sens, on est comme perdu dans un univers graphique vraiment soigné, qui fait très bande dessinée, où tout va à 100 à l'heure et on se retrouve complètement perdu.
D'ailleurs je ne suis pas certain d'avoir suivi grand chose tant ça allait vite, et les lire les sous titres pouvait même s'avérer difficile vu que les couleurs flashaient dans tous les sens en arrière plan.
Le film arrive dans sa surenchère à être quand même foutrement jouissif dans son délire jusqu'auboutiste, mais je dirai qu'en fait cette surenchère tue parfois la jouissance à cause du montage épileptique l'action s'embrouille parfois un peu trop, et les combats omniprésents perdent en classe par moments et en clarté.
En tous cas c'est un film très amusant, vraiment fun, et surtout complètement con et décalé, ça vaut très largement le détour et la migraine qu'on peut se taper à la fin du film.

Épileptique et malade, un design ultra original avec des couleurs qui flashent dans tous les sens, de la violence et du sexe, on arrive à la fin avec les yeux qui picotent et un sourire béat aux lèvres. Que c'était bon!

De l'action non stop, des personnages déjanté et complètement décalé le tout avec un design charmant... sans oublier le plus important, le côté WTF ?! Voila les ingrédients pour obtenir le film d'animation Dead Leaves, sorti en 2004, auquel on s'accroche directement si vous êtes un minimum ouvert d'esprit et que vous aimez les situations rocambolesques. Scénaristiquement parlant, c'est très simple et sans grosse prise de tête malgré ma petite déception quant à la métaphore sur les chenilles qui me semble inutile. Au niveau de la réalisation ; l'animation est fluide et le charadesign est très particulier, en passant par notre héros à la tête d'ordinateur (Rétro) jusqu'à Chinko armé de sa "foreuse" (quel délire !). Ce bijou tout droit venu des studios Gainax est à voir absolument ! L'univers loufoque, les personnages mythiques et le style distingué donne à ce court-métrage (40 min sans compter les crédits) toute son originalité.

Un film d'animation géniale qui devient de moins en moins originale dans la durée (la fin est merdique). Mais il faut avouer qu'il vaut le coup d'oeuil autant pour le style graphique que pour l'univers singulier de l'auteur.

Un univers futuriste déjanté et violent, un rythme de marteau piqueur ainsi que des graphismes singuliers aux couleurs psychédéliques font de ce dessin animé un petit ovni venu du Japon.
A ne pas rater pour les amateurs de Tetsuo !