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nicocou
39 critiques
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4,0
Publiée le 18 octobre 2008
C'est un film original, composé de 3 courts métrage qui traitent de sujets pas vus et qui auraient pu faire à chaque fois un film entier. Pour autant ils sont bien traités, tous dans un style différent, ce qui fait que l'on a le sentiment en sortant d'avoir vu 3 films plutôt qu'un. 3 histoires donc, ayant en commun une seule chose le lieu : Tokyo. Et encore, un Tokyo étroit, pas très propre et un peu délabré dans le premier, un Tokyo nettement plus luxueux et sérieux dans le second et un Tokyo vide dans le dernier. Les 3 tableaux sont très différents et sont tous très bien équilibrés dans le sens que chacun raconte une histoire dans laquelle on a suffisamment de temps pour s'immerger. Ce sont tous des fictions. Ma préférence va au second suivi de près par le premier et le dernier. A voir !
Il s'agit d'un film a sketches plutot fantastique. Chacun des realisateyrs devait filmer sa vision de Tokyo.Au final cela donne tros courts metrages differents plus ou moin bon.Le premier segment,celui de Gondry,est poetique et chiant.Le second,celui de Carax,est une petite merveille qui meriterait un quatre a lui tout seul.Le dernier,celui de Joon-Ho bong,aurait ete mieux pour un long metrage et donne une impression d'inachevé. Plus un film pour dvd que pour le cinema.
Pour surprendre, ça surprend! Mais il faut avouer que ce film surprend agréablement, même si parfois on peut être quelque peu décontenancé. Les trois histoires sont aussi imprévisibles les unes que les autres. Cela nous change du cinéma dit "classique" et il en reste qu'en sortant de la salle j'étais personnellement satisfait par cette expérience.
Un expérimental assez attendu à Cannes. On reste vraiment dans l'expérimental avec ce joli triptique urbain franco-nippon. Entre la poésie de Gondry et la poésie du cinéma japonnais. Dommage pour l'issue grossière de la fin.
Le meilleur film a sketchs que j’ai vus depuis longtemps.J'hésite presque a retirer l'étiquette "a sketchs" tellement cela me semble le plus cohérent et inventif des tous les films «entiers» vu depuis quelque temps. Faut dire que je vais surtout voir du cinéma Coréen ou japonais pour la qualité et l’inventivité de leurs scénarii. Je partais avec un a priori négatif pour Carax-Lavant me demandant s'ils pouvaient encore faire du cinéma, Un a priori favorable pour la poésie de Gondry Et la joie de retrouver une vision coréenne du japon par le réalisateur génial de Host. Le résultat un plaisir TRIcuplé, une réussite. Gondry fait une ouverture parfaite sur la non-vie à TOKYO et bascule dans une dimension merveilleuse que lui seul sait atteindre. Carax fait un cinéma décoiffant sur la peur dans la mégalopole et bascule dans un burlesque plus inquiétant (merci pur le n° de JF Balmer, et la vision du journal télévisé local) Bong Joon-Ho clôture en nous parlant de solitude et d’amour et de solitude. Reste le mystère comment ont-ils convaincu les producteurs japonais?
A Tokyo, n'ayez pas peur de la folie. La capitale japonaise métamorphosée par deux Français et un Coréen dévoile un visage peu commun. On met du temps à trouver la patte de Michel Gondry, mais elle arrive finalement en même temps que la chaise. Très gondrien. Mais, le plus drôle, c'est le Merde de Leos Carax. Cette chose absurde qui sort des égouts et terrorise la ville décroche des sourires au spectateur. Le film de Joon-ho Bong est sensiblement plus asiatique que les autres. Ces trois visions complètement décalées sont très agréables. L'association des trois parties dans un même film marche très bien.
- Un Gondry fidèle à lui-même, c'est à dire bricolo, qui part un peu dans tous les sens, et qui donne l'impression à la fin de ne pas avoir pu vraiment aller au fond de son sujet. Le divertissement reste agréable. - Ensuite, on a droit à "Merde", film qui s'insère péniblement dans le triptyque, ce conte farfelu d'un être entre "Frankeinstein" et "L'étranger" empruntant trop à des références occidentales. Au final le film hésite entre délire personnel et tentative d'y insérer un peu en catastrophe une satyre de la société nippone, mais sans grande cohérence. - Le troisième court métrage est un conte nous plongeant dans la vie d'un ermite habitant Tokyo, et dont les habitudes sont sur le point de basculer. Pas d'esbrouffes dans celui-ci, pas de zone d'ombres, ce film éclatant est celui qui je pense se rapproche plus de ce qu'on peut s'imaginer du Japon, avec sa minutie, ses symboles (la place importante du regard), son introspection, ses craintes.
je m'attendais pas à ce qu'il soit si bien. c'est allé largement au-dessus de mes espérances. recommandé. pis Gondry, le monde serait perdu sans lui!!! j'espère ne pas tomber là-bas sur la créature des égoûts!!!!
Film catastrophique, mise à part peut être le gentillet court métrage de Gondry. Quasiment aucun rapport avec Tokyo. Leos Carax fait son intéressant mais ne parvient pas à nous intéresser. Très pédant. Plein de poncifs. Nul. Vraiment à éviter. Difficile à supporter.
Trois scénarios surprenant et une esthétique agréable avec de bons acteurs, voilà ce que je retiens de Tokyo ! Un film qui s'égare du cinéma d'aujourd'hui, souvent trop commun, et cela le rend vraiment plaisant et surtout unique ! Donc trois moyens métrages a voir si ce n'est déjà fait !