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Un visiteur
4,0
Publiée le 24 octobre 2008
Sur les trois courts métrages, l'un est un chef d'œuvre: celui de Bongjoon ho, l'un est plutôt bon: celui de Gondry, l'un est carrément raté: celui de Carax. A voir, rien que pour Gondry et Bongjoon Ho.
Caractérisons ce "film": un triptyque audacieux, original, jubilatoire et poétique. Voir Tokyo à travers trois prismes différents, rire et frémir, se moquer et trembler, toute une palette d'émotions servies par des caméras d'or. Palme d'or au Merde de Léos Carax (Denis Lavant excellent!), qui m'a fait mourir de rire avec un véritable fond critique et jubilatoire. Ce que le cinéma offre de mieux!
Super film , avec en point d'orgue "Merde" le deuxiéme moyen métrage de Léos CARAX avec des Denis LAVANT et Jean-François BALMER au sommet . Le premier est trés bon , le troisiéme excellent .
J’ai moins aimé le deuxième (qui en voulant « faire auteur » tombe rapidement dans le grotesque) de ces trois court-métrages mais chacun de ces trois film offre une réflexion intéressante et assez critique envers la société japonaise, notamment sur ce qu’elle a de pire : sa tendance à l’exclusion impitoyable des étrangers (mais aussi de tout ce qui est étranger à sa culture).
Trois réalisateurs différents pour les trois sketches du film "Tokyo": M.Gondry d'abord,dans Interior Design, nous montre un jeune couple qui peine à trouver ses repères dans cette ville peu hospitalière;la jeune femme,indécise,a le sentiment diffus de perdre le contrôle de sa vie : vision quelque peu surréaliste et plutôt réussie. Autre réalisateur,autre vision de Tokyo,avec "Merde" de Leos Carax et sa créature venue des égouts,prête à tout détruire :Créée par l'homme qui la rejette,elle prend le pouvoir de façon anarchique;Denis Lavant dans ce rôle,fait une remarquable prestation, "innocent" et répugnant à la fois.Enfin,c'est la vision d'une ville désertée que nous donne Bong,avec des hommes repliés sur eux-mêmes et s'excluant du monde par peur de l'autre.Une grande cohérence,donc,dans ces trois visions de la mégapole.Cinéma original et intrigant...
Trois courts métrages de trois réalisateurs différents. Le premier "Interior Design" est plutôt intéressant, bien réalisé, notamment dans sa dernière partie, mais ce court métrage de Gondry reste plutôt anecdotique. On enchaîne donc avec "Merde" de Leos Carax. Alors d'accord c'est sans doute le plus innovant, le plus critique, et donc le plus risqué. Mais ça n'en fait pas pour autant un bon court métrage pour plusieurs raisons. Peu d'idée de cinéma, des acteurs qui surjouent et le propos nébuleux devient vite lourd. Mon véritable coup de coeur reste le dernier court de ce film "Shaking Tokyo" réalisé par Bong Joon Ho cinéaste Coréen auteur de The Host et Memories of Murder. Ce court propose une mise en scène superbe, d'une fluidité exemplaire dans un espace pourtant exiguë. Deux personnages très touchant et une vision de Tokyo vraiment dérangeante. Au final trois court métrage plus ou moins réussi mais le segment de Bong est clairement au dessus.
L'inévitable "trois réalisateurs nous donnent chacun leur vision personnelle d'un sujet"... Ici Tokyo. Michel avait flashé sur le nom de Michel Gondry, et de fait son petit opus "Interior Design" était sans doute le plus réussi des 3. Même si l'acteur masculin était très agité, superficiel et peu crédible, l'histoire de ces deux jeunes débarqués à la capitale avec tous leurs rêves et le récit implacable de leurs désenchantements était bien tournée. J'ai aussi beaucoup aimé le thème du dernier, cette histoire d'hikikomori, traitée avec gravité et un certain humour. Mais la fin en fleurette à l'eau de rose, sur fond de tremblements de terre à répétition, m'a un peu déçue. Mais, lorsque Michel a déclaré avant de partir d'un ton péremptoire, "quand il y a 3 réalisateurs, y a forcément un ratage", je l'ai vertement tansé en lui reprochant son pessimisme... "non, il y a forcément une réussite"... Pourtant il avait raison car le ratage c'était ici le film totalement absurde de Léo Carax, Merde. Cette stupide histoire de créature des égouts posée là comme un cheveu sur la soupe, a gâché l'ensemble du brouet, et a rendu le potage ingeste. Dommage
Il est difficile de juger de juger de façon uniforme un film à sketch, puisque son contenu en fait quelque chose de facilement inégale, que ce soit dans la qualité ou dans la correspondance de certains court-métrages avec nos goûts. Mais pour ce film-là, chaque court-métrage m'a été d'un visionnage agréable, chacun ayant un ton visuel et narratif propre. Celui de Gondry, bien qu'un peu déprimant au milieu, a une fin vraiment géniale qui colle superbement à son style. Malgré sa conclusion, c'est le plus réaliste des trois dans sa vision de Tokyo. Le personnage central est attachant et on lui souhaite bien du bonheur. Celui de Carax a un point de vu particulièrement large, adoptant le point de vue du Japon entier, avec un ton oscillant entre un réalisme tragique et un irréalisme comique, avec une fin particulièrement ambigu. La critique sociale sous-jacente est à la fois hilarante et angoissante (jusqu'où va la crédulité de la masse ?). Les 2 personnages principaux sont génialement bizarres, à tel point qu'on peut avaler le fait que l'avocat puisse comprendre Merde. La troisième histoire détonne complétement, on suit complétement le personnage principal avec sa voix off. Le film ne veut aucun repère concret, on est déjà dans un univers fantastique qui est pourtant critique et c'est le seul court-métrage qui a un objectif concret (retrouver la livreuse de pizza), ce qui amène à une fin que je trouve très belle. Pour ce qui est du style du réalisateur, on retrouve le ton peut précis des films de Bong Joon-Ho, oscillant entre l'inquiétant ,le comique, le tragique, la romantisme, etc. En résumé, Tokyo! est un film qui fait appel à notre souplesse intellectuel qui, si on fait un effort, nous offre une pépite dans son genre.
Pour moi l'un des petits bijoux de l'année passée!!3 films courts par 3 réalisateurs aux univers différents mais qui se rejoignent dans la singularité (Carax Gondry et Bong). 3 contes modernes, surréalistes et poétiques qui font sourire mais nous jettent aussi au visage les maux de notre époque: solitude, peur, traditions ancrées et modernisation à outrance. Tokyo en toile de fond ne devient plus qu'un prétexte et pourrait être n'importe quelle mégalopole. Une petite préférence pour le Merde de Carax...Inclassable...
Film composé de 3 moyens, dont 2 de réalisateurs français. Intéressant, mais irrégulier, on ne voit pas assez Tokyo, dommage. Bonnes idées quand même..
3 courts métrages étranges sur Tokyo. Le premier de Gondry nous rappelle qu'avec un thème impose, le réalisateur français est capable de filmer magnifiquement et avec toute la créativité qui le caractérise. Toujours aussi onirique mais toujours aussi bon. Leos Carax se barre lui dans une histoire absurde et noire, dont on a peine a comprendre la portée et le rapport direct avec la ville de Tokyo. Enfin le dernier de Joon-ho Bong est un pur chef-d'œuvre, qui justifierait à lui seul de voir ce Tokyo! Basé sur l'histoire d'un hikikomori qui tombe amoureux en croisant par erreur le regard d'un livreuse, le court est un délice de finesse dans l'image et dans la mise en scène. Bref, au fond assez cohérent et bien mené, Tokyo! est un film fortement conseillé.
On ne peut pas être totalement enthousiasmé par ce genre de films parcqu'il est trop expérimental, un ovni parmi les films! Trois histoires, trois petits films et trois regards sur une ville envoutante et déroutante devant l'écran comme en vrai. Le film nous plonge dans l'esprit japonais et l'esprit de Tokyo... c'est sur il donne envie d'y retourner pour qui y est déjà allé.