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ferdinand75
548 abonnés
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2,5
Publiée le 22 novembre 2008
Le plaisir de retrouver Carax. Une belle mise en scène avec son acteur fétiche Lavant, qui est excellent. Un thème fasntastique d'un monstre souterrain,qui vient nargué les sociétés modernes une sorte de fable imaginaire,de satire sociale mais magistralement filmée. On retrouve bien le portentiel énorme de Carax. Les 2 autres courts métrages sont aussi de bonnes moutures. Se laiise voir avec plaisir.
Doux euphémisme que de parler de déception devant ce projet alléchant sur le papier qu’était Tokyo. Une ville que j’adore, des cinéastes inspirés et des pitchs scénaristiques qui titillent. Bien installé dans mon fauteuil, je savoure à l’avance. Une heure trente plus tard, je suis nettement plus mitigé, la ville étant glauquifiée à souhait par des réalisateurs finalement bien peu inspirés qui n’ont pas su transformer des idées en histoire. Le court-métrage est un format casse-gueule par excellence, et Carax, Joon Ho Bong et dans une moindre mesure, Gondry, se sont plantés. Passons sous silence la Merde de Carax (jamais film aura aussi bien porté son nom) pour constater que le cinéaste coréen nous livre 30 minutes d’ennui, malgré quelques bonnes idées de mise en scène. L’histoire est creuse et surtout dénuée d’émotions. Michel Gondry quant à lui, nous livre un Interior Design à court de souffle, avec un casting particulièrement mauvais, mais qui nous délivre quelques scènes sympathiques à sa toute fin. Comme à chaque fois pour des films de ce type, l’ensemble est bancal et inégal, et on ressort de la salle avec la désagréable impression d’être tombé dans un piège à bobo, les critiques ciné ayant particulièrement bien posé les appâts. Mieux vaut donc se souvenir de Joon Ho Bong et de Gondry pour leurs magnifiques longs-métrages, The Host ou encore Be Kind Rewind, et leur pardonner ce bœuf d’un soir. Quant à Carax…
L'attirance pour la péninsule nippone et sa capitale est surement la seule raison qui pousse les spectateurs à rester dans la salle jusqu'à la fin. Le film veut être à l'image de Tokyo, moderne, exentrique et intriguant. C'est à ce jeu là qu'on se retrouve avec un court métrage qui porte bien son nom: Merde. Lourd et lent comme un soumotori, il nous inflige une longue séance de torture à coup d'onomatopées à ralonges. Leos Carax plombe véritablement les deux autres courts métrages, qui même si ils ne sont pas des chefs d'oeuvres ont le méritent de nous montrer autres choses q'un dialogue interminable et incompréhensible. Si vous voulez voir un petit bout de Japon, allez plutôt manger des sushis, car ici, on frôle l'indigestion.
Je suis allé "Tokyo !" sans savoir que c'était un collectif de 3 court-métrages, voyant le nom Michel Gondry en tête d'affiche, et que j'aime toujours ce qu'il fait. Les thèmes abordés restent assez libres d'interprétation, les messages multiples. Je retiendrai particulièrement le 3ème film, qui présente la vie d'un hikikomori, un homme qui s'est coupé de tout contact avec le monde... C'est ce que j'appelle du super ciné, avec un Gondry toujours autant bricoleur/scout/mac gyver et des réalisateurs comme lui, amoureux du détail et sachant conter une histoire. g-é-n-i-a-l.
Un premier et un troisième court métrage réussis. D'un côté, une sorte de fiction socio-urbaine sur les aléas de la vie à Tokyo (qui vont de paire avec les etats d'âme de l'actrice principale), de l'autre une vision très moderne de la vie d'ermite (et toutes ses joies).
Au milieu, une façon bien trop futile et facile dedénoncer le comportement abjecte d'une population qui à l'image de sa société se pose en victime face à une 'menace' venue de l'extérieur. tout ça avant de nous faire comprendre qu'en fait, le grand vilain n'est pas celui que l'on croit; finalement les roles sont inversés, le méchant devient le gentil, les gentils le méchant. Comprenez que l'image de Tokyo est celle d'une ville de l'avenir, la cité de demain, ce qui inclut donc le citadin du futur, incluant son attitude, son comportement. Voilà où tout ça nous mène: les tokyoites -et par extension, la population d'aujourd'hui et de demain- sont incapables de se comporter dignement et d'intégrer un être humain étrangé à toute société moderne. DONC, au lieu de l'aider à s'insérer au sein d'une ville, l'homme (...qui vit dans les bas-fonds de la ville, ben tiens!!) se retrouve persécuté, ciblé et fini par devenir une victime. D'où les clichés littéraires et ceux à l'arrache tirés avec le portable des malheureuses vicitmes lorsque le monstre sort de ses souterrains, qui sont bien sur retransmis aux télés du monde entier. Une bête de foire en somme. Façon Freaks, la technologie en plus.
Tout ça nous montre-il que la vanité, l'orgueil et le selfichisme seront les mots clés du monde de demain? un court métrage affligeant: une trame trop futile et "deja-vu"
Les 3 cours métrages, 3 grands réalisateurs, sont des œuvres qui transportent nos esprits dans des mondes métaphoriques que ce soit le drame du monde banal dans le premier, la fatalité de l'isolement dans le troisième et l'exagération médiatique du deuxième film. Evidemment il n'y a pas que ça dans ces films c'est beaucoup plus étendu que ça. Celui qui m'a le plus surpris et le plus questionné c'est celui de Leos Carax "Merde" qui nous montre un personnage qui a l'air fou et très étrange, même à la fin on ne sait pas ce qu'est cette chose, un démon, un membre d'une secte, un fou ou un génie. D'ailleurs les média ce posent aussi la question n'établissant que des théories toute aussi folles les unes que les autres (nous nous sommes surement questionné sur lui et ses origines en supposant des théories aussi folles que ces journalistes). Même si le premier film "Interior design" est pas mal, très métaphorique a la fin et le début est plutôt très social sur un jeune couple arrivant a Tokyo pour travailler mais leur périples ne ce passe pas bien pour une personne et ces cette personnes qui va lui arriver quelque chose d'original. indice : il ou elle se sent inutile. Le troisième est le moins prenant des trois car très lent mais il est loin d'être mauvais car il possède un message social a la fin très étrange. Les films restes très distrayants et curieux, a voir si vous cherché des œuvres bizarres qui peuvent vous surprendre (même avec l'apparition de clichés).
Très agréable ces 3 balades au sein de l'insolite Tokyo. Une sorte de rêverie instructive sur le monde nippon. Ces 3 moyens métrages se rejoignent dans leur puissance onirique. On peut après le premier segment reprocher à Gondry une misogynie mal dissimulée mais à la vision des 2 suivants, on comprend que Gondry se devait d'introduire de la folie à sa dénonciation de la crise du logement à Tokyo. Cette folie a peut être l'air misogyne mais n'existe pas dans ce but mais bien dans un but de cohérence avec à la fois l'univers de Gondry et les 2 films suivants. Tokyo! semble pouvoir être vu et revu inlassablement tant son imagerie est originale (surtout le segment de Carax) et sa poésie engageante. Cependant, une certaine torpeur peut s'installer au bout des 30 premières minutes de chacun des segments, comme une envie de ne pas voir le suivant. Pourtant, on sort satisfait de l'effort réalisé et très agréablement surpris. Il n'empêche le meilleur support pour ce film sera sans doute le DVD afin de pouvoir consommer les 3 films dans l'ordre voulu et comme des entités distinctes, affalé sur un canapé et en fumant un bon cigare. Le rêve.
Un ensemble convaincant quoique inégal... Non pas qu'un film soit réellement plus mauvais qu'un autre mais, forcément, on aura toujours un préféré. En l'occurrence, c'est "Merde" de Leos Carax qui est moins bien passé... Trop long, très décalé... Les deux autres films, bien plus poétiques et révélateurs quant à l'atmosphère tokyoïte, emportent, eux, mon adhésion.
Le film le plus décalé et bizarre que j'ai sûrement jamais vu, en particulier les deux dernières parties... le dénouement du premier est complètement inattendu mais c'est en cela qu'il est plaisant, quoiqu'un peu long vers la fin.
Agréable à voir donc, mais parfois on ne peut s'empêcher de lâcher un "WTF, only in Japan".
Un triptyque inspiré malheureusement assez inégal servi par trois grands noms de la réalisation. De l'ensemble de l'oeuvre se dégage un esthétisme certain ainsi qu'une indéniable originalité, cependant l'association des trois courts métrages n'est pas des plus évidentes. Le Michel Gondry, fidele à son auteur, est un brin décalé, sans toutefois plonger aux confins du loufoque, on reste donc un peu sur sa faim... "Merde" est un ovni provocateur mais dont la satyre point à peine sous les agaçantes longueurs qui ne mènent pas à grand chose. "Shaking Tokyo" enfin, le plus subtil des trois, clôt tout en finesse et non dits ce triptyque atypique qui nous rappelle par sa forme et son sujet l'excellent "Paris je t'aime"
Joon-ho Bong nous livre de nouveau après THE HOST, un pur moment de cinéma au travers sa nouvelle filmée en position 3 du long métrage TOKYO à découvrir pour lui. Comment ne pas s'émerveiller devant la fluidité et l'inventivité de sa réalisation et devant la finesse et l'intelligence de sa démonstration ?