Ce film d'animation espagnol au graphisme réussi est pourvu d'un scénario original, très bien écrit, drôle, et bourrés de clins d'oeil à l'époque des années 1950. Un bon divertissement.
Un dessin-animé vraiment drôle qui nous fait voyager dans un nouvel univers. Généralement ce sont toujours les extra-terrestres qui viennent sur notre terre dans le film, mais dans celui-ci les rôles sont inversés et c'est vraiment amusant. Je me suis régalée devant cette animation.
Un film d’animation amusant qui reprend les codes des films de séries b de science fiction des années 50 en inversant les rôles à savoir un astronaute dont l’arrivée sur une planète alien va causer peur et désordre. L’astronaute en question, un peu bas du front, sert à une critique de l’impérialisme américain et d’une forme d’inconséquence de ses actes. Le film est amusant pour les enfants mais n’oublie pas pour autant les parents, avec quelques clins d’œil assez sympa comme les chiens Alien. C’est un bon petit film familial.
Planète 51 (2010), titre faisant référence à la célèbre "Area 51" (base militaire Américaine), est un film d’animation bourré de références de films de science-fiction des années 50 à 2000, des célèbres Séries B en passant par quelques chefs d’œuvre (Le Jour où la Terre s'arrêta - 1951, La Guerre des Mondes - 1954, Alien - 1979, E.T. L'Extra-Terrestre - 1982 ou encore Wall·E - 2008) en passant même par quelques classiques du 7ème Art dont Chantons sous la pluie (1952). Les cinéphiles avertis se régaleront en devinant de quel film est tiré telle ou telle référence. Quant à l’idée de départ (faire passer les humains pour des envahisseurs et donc, des aliens, face aux vrais extra-terrestres) est originale et bien trouvée, si le scénario en lui-même n’a vraiment rien de palpitant, il a aussi tendance à s’essouffler et ne gardera notre attention que par le biais des nombreuses références cinématographiques et aussi grâce aux nombreux seconds rôles drôles et touchants comme ce mini robot collecteur d’échantillons (aux allures de Wall·E) ou encore cet espèce de canidé à l’apparence d’Alien.
Ah ça ! Elle était drôle la bande-annonce ! Comique visuel, références amusantes, principe du renversement des rôles alléchant… Si seulement les réalisateurs avaient témoigné des mêmes efforts pour l’ensemble de leur long-métrage ! Car oui, il s’agit bien de fainéantise ici, tant les situations, les créations visuelles et même les gags se révèlent au final tous creux et totalement dépassés. L’histoire est d’ailleurs si plan-plan qu’on s’endort facilement, priant même pour que cette platitude assez navrante en finisse au plus vite. Il faudra dire à ces chers jeunes gens d’Ilion Studios qui débarquent visiblement dans le cinéma que faire des films en images de synthèse c’est maintenant très banal, et que les succès de Dreamworks et de Pixar ne sont pas seulement dus qu’à une simple question d’attractivité visuelle. Bref, voilà bien un spectacle rasoir à éviter.