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soniadidierkmurgia
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2,5
Publiée le 21 septembre 2012
La comédie d’Alex Joffé en noir et blanc date de 1965. Volontairement sans doute, elle exhale un parfum des années 50. Le tout est assez naïf, se passant exclusivement dans une station de métro où un poinçonneur (qui siffle régulièrement la ritournelle de Gainsbourg) tout à la fois mélange de timidité et de rouerie tente de séduire sa jeune collègue en tentant de devenir un écrivain célèbre grâce au roman qu’il a concocté en imaginant un hold-up sur la rame qui transporte journellement la recette de la RATP. Déçu par l’indifférence des éditeurs, le romantique éconduit va devenir la proie d’un bandit de haut vol joué par un Paul Meurisse grandiose, dans la continuité assumée de la série des « Monocles ». Tout cela est un peu mou mais le jeu des deux acteurs épaulés par des seconds rôles de premier choix (Fresson, Carel ou Ceccaldi) compense cette faiblesse scénaristique. On se dit avec le temps qui passe que Bourvil avait à sa disposition une palette d’expressions très large qui lui permettait d’exprimer les sentiments les plus contrastés avec une rapidité d’exécution impressionnante. Paul Meurisse quant à lui était plus restreint dans son registre mais c’est un délice de voir un tel flegme au service d’une dérision que l’on ne rencontre plus guère de nos jours.
Si ce film avait été anglais, on aurait eu certainement le droit à une brillante comédie sociale du genre du génial "De l'or en barres". Mais ce film est français et on doit se contenter d'une comédie sans prétention hélàs. Et si la mise en scène est solide pour son côté technique, par contre le scénario est loin d'être à la hauteur par son manque d'ambition, par son côté très répétitif dans la première partie mais aussi par le fait que Bourvil se contente de reprendre son personnage benêt et honnête (cette dernière caractéristique le rend vite énervant !!!). Par contre, Paul Meurisse droit comme un piquet, l'humour pince-sans-rire et l'élégance est excellent comme toujours. Autrement, seule la fin un peu immorale rattrape aussi légèrement tout cela et donne un peu de piquant à une oeuvre qui promettait d'en avoir beaucoup plus. Gentiment oubliable.
On comprend rapidement pourquoi ce film n’a pas particulièrement marqué les esprits. Après une entame sur les chapeaux de roues, cette comédie bon enfant perd rapidement tout rythme et toute originalité, les moments de franche rigolade se faisant alors des plus rares. Difficile même de ne pas sombrer dans l’ennui. Pourtant, avec une distribution de haut niveau, des seconds rôles tenus par des comédiens de talent, on pouvait s’attendre à beaucoup mieux. Heureusement, Bourvil, décidément à l’aise dans les rôles de brave type, amène un peu de vigueur et un brin d’émotion dans cette pochade à oublier.
Enervé de voir son manuscrit refusé par les éditeurs à cause de l'invraisemblance de l'intrigue, Louis Bourdin, employé timide de la RATP, décide d'offrir son manuscrit à Filippi, un gangster notoire afin qu'il dévalise le convoi transportant l'argent de la RATP. Les choses se compliquent quand Filippi implique Bourdin de force dans l'opération. Cette comédie policière au scénario mêlant gags et quiproquos vaut surtout pour l'interprétation de Bourvil, excellent en homme naïf dépassé par les événements, et Paul Meurisse magistral en malfrat cynique et distingué. Un excellent moment.
la grosse caisse est un bon film de Alex Joffé. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, les acteurs comme Bourvil, Paul Meurisse et Françoise Deldick sont convaincants dans leurs rôles, le scénario est travaillé et le film est intéressant etc… Bref, c’est un bon divertissement…
Un poinçonneur de la RATP (Bourvil) a écrit un roman policier décrivant le vol de la recette du métro. Les éditeurs refusant le manuscrit, il le donne par dépit à des malfrats qui décident de réaliser l’opération. Deux points forts : le scénario, de Joffé lui-même, à la fois vraisemblable et machiavélique, et l’opposition entre l’employé naïf, à savoir Bourvil, et le gentleman cambrioleur, alias Paul Meurisse, qui vaut au spectateur quelques séquences savoureuses. Meurisse est parfait, Bourvil en fait un peu trop, mais le duo fonctionne. La réalisation hélas ne convient pas, car beaucoup trop lente et répétitive (exercice : compter le nombre de fois où l’on voit arriver un métro à la station « quai de la râpée »). La première partie, semée de naïveté et de lieux communs, est assommante, et pourrait être réduite de moitié. La seconde partie (préparation et réalisation du casse) est plus vigoureuse, et l’on se prend à rêver à ce qu’aurait pu être la production, mise entre les mains de quelqu’un sachant ce que rythme veut dire. Dommage.
Bourvil est agent RATP, poinçonneur des Lilas (BO excellente et moderne avec Gainsbourg) qui se rêve en romancier à succès. Un manuscrit de son roman policier est refusé pour invraisemblance, il a la "géniale" idée d'en donner lecture à des malfrats afin de prouver le contraire... S'en suive un film plein de rebondissements avec un Bourvil parfait et cabotin et un ponte du banditisme joué par un Paul Meurisse succulent. Quelques idées font leurs effets gentillement (heureux de son roman Bourvil s'élève au-dessus des autres au boulot). Le scénario est très bien écrit avec une fin en forme de clin d'oeil. Une très bonne comédie qui gagne à être connue.
Après "le corniaud" mais avant "la grande vadrouille". Excellent film de 1965.J'étais pas né,mai il y avait vraiment de bons acteurs dans ces années là. Pas des acteurs aux gros bras qui gagnent toujours,mais un Bourvil,excellent.Toujours le même air "corniaud" mais au top dans son art.J'ai passé un très bon moment.A voir en famille pour montrer a nos enfants des films des années de grand-père et qui se laissent toujours regarder agréablement.
L'intrigue est pas mal trouvée, la réalité se mêle à la fiction un peu malgré lui, même s'il est à l'origine de ce qui lui arrive! Bourvil est magnifique dans ce rôle de français moyen, vantard, froussard mais sympathique, et Meurisse s'illustre bien dans le rôle du méchant truand. Simple et efficace, j'adhère!!
Grosse caisse, grosse caisse, ... petit humour surtout. Ce ne sont pas les quelques facéties de Bourvil et la voix virile de Meurisse qui vont suffire à nous faire avoir un orgasme humoristique. Le scénario est très bien, pas de problème de ce côté, mais le rythme est trop lent, et les répliques sont d'une affligeante banalité. Bof avec un grand B.
Un film très sympathique avec un couple Bourvil-Meurisse qui fonctionne à merveille. On ne s'ennuie pas une seule seconde et on se pait à suivre ce casse à la française. Bon, la fin est totalement immorale mais qu'importe, on a passé un très bon moment.
J'ai bien aimé ce film dont l'intrigue est plutôt amusante et permet à Bourvil de déployer une bonne partie de son arsenale comique. Il est comme toujours très bon dans son rôle de français modeste, un brin trouillard mais malin. Cependant, la fin de cette histoire est sans surprise même si son déroulement se suit agréablement.
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3,0
Publiée le 24 avril 2011
Dans cette sympathique comèdie policière rèalisèe avec beaucoup de sûretè de la part du cinèaste Alex Joffè, Bourvil est un attachant poinçonneur à la station du Quai de la Rapèe qui occupe la majeur partie du film dans un magnifique dècor de gare! Bourvil dans le registre humain et naïf, et Paul Meurisse, dans celui du ganster èlègant et cynique qui n'est pas sans rapppeler la sèrie des "Monocle" font merveille! Les nostalgiques du mètro parisien des annèes 60 verseront une petite larme à cette satire amusante dèpourvue de vulgaritè et agrèablement menèe par Bourvil...