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Un visiteur
4,0
Publiée le 25 octobre 2013
Un simple poinçonneur de métro se transforme en auteur de roman policier une fois rentré chez lui et conçoit le vol de la recette du métro. Au travail, il drague la séduisante Angélique à qui il fait lire son manuscrit. Encouragé par la lecture assidue de sa collègue, il tente sa chance auprès de plusieurs éditeurs, qui tous rejettent son brouillon. Dépité, il va tenter de refiler son projet à des gangsters, qui eux, ne feront pas la fine bouche. Son initiative va entraîner notre héros dans une aventure rocambolesque. Alex Joffé nous livre une histoire cocasse et enthousiaste avec un Bourvil au sommet de son art, un Paul Meurisse toujours aussi malicieux et des seconds rôles croustillants tels Roger Carel, le chef de quai, Daniel Ceccaldi, le poinçonneur Pignol. La fiction va devenir réalité et transformer le pauvre poinçonneur Bourdin en voleur malgré lui. A noter la scène burlesque où il rêve de de sa condamnation à mort dans le métro.
J'ai bien aimé ce film dont l'intrigue est plutôt amusante et permet à Bourvil de déployer une bonne partie de son arsenale comique. Il est comme toujours très bon dans son rôle de français modeste, un brin trouillard mais malin. Cependant, la fin de cette histoire est sans surprise même si son déroulement se suit agréablement.
Un poinçonneur de la RATP (Bourvil) a écrit un roman policier décrivant le vol de la recette du métro. Les éditeurs refusant le manuscrit, il le donne par dépit à des malfrats qui décident de réaliser l’opération. Deux points forts : le scénario, de Joffé lui-même, à la fois vraisemblable et machiavélique, et l’opposition entre l’employé naïf, à savoir Bourvil, et le gentleman cambrioleur, alias Paul Meurisse, qui vaut au spectateur quelques séquences savoureuses. Meurisse est parfait, Bourvil en fait un peu trop, mais le duo fonctionne. La réalisation hélas ne convient pas, car beaucoup trop lente et répétitive (exercice : compter le nombre de fois où l’on voit arriver un métro à la station « quai de la râpée »). La première partie, semée de naïveté et de lieux communs, est assommante, et pourrait être réduite de moitié. La seconde partie (préparation et réalisation du casse) est plus vigoureuse, et l’on se prend à rêver à ce qu’aurait pu être la production, mise entre les mains de quelqu’un sachant ce que rythme veut dire. Dommage.
Un chef-d'oeuvre injustement méconnu ! Bourvil et Paul Meurisse livrent là toute la palette de leur art, bien que jouant à fond sur leurs personnages respectifs bien-connus (l'employé honnête et naïf, et le gentleman-cambrioleur érudit). Les seconds rôles sont également des plus croustillants. A voir aussi comme un "docu-fiction" sur une époque bien révolue... Je ne vais quand-même pas faire ça à la Régie ! :-)
A voir si on aime Bourvil dans ses éternels rôles de nigauds..... film académique sans relief et sans surprises, ce qui est étonnant car l'idée du casse est assez original. Film fade où même Paris n'est pas mis à l'honneur.....
Une sympathique Comédie, policière en N&B signée Alex Joffé. Avec " La Grosse Caisse" il nous conte l'aventure burlesque d'un rapt à la RATP, un coup à 600 MF. Après une longue entrée en matière, avec un très cocasse Bourvil en employé du métro, l'intrigue se met en marche avec l'arrivé et la prestance de Paul Meurisse.
Un film très sympathique avec un couple Bourvil-Meurisse qui fonctionne à merveille. On ne s'ennuie pas une seule seconde et on se pait à suivre ce casse à la française. Bon, la fin est totalement immorale mais qu'importe, on a passé un très bon moment.
Poinçonneur de la RATP, Louis écrit à ses heures perdues. Il vient de boucler un polar criminel, dont il n'est pas peu fier, d'autant plus réaliste qu'il relate le transfert de fonds par rame de métro (la grosse caisse). Alex Joffé et Bourvil ont tourné ensemble ou tourneront des films plus réussis et plus ambitieux. Initialement, le sujet de cette comédie policière n'est pas inintéressant, à la fois fois par la nature de l'intrigue et par son décor, déterminant, d'une station de métro dans laquelle s'exerce le poétique et obsolète métier de poinçonneur. Mais par manque de rigueur et par complaisance, la comédie est trop souvent une pochade courante où l'humour et les personnages sont puérils. Plus tard, spoiler: lorsque le gang de Paul Meurisse mettra à exécution le hold-up de la Ratp, le film n'aura pas davantage les vertus du suspense et du réalisme. Joffé laisse Bourvil faire son "cinéma", pas celui que je préfère lorsque le comédien en rajoute dans la naïveté, la maladresse et la couardise.
Après "le corniaud" mais avant "la grande vadrouille". Excellent film de 1965.J'étais pas né,mai il y avait vraiment de bons acteurs dans ces années là. Pas des acteurs aux gros bras qui gagnent toujours,mais un Bourvil,excellent.Toujours le même air "corniaud" mais au top dans son art.J'ai passé un très bon moment.A voir en famille pour montrer a nos enfants des films des années de grand-père et qui se laissent toujours regarder agréablement.
Une très agréable découverte que cette comédie. Elle fait le job : elle distrait, elle nous offre un bon jeu de comédien et elle nous replonge dans le Paris des années 60. Que demander de plus! A voir par les amateurs de Bourvil, et de comédie à la française.
On comprend rapidement pourquoi ce film n’a pas particulièrement marqué les esprits. Après une entame sur les chapeaux de roues, cette comédie bon enfant perd rapidement tout rythme et toute originalité, les moments de franche rigolade se faisant alors des plus rares. Difficile même de ne pas sombrer dans l’ennui. Pourtant, avec une distribution de haut niveau, des seconds rôles tenus par des comédiens de talent, on pouvait s’attendre à beaucoup mieux. Heureusement, Bourvil, décidément à l’aise dans les rôles de brave type, amène un peu de vigueur et un brin d’émotion dans cette pochade à oublier.
L'intrigue est pas mal trouvée, la réalité se mêle à la fiction un peu malgré lui, même s'il est à l'origine de ce qui lui arrive! Bourvil est magnifique dans ce rôle de français moyen, vantard, froussard mais sympathique, et Meurisse s'illustre bien dans le rôle du méchant truand. Simple et efficace, j'adhère!!
Un film bien ficelé où Bourvil excelle : des dialogues adéquats, des personnages convaincants et des situations qui sonnent souvent justes, sans exagération à outrance et sans artifices scénaristiques grossiers, comme il est parfois de coutume dans ce genre de comédie. Un film qui par moment sort d’ailleurs de ce registre notamment lorsque notre sympathique poinçonneur tombe dans un engrenage inquiétant. Si le film de part son contexte(le métro parisien dans les années 60) semble appartenir à une autre époque, il garde charme et efficacité. Une archive qu’il fera toujours bon de ressortir…