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CeeSnipes
285 abonnés
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3,5
Publiée le 23 novembre 2013
En 1984, Steve Martin se sépara enfin un peu de son compère de toujours Carl Reiner. Finies les parodies de films noirs ou de films d’horreur, le voilà dans une comédie romantique réalisée par Arthur Hiller.
The Lonely Guy s’ouvre sur une narration extra-diégétique qui nous explique le concept de Lonely Guy tout en nous donnant des exemples à travers le monde. La scène est très drôle, efficace et complètement barrée : elle donne clairement le ton du film, comédie plus absurde que romantique, qui ne se prend jamais au sérieux. Portée par l’interprétation de Steve Martin, exceptionnel en benêt gentil et de Charles Grodin en fidèle ami pathétique et vieux garçon, le film regorge de scènes hilarantes comme celle où Grodin annonce qu’il a un rencart avec une femme et où il demande à Steve Martin de l’accompagner. Il se débrouille comme un chef avec la femme, qui semble être conquise, avant que le mari de celle-ci arrive. Grodin et Martin s’éloignent alors, avec le sentiment du devoir accompli. Tout le film est dans ce genre-là. Malheureusement, ce genre de gags, ça ne tient pas 90 minutes et les atermoiements de Judith Ivey deviennent vite agaçants, ce qui affaiblit considérablement le film.
Original mais pas génial, drôle mais pas passionnant, The Lonely Guy est un vrai film rageant mais une transition réussie dans la carrière de Steve Martin. Et puis, Charles Grodin, bon sang, quel acteur !
MAUX D'AMOUR. Solitaire, solidaire. Steve Martin le clown désespéré, cet artisan du manuel de survie dans sa grandeur et sa solitude attitude. Les idées se succèdent dans la joie et la hâte. Qui peut le plus, peut le moins.
Une blague boiteuse, quelques bonnes blagues. Un peu inégal mais j'ai vraiment apprécié l'effort. Les films sont beaucoup plus léchés de nos jours, même avec des audiences de test qui changent de fin, il est donc quelque peu rafraîchissant de voir un film courageux comme celui-ci qui n'a pas peur de tout donner. Je trouve Steve Martin toujours inégal. spoiler: Comme le mauvais amant n'était pas trop timide et drôle. J'aime les surprises. J'aimais moins certaines blagues qui tombaient à plat. Je devinais que le gars solitaire sauterait sur le bateau dans lequel se trouvait sa copine mais c'est le contraire qui s'est produit. Mais je savais que le chien réapparaîtrait et irait bien quoi qu'il arrive. Globalement, un bon moment passé à regarder ça... seul, haha !