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Pascal I
753 abonnés
4 120 critiques
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0,5
Publiée le 17 décembre 2010
Le chemin pris et entrepris pour traiter du sujet est peut-être original mais nous laisse de glace. Même la bande son et les quelques images nous éloigne de la compassion pour ce film. Très délicat de traiter du deuil et d'en revenir aux sources primitives, le raccourcis est bien trop rapide pour en disséquer les messages ici. 0/5 !!!
Un délire mystique, mal conduit, qui voudrait retranscrire la souffrance d'une mère qui n'accepte pas la perte de son fils et d'un père qui l'accepte mais laisse sa femme garder espoir. Le problème est que ce film est mal conduit et remplit d'une immense vacuité ambiante laissant le spectateur penser plus que voir. Au final, on y comprends pas grand chose, on en voit à peine plus, et on se perd dans ce délire qui ne va nulle part sur un final qui ne comble même pas les attentes. Pas vraiment le retour de beart au cinéma ...
Il y avait surement d'autre moyen d'évoquer le chagrin des familles à la suite du tsunami. Malheureusement, je pense que la méthode n'est pas la bonne. Scénario grand-guignolesque, acteurs tout juste au niveau. Reste les paysages ...
Je comprends pas les mauvaises critiques qu'à reçu ce film. J'apprécie beaucoup le style de ce cinéaste qu'est Fabrice Du Welz, particulier avec une atmosphère humide et flippante. Une idée de départ très intéressante, des séquences étranges et une réalisation hallucinée (même si parfois il est un peu excessif dans certaines scènes). La dernière demi heure est vraiment folle, et le jeu de Béart en mère déboussolée est parfait.
Incapables d'accepter la perte de leur fils dans le Tsunami de 2005, Jeanne et Paul sont restés vivre en Thaïlande. S'accrochant désespérément au fait que son corps n'a pas été retrouvé, Jeanne s'est persuadée que son enfant a été kidnappé, dans le chaos qui suivit la catastrophe... qu'il est encore vivant. Paul est sceptique, mais ne peut pas briser le dernier espoir de sa femme. Le couple va alors embarquer dans une quête qui les plongera au fin fond de la jungle tropicale, au sein d'un royaume surnaturel où les morts ne sont jamais vraiment morts...
Fabrice Du Welz signe un retour avec classe après son incroyable métrage calvaire. Une nouvelle fois, il place dès le début la barre très haute, une superbe photographie garantie une immersion total dans une atmosphère tropicale pesante.
Des scènes d'un réalisme poignant, où folie claustrophobique dans une ambiance tortueuse et effrayante. Vinyan est un drame et thriller, un film inclassable, osé.
Un univers apocalyptique, où les deux acteurs principale Emmanuelle Béart et Rufus Sewell sont impeccables, une prestation de toute beauté. Ils se retrouvent piégé dans une jungle effroyable, surnaturel Le réalisateur crée un film particulier qui peut déplaire mais avant tout fascine par une telle maitrise. Pour ce terminer avec fracas, et atteindre un sommet du trouble psychologique.
Une tension palpable, le métrage bouleverse et dérange. Une expérience unique à vivre par un public averti qui veut ressentir des sensations extrêmes et marquantes.
Ce film est défini par beaucoup de personnes comme très psychologique, à voir sous un autre angle, etc. Mais, bien que j'ai adoré Calvaire, Vynian est décevant, terriblement long, ennuyeux et avec une fin qui me reste en travers de la gorge. Même si le coté assez glauque de la réalisation et la performance impressionnante d'Emmanuelle Béart sont très prenants, le reste fait trop tâche pour donner plus d'une étoile à cette réalisation ratée.
3.5 / 20 Un navet ! une honte ! Je m'adresse ! aux monteurs de la bande annonce ! Elle ne refléte pas du tous le film ! C'est completement différent! Le scénario est plat comme tous ! On s'endors carrément ! L'histoire est a chier ! j'ai meme pas cherché a comprendre ! Mais le pir c'est que ce film se la joue canibal sur la fin alors que c'est plus débile qu'autre chose . Je deteste .
Vinyan 2e film réalisé par Fabrice du Welz (calvaire) réalisateur belge. Son premier film Calvaire ne n'avait pas plu malgré de bonnes idées et une histoire réaliste et malsaine ainsi que deux acteurs vraiment excellent, mais le film, malgré ses qualités n'avaient pas réussi à me séduire...
Ce second film, bien qu'il ne m'ait pas non plus totalement emballé est à mon gout déjà bien mieux ! En effet cette histoire plus proche d'un drame a tendance fantastique que de l'horreur, est vraiment intéressante à suivre ! Une histoire qui nous plonge dans la période de l'après tsunami qui dévasta une grande partie de l'Asie ou l'on suit un couple à la recherche de leur fils qu'ils croient avoir été enlevé...
Films très dépaysant avec une multitude de paysages magnifiques, certains plans sont splendide au niveau des effets d'ombres et lumières. Bon pour ma part, je pense que le film manque de quelques éléments tel des scènes d'actions, des moments de flippes par ex histoire de rendre tout cela encore plus intéressant, car au premier vision-nage c'est très plaisant à voir, mais je ne pense pas que cela sera le cas pour les prochains...
Par contre, l'uns des points forts du film c'est cette émotion qui se dégage de ce couple en proie à l'immense tristesse d'avoir perdu ce qu'ils avaient de plus cher ! Et je dis cela alors que je n'ai pas trouvé l'interprétation des deux acteurs particulièrement convainquante... qu'est-ce que cela aurait été dans le cas contraire...
Quand a la scène finale... mais d'une connerie ! L'actrice principale en train de se faire palper les nibards par des dizaines de gamins... le message de cette scène c'est quoi au juste ? Bref, mis à part cette petite scène bonne pour les ordures c'est franchement pas mal pour le reste ! A voir
Il y a des films qui me font de la peine car ce sont des chefs d'oeuvres qui ne peuvent pas plaire au public et qui, s'ils bénéficient d'un succès d'estime, n'arriveront jamais à scorer au box-office. Vinyan en est le parfait exemple.
Ce qui est d'autant plus dommage que Vinyan est un excellent film de vrai cinéma. Basé sur une histoire crédible d'un couple qui cherche à survivre à la perte d'un enfant, ce film offre une expérience sensitive d'une puissance émotionnelle rare. Pour apprécier Vinyan, il faut savoir mettre son cerveau sur « off » et juste suivre la narration en ressentant plus qu'en pensant et de fait, on a là la quintessence du cinéma. La mise en scène est maîtrisée et le film parvient à retranscrire l'onirisme, la fragilité, l'abandon, la résignation, l'oppression, etc... C'est simple, rarement un film aura sur toucher un tel panel de sentiments et les faire vivre sur la pellicule. Il est vrai que pour y parvenir, Fabrice du Wels a pu compter sur des comédiens en état de grâce – Emmanuelle Béart et Rufus Sewell – ainsi qu'un directeur de la photographie terriblement inspiré en la personne de Benoît Debie. Véritable trip visuel, Vinyan n'est pas que ça car c'est aussi et avant tout une aventure humaine que les deux parents vivent chacun à leur façon. Saluons le soucis pour que la narration, l'apport du fantastique et l'évolution personnels des protagonistes soient toujours au diapason. Le dosage n'a pas du être simple à trouver et pourtant il est maintenu tout le long du film. Alors les fines bouches reprocheront que le film, qui n'est qu'ambiance, n'est pas assez entré dans le malaise social qu'il aborde (la Thaïlande post-tsunami, le trafic d'enfant, le deuil des parents et leur difficulté à survivre en tant que couple) qu'Emmanuelle Béart a des grosses lèvres en plastique, qu'elle ne sombre pas dans la folie vu que d'entrée on s'en qu'elle a un pète au casque mais s'attarder à ces détails pour ne pas vouloir vivre Vinyan serait comme refuser de
C'est vraiment une drôle d'histoire que nous livre Fabrice du Welz. A partir du tsunami de 2005, le réalisateur prend comme base de travail un couple ayant perdu leur fils lors de la catastrophe. Là-dessus, il rajoute un côté mystique à l'histoire avec cette jungle, ces enfants... qui donne un nouveau genre. Emmanuelle Béart se donne à fond, l'image et la photographie sont magnifiques. Mais tout ça cache un scénario un peu brouillon et qui n'est pas pour plaire à tout le monde.
Franchement c'est spécial de chez spécial. Mais c'est une sacré leçon visuel et surtout sonore c'est vraiment un film expérimental. Puis la fin retourne bien l'esprit, Emmanuelle Béart ultra mystérieuse et un Rufus Sewell bien dans son rôle, très solide. Et cerise sur le gâteau cela se passe en Thaïlande. Le tournage ne fut parait-il pas de tout repos et ça se voit. C'est une descente aux enfers. Une descente aux enfers mais moral et non physique. Je trouve que Vinyan à du potentiel et mériter encore plus d'impact, son réalisateur ayant pas exploiter à fond son film.
Pour son deuxième film (après le très mauvais Calvaire) Fabrice Du Welz joue encore sur l'étrange et l'incimpréhensible, et sa marche. On y comprends tellement rien qu'on s'endore profondément dans l'espoire de ne se reveiller qu'a la fin. Quel Film.