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NeoLain
Les Drakkars de la grande déception... Du début à la fin tout est que combats répétitifs puis gueularderie, puis tout ça pour une cloche en or... Vous allez la sentir passer grave, cela rabâche à plusieurs reprises "le bourdon" (la cloche quoi...). Vous vous dites que casting peut sauver le tout, je rappel que Richard Widmark et Sidney Poitier sont là mais rien n'y fait, le scénario rame sans compter la musique qui elle est assommante. Je sonne cependant le seul point positif, qui est l'actrice Rosanna Schiaffino.
selenie
Surtout connu comme directeur de la photographie ("Le narcisse noir", "Les chaussons rouges", "African Queen" et beaucoup d'autre) Jack Cardiff veut se refaire le succès de Richard Fleisher "Les Vikings" (1958)... Mais la comparaison s'avère difficile pour "Les Drakkars"... Si Richard Widmark est un excellent acteur il compose un viking qui fait plus penser à un navigateur d'eau douce, les seconds rôles sont tout aussi peu convaincants. Les décors sont réussis et l'histoire est intéressante (choc des cultures), cela donne un film exotique et un charme certain. L'aventure est au rendez-vous, ça reste donc un film de viking honnête et plaisant. Il est juste dommage que le casting ne soit pas plus crédible. L'humour "gentillet" lors de l'orgie des vikings dans le harem est pas très subtil. Il est évident qu'il n'arrive pas à la cheville du film "Les vikings" (1958), seul véritable chef d'oeuvre du genre.
Caine78
Jack Cardiff est d'abord un immense directeur de la photographie, ayant signé celle de quelques-uns des plus beaux films de l'âge d'or d'Hollywood (« Le Narcisse noir », « Pandora », « African Queen », « La Comtesse aux pieds nus », pour ne citer qu'eux). Il est probablement moins à l'aise en tant que réalisateur, ce qui ne l'a pas empêché de signer certains titres de qualité, dont « Les Drakkars » fait assurément partie. Le format 70 mm donne d'ailleurs le ton d'une œuvre ambitieuse, cherchant clairement à marcher dans les pas des « Vikings » (au visuel également signé Cardiff!). D'ailleurs, ce dernier lui fait parfois concurrence : l'image, même signée par un autre, est magnifique, et les scènes de bataille, sans être aussi virtuoses, font leur effet. L'auteur s'offre même une audace visuelle assez étonnante durant l'introduction (ou plutôt juste après) à travers le récit (mythique) de la
spoiler:
« Mère des Voix », cloche géante suscitant tous les fantasmes
. Celle-ci permet de créer une véritable envie d'aventures à travers cette quête incertaine, sur laquelle le héros ne semble pas en savoir beaucoup plus que nous. Si le rythme est assez soutenu durant la première heure, il l'est un peu moins par la suite, le scénario n'exploitant pas toujours le beau potentiel présenté au départ. Ce dernier a même un gros moment d'égarement lors de spoiler: la tentative de viol dans le sauna
: non pas que je sois un féministe forcené, mais de faire d'une chose aussi grave une scène de comédie, je trouve ça vraiment abusé. L'œuvre est par ailleurs l'une des seules à nous offrir un affrontement pour le moins original sur grand écran : Vikings contre Maures, avouez qu'on ne voie pas ça tous les jours, l'opposition entre les deux peuples évitant plutôt bien la caricature, le « méchant » incarné par Sidney Poitier restant toujours cohérent avec sa logique et faisant preuve d'un minimum d'ambiguïté, face à un Richard Widmark solide mais déjà plus inspiré, ce qui s'explique en partie par les conditions de tournage complexes. Dénouement très réussi, autant par spoiler: l'impressionnante chute de la cloche que la mort d'Amina et Ali Mansu
, d'un panache presque « rostandien ». Un divertissement « historique » comme on en fait plus, un cran en-dessous des modèles du genre, mais souvent prenant.
. Celle-ci permet de créer une véritable envie d'aventures à travers cette quête incertaine, sur laquelle le héros ne semble pas en savoir beaucoup plus que nous. Si le rythme est assez soutenu durant la première heure, il l'est un peu moins par la suite, le scénario n'exploitant pas toujours le beau potentiel présenté au départ. Ce dernier a même un gros moment d'égarement lors de spoiler: la tentative de viol dans le sauna
: non pas que je sois un féministe forcené, mais de faire d'une chose aussi grave une scène de comédie, je trouve ça vraiment abusé. L'œuvre est par ailleurs l'une des seules à nous offrir un affrontement pour le moins original sur grand écran : Vikings contre Maures, avouez qu'on ne voie pas ça tous les jours, l'opposition entre les deux peuples évitant plutôt bien la caricature, le « méchant » incarné par Sidney Poitier restant toujours cohérent avec sa logique et faisant preuve d'un minimum d'ambiguïté, face à un Richard Widmark solide mais déjà plus inspiré, ce qui s'explique en partie par les conditions de tournage complexes. Dénouement très réussi, autant par spoiler: l'impressionnante chute de la cloche que la mort d'Amina et Ali Mansu
, d'un panache presque « rostandien ». Un divertissement « historique » comme on en fait plus, un cran en-dessous des modèles du genre, mais souvent prenant.
weihnachtsmann
Pour l’action et l’aventure on est servi.
Il y a une fougue et une belle énergie dans les combats et les batailles.
Quelques scènes sont fortes mais rarement émouvantes. C’est le point faible et c’est en cela qu’il ne supporte pas la comparaison avec les « vikings ». Pour la musique je rejoins un commentaire. Elle est lassante et archi rebattue.
Malgré cela on a du grand spectacle et le thème de la « mère des voix célestes » est assez beau.
Il y a une fougue et une belle énergie dans les combats et les batailles.
Quelques scènes sont fortes mais rarement émouvantes. C’est le point faible et c’est en cela qu’il ne supporte pas la comparaison avec les « vikings ». Pour la musique je rejoins un commentaire. Elle est lassante et archi rebattue.
Malgré cela on a du grand spectacle et le thème de la « mère des voix célestes » est assez beau.
TTNOUGAT
Ce superbe spectacle des années 60 ne peut hélas dépasser son statut de film pour enfants à cause du nombre extravagant de ses péripéties pseudo historiques ou géographiques mais il demeure un plaisir purement visuel à le revoir plus de 50 ans plus tard. Les morceaux de bravoure sont nombreux à commencer par le bateau mortuaire et son équipage, les fréquentes bagarres individuelles ou collectives, la célèbre scène des vikings qui envahissent le harem ou la descente de la cloche (nommée la ‘’mère des voix’’) de son perchoir montagneux. Cardiff ne s’est intéressé qu’aux photographies et à quelques séquences bien mises en scènes mais il n’a pas dirigé les acteurs qui jouent en totale liberté ce qui nous vaut un Sydney Poitier (92 ans en 2019) déchainé. Curieusement, le pire des supplices visuels imaginé au cinéma se trouve dans ‘’les drakkars’’, Il s’agit de la cavale d’acier, une lame de cimeterre géant sur lesquels on fait glisser les condamnés…Heureusement, on ne voit que le départ de ce toboggan infernal puis un gros plans sur les yeux de Richard Widmark qui devant ce que l'on devine ne peut s’empêcher de les fermer.
traversay1
Un film de vikings dont l'action se passe pour la plus grande partie en pays maure, pourquoi pas ? La quête d'une cloche d'or nous vaut un récit d'aventures trépidant et ne se prenant pas tout à fait au sérieux. Voir, par exemple, la séquence où une escouade de nordiques en rut dévaste un harem. Jack Cardiff, directeur photo à l'origine, a le goût de la belle image et soigne sa mise en scène. Et Widmark, sardonique à souhait, fait un viking délectable au côté d'un Sidney Poitier dont on soulignera jamais assez la finesse de jeu.
Larguons les amarres et embarquons avec le virevoltant Richard Widmark sur lequel tout repose, un aventurier, un marin hors-pair, un de ses gens un peu fou de Scandinavie, un viking! Avec "The Long Ships", Jack Cardiff (l'un des meilleurs opèrateurs anglais) signe un fort bon film d'aventures avec quelques touches de sadisme cher au metteur en scène so british! Cardiff montre une fois n'est pas coutume qu'il ètait un grand spècialiste de la couleur (la mer n'a jamais ètè aussi bleue qu'ici, avec un ciel qui nous rèvèle ces diffèrentes couleurs). Vikings et pirates, des barbaresques s'affrontent durant deux bonnes heures pour la possession d'un trèsor fabuleux entre affreux brouillard et grosse tempête! On dit que c'est la plus grosse cloche d'or du monde, la plus chère, un bourdon aussi grand que trois soldats debout! Tournè en Super Technirama (les puristes apprècieront), un divertissement grand cru avec une action sans temps morts et de gros moyens comme la chute spectaculaire de la cloche! Mais on peut selon son humeur prèfèrait "The Vikings" de Richard Fleischer à cette chasse au trèsor par-delà les vastes mers où Sidney Poitier incarne un improbable prince Aly Mansuh (c’est d’ailleurs le seul point noir du film de Cardiff)...
AMCHI
2 heures de pure bonheur en regardant Les Drakkars car c'est un véritable film d'aventures avec un grand A ; on se moque des nombreuses invraisemblances car un film comme Les Drakkars ne se regardent pas pour sa vérité historique mais pour les péripéties de ses héros et ici on est royalement servi par le souffle de l'aventure. La scène d'ouverture sur l'histoire de la cloche d'or est très belle.
Un film d'aventures décevant. Des facilités dans le scénario d'une histoire pourtant intéressante a raconter. Des scènes de batailles médiocres, des cascades ratées et autres erreurs (faux-raccords, ...). Reste un divertissement qui se laisse voir.
Film d'aventure sympathique avec Richard Widmark qui n'arrive cependant pas à la cheville du magnifique "Les vikings" avec Kirk Douglas. L'histoire paraît presque ridicule et les personnages dignes de mauvais péplum, mais le style de l'époque donne un côté charmant un peu à la manière du "choc des titans" de l'époque (sans toutefois être au même niveau!). Du coup on se laisse prendre dans la romance mythologique de cette aventure sans oublier que l'on a affaire à un film mineur et à un acteur principal nettement mieux dans des seconds rôles...
Des vikings et des pirates barbares s'affrontent pour la possession d'un trésor... Voilà ce que nous propose en 1963, le metteur en scène Jack Cardiff , à travers ce film d'aventure, qui possède une mise en scène bien plaisante et qui nous fait part de certaines séquences bien sympa à suivre, notamment celle concernant la chute de la fameuse et gigantesque cloche d'or ou encore celle qui concerne la bataille à la fin du film. Côté casting, nous retrouvons un Richard Widmark bien intéressant dans le rôle principal et à ses côtés et dans le rôle de son frêre, un certain Russ Tamblyn ( le Luke Anderson de " La Maison du Diable " de Robert Wise ) qui possède ici u personnage bien attachant. A noter aussi la bonne prestation de Sidney Poitier - dans le rôle du méchant - et la présence de la belle Rosanna Schiaffino dans un second rôle. Il s'agit donc d'un long métrage assez savoureux dans son style et que je recommande vivement à tous les personnes qui veulent visionner un très bon divertissement.
Avec la présence de Richard Widmark et Sidney Poitier, je m'attendais à une superbe production. Au lieu de cela, Jack Cardiff nous sert un succédané du monument de Richard Fleischer tourné en 1958, "Les Vikings". Malgré leur aura et leurs succès de l'époque, la prestation des deux stars est inférieure à celle de leurs prédécesseurs, Kirk Douglas et Tony Curtis. Malgré quelques lacunes et invraisemblances à la limite du comique, tel l'échouage du drakkar, l'histoire reste distrayante. La scène de combat sur la plage entre les maures et les vikings constitue l'un des principaux attraits du film. Un bon petit film d'aventure.
Un film qui m'avait marqué quand j'étais petit, le tout n'est pas exceptionnel mais reste un bon divertissement même des années après. De l'humour, de l'action, de bons acteurs, un film correcte, sans plus.
Directeur de la photographie réputé, Jack Cardiff n'en est pas pour autant un metteur en scène spécialement brillant. Hormis quelques scènes spectaculaires et parfois surprenantes, son film accumule tous les lieux communs relatifs au cinéma d'aventure en général, aux guerriers vikings en particulier.
Pourtant, s'il est un aspect original, et même insolite, du film, c'est bien de retrouver une horde de vikings combattant les soldats d'un roi Maure aux confins de la Méditerranée. A la tête de ses hommes, aussi courageux qu'indisciplinés et peu fringants sous l'effet de la boisson, Rolfe le viking navigue vers la mythique Cloche d'or, le plus fabuleux trésor du monde.
Richard Widmark est le héros tout en conventions de ces aventures maritimes où l'on rencontre un flot de stéréotypes, les plus agaçants d'entre eux étant les personnages féminins. Le manque de rigueur du récit et la nature superficielle des rôles enlèvent de sa singularité à l'intrigue. Comme en témoigne le dénouement, qui sacrifie une idée intéressante à une dernière scène d'action pourtant vaine et convenue.
Pourtant, s'il est un aspect original, et même insolite, du film, c'est bien de retrouver une horde de vikings combattant les soldats d'un roi Maure aux confins de la Méditerranée. A la tête de ses hommes, aussi courageux qu'indisciplinés et peu fringants sous l'effet de la boisson, Rolfe le viking navigue vers la mythique Cloche d'or, le plus fabuleux trésor du monde.
Richard Widmark est le héros tout en conventions de ces aventures maritimes où l'on rencontre un flot de stéréotypes, les plus agaçants d'entre eux étant les personnages féminins. Le manque de rigueur du récit et la nature superficielle des rôles enlèvent de sa singularité à l'intrigue. Comme en témoigne le dénouement, qui sacrifie une idée intéressante à une dernière scène d'action pourtant vaine et convenue.
Ce film de 1964 de Jack Cardiff aurait pu avec un beaucoup de remaniement être encore pire que le film Erik the Viking. Des acteurs aux visages lugubres prononcent des dialogues lamentables tandis que les scènes d'action sont si théâtrales et guindées qu'on aurait aussi bien pu laisser le clapet du réalisateur au début de chacune d'elles. Le tout est accompagné de la plus discordante et épouvantable partition musicale du très obscur Dusan Radic. La cloche d'or parvient à dévaler le flanc d'une falaise sans la moindre égratignure ni la moindre déformation tout en sonnant jusqu'au bout l'or est trop tendre pour se comporter ainsi. Dans l'ensemble il entre dans la catégorie il faut le voir pour le croire tellement c'est mauvais...
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