Tout simplement grandiose, merci à l'auteur et aux créateurs d'avoir crée ce film. Il m'a permis de découvrir une âme magnifique et un talent fou malgré la dureté de sa vie. Ces tableaux sont extraordinaire, merci encore :)
Quel talent cette Yolande Moreau qui incarne la tourmentée Séraphine de Senlis, artiste peintre autodidacte. On se sent touché par la grâce du jeu de l’actrice, exceptionnelle de vérité au point même qu’on se demande si elle ne surjoue pas. Le contexte de l'époque, les décors et les personnages sont parfaitement restitués mais le rythme est lent à décrocher des bâillements. C’est bien dommage et les plans contemplatifs de la caméra finissent par endormir définitivement le spectateur.
Magnifique Biopic de cette peintre longtemps méconnue. Très belle interprétation de Yolande Moreau mais il ne faut pas oublier Ulrich Tukur qui s'en sort très bien dans son rôle de galeriste découvreur de talent. Quant à Séraphine, une vie incroyable, parfois dans la poésie mais souvent au bord de la folie. Une autodidacte pauvre, ne connaissant pas la peinture arrivant à faire des tableaux magnifiques en fabriquant ses propres couleurs. Une histoire à découvrir. Le rythme lent sied bien au sujet mais parfois c'est un peu trop.
J’avais zappé ce film à sa sortie, j’avais bien eu tort car il est superbe, intelligent et l’histoire de Séraphine de Senlis méritait d’être connue des personnes de notre génération. Evidemment, Martin Provost et Yolande Moreau y sont pour beaucoup. La mise en scène avec ses extérieurs bien choisis et cadrés est belle et Yolande Moreau parfaitement dirigée. Pourtant, cela n’a pas du être facile d’interpréter un tel rôle, le risque de trop en faire était grand. Aussi, les passages douloureux, impossible à cacher, ont été seulement décrits ou évoqués ce qui permet au film de garder une part de douceur. La ville de Senlis est fort bien mise en valeur ainsi que les tableaux de son musée d’art. Il est bien que la fin de vie de Séraphine sous l’occupation allemande n’ait pas été montrée. Reste l’essentiel : la période heureuse durant laquelle elle s’est livrée à sa passion. Un beau film qui donne envie de vivre.
Le film est sorti il y a longtemps et j’ai mis pas mal de temps à me décider à le voir, parce que les biographies ne sont pas vraiment ma tasse de thé et parce que, comme beaucoup de monde, je ne connaissais pas cette artiste et que donc le sujet ne m’intéressait pas vraiment. On peut dire que le film a donc été à tout niveau une bonne surprise. En fait, la méconnaissance (pour ne pas dire l’ignorance totale) de la vie et de l’oeuvre de Séraphine Louis est plutôt une bonne chose, on regarde ainsi le film vierge de tout a priori et on se laisse de ce fait entraîner dans cette vie hors du commun. Car c’est une vie extraordinaire que nous conte ce film, celle de Séraphine orpheline, qui à côté de son métier de domestique, sans aucune culture, ni connaissance technique, peint à la lueur de bougies et qui découverte par un marchand d’art allemand, va connaître une célébrité relative et une prospérité éphémère avant de mourir seule dans un hôpital psychiatrique durant l’occupation allemande. Le film s’attache à la période 1912/1937 : de la découverte par Uhde à l'hospitalisation finale. La sobriété de la réalisation permet de laisser paraître l’unique de cette vie dont l’éclat du génie est sorti du néant. L’autre point fort c’est la prestation de Yolande Moreau qui est absolument géniale en femme mystique et secrète qui se révèle dans les tableaux qu’elle peint ; par ailleurs les multiples récompenses qu’elle a reçues témoignent de son excellent travail. Un film sobre, portée par une actrice en état de grâce qui dépeint la vie injustement méconnue d’une des rares femmes artistes du XIXème siècle. À voir absolument pour découvrir ces deux grandes artistes que sont Séraphine Louis et Yolande Moreau.
Yolande Moreau est décidément une actrice formidable !! Elle porte à elle toute seule ce magnifique biopic !! Elle est émouvante dans ce rôle de peintre un peu naive !! J'ai adoré ce film !!! Chapeau Yolande !!
1912, Séraphine Louis, âgée de quarante huit ans, est femme de ménage à Senlis. Séraphine est dans le besoin, dévote, volontaire et très proche de la nature ; elle aime les feuilles et le vent ; elle parle aux oiseaux et touche les arbres. D'esprit simple et d'apparence naïve, son entourage a tendance à la prendre en dérision ; aussi, comme exutoire, elle passe ses nuits à préparer ses couleurs à base de produits naturels pour peindre sur les matériaux ordinaires dont elle dispose. spoiler: Un jour un événement inattendu va changer le cours de son existence.
Le casting est excellent : Ulrich Tukur est brillant dans le rôle de Wilhelm Uhde le collectionneur et critique d'art, Adélaïde Leroux parfaite dans le rôle de la voisine et amie de Séraphine. Le rôle principal de Séraphine Louis est porté par Yolande Moreau, César de la Meilleure actrice. Elle est touchante dans ce rôle sur mesure. La sensibilité de l'actrice se prête merveilleusement à l'interprétation de cette artiste peintre française, autodidacte, dont l'œuvre est rattachée à l'art naïf. Yolande Moreau est magistrale dans la peau de ce personnage au comportement singulier et au physique peu engageant.
La photographie est extraordinaire : l'éclairage minimaliste, notamment lors des scènes de peinture nocturne de séraphine, est magique. Une mise en scène sobre : sans artifices ni effets visuels, des dialogues simples mais efficaces. La bande son, avec chants et violons, elle aussi est réussie.
Martin Provost nous conte une très belle histoire emplie d'émotion, de sensibilité et même dune certaine dose d'humour ; il mérite le César du meilleur scénario original et celui du meilleur film français de l'année pour cet excellent biopic à ne surtout pas manquer.
Quel beau film. Un destin incroyable. Et le tout filmé avec une sensibilité et une photographie unique. Moreau explose dans ce rôle où elle exprime toute la richesse de son talent de peintre mais aussi sa fragilité. Des récompenses méritées. Le cinéaste a trouvé sa voie dans les biographies narratives. Il continuera avec Violette. Très réussi aussi
Un véritable bijou, une Yolande Moreau dans toute sa splendeur. Une actrice qui peut faire passer du rire aux larmes, une personnalité qui fait que Yolande Moreau ... est.... le film. Même sans un mot, elle fait passer toutes ses émotions, par un regard, une expression, un gest... et chacune de ses paroles prend une dimension puissante, avec une interprétation fidèle à elle même. J'ai adoré du début à la fin.
Certes, ce biopic sur une artiste peintre méconnue est mis en scène avec académisme, mais c'est en laissant s'exprimer ses interprètes qu'il devient très réussi. Le personnage dépeint est atypique et attachant et on la sent perdue dans un monde trop vaste.
On suit l'histoire d'une folle qui peint des bouquets de fleur. Quelques beaux plans. Mais le tout est ennuyeux. Moreau en fait parfois trop dans sa démarche, comme toujours elle est inexpressive et fait très bien l’allumée, ca n'en fait pas pour autant un film interessant.
Yolande Moreau est sublime, elle nous prend par la main et nous amène à ressentir de manière presque charnelle l'univers de Séraphine Louis. Vibrations, sens, émotions, un bel hommage à cette artiste.
Ce biopic vaut davantage pour son sujet loin des célébrités habituelles à l'œuvre platonique dont nous bassine le cinéma américain que pour son rendu visuel. Un projet estimable donc mais le grand problème est qu'on arrive jamais a rentrer dans l'univers de Séraphine de Senlis ni a nous y intéresser... Cela vient sans doute du parti-pris visuel adapté par le réalisateur Provost qui multiplie les plans large et ne recadre sur ses personnages qu'à de rares moments. De plus, très bien interprété (notamment Ulrich Tukur dans le rôle du mécène, davantage dans la nuance), les personnages semble évoluer dans un espace-temps irréel malgré les rappels incessants de l'Histoire. Paradoxe donc que ce projet qu'on aurait tant voulu aimer mais qui, il faut bien l'avouer, nous ennuie pour le moins avec un rythme certes lent mais souvent poussif. Une déception.
Yolande Moreau a trouvé dans ce film un rôle qui lui convient parfaitement. Ce bioptic est agréable à regarder : pas de mélo drame, la caméra prend son temps et le scénario est centré sur la vie telle Séraphine devait la percevoir. Est-elle une femme aussi simple que laisse prétendre le film ? En tout cas sa fin de vie fut beaucoup moins heureuse que laisse croire la fin du film.