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Marty08
19 abonnés
388 critiques
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1,5
Publiée le 24 avril 2013
Une famille en vacance s'installe dans une maison pavillonnaire près d'un grand lac. Il reçoivent dés leur arrivée la visite de deux jeunes hommes vite envahissants... "Funny Games US" se veut provocant. Choquant. Révoltant. C'est vrai, il est tout ça à la fois. Mais jamais en faveur du spectateur. Michael Haneke est censé être un cinéaste. Pas un journaliste. Alors quand l'insupportable Paul rembobine le film pour éviter à son autre ami de se faire trouer la peau comme il entendait le faire à un innocent père de famille, c'en est trop. Qu'y a t-il à comprendre si ce n'est que la violence est un échappatoire, une façon de survivre... La torture, elle, n'est pas pour la famille victime de ces deux dingues en blanc. Elle est pour le spectateur. Ce qui différencie le final d'un film comme "Le Grand Silence" et celui de ce "Funny Games US", c'est que dans le premier, elle était acceptable, dans le sens de l'éthique développée par le film. Un art du cinéma qui fonctionnait comme un twist. J'imagine forcément Haneke tentant de faire croire au spectateur que la famille a une chance de s'en sortir. Un espoir qui disparaît à cause d'une saloperie de télécommande et de regards caméra qui veulent interagir avec moi. Ce n'est pas tant le fait que le film m'ait pris à contrepied qui me dérange. C'était le cas pour "Le Grand Silence". Juste le fait qu'il se soit foutu de ma gueule en me torturant au long de 1h45 de film pour en faire une ode à la violence, sans morale, avec haine, arme et violence. Triste constat de ma part de devoir rapprocher "Funny Games US" de "Paranormal Activity 4", deux objets qui à force de vouloir constater par le biais d'une caméra, en oublient de faire du cinéma. C'est le risque quand on joue l'inspecteur des travaux finis, monsieur Haneke, et quand on se veut le reporter de l'état des lieux. C'est dommage parce que du cinéma, il y en a un peu dans tout ça. Il y a des simples mais jolis plans séquences, quelques petits moments de suspense même si vite avortés et une interprétation assez exceptionnelle. Mais quand on se rend compte de ces qualités, on est déjà sûr de ne plus avoir qu'une seule envie : voir crever ces ordures blondes. La promesse, le tour, le prestige, quoi. Mais non, en fait.
10 ans après, le même film. Michael Haneke réalise le remake américain de son propre film. Non pas une démarche commerciale ( ce n'est pas le genre de films qui attire les foules ), mais une envie farouche d'un réalisateur de faire découvrir sa vision du voyeurisme au plus grands voyeurs au monde: les américains. Démarche louable, mais un peu tardive ( 10 ans entre le premier Funny Games et celui ci ). Le film est identique, plan par plan, réplique par réplique. Que dire donc ? Pas grand chose, ceux qui ont déjà vu Funny Games verront double, les autres découvriront une œuvre sadique d'un réalisateur qui torture son spectateur. Une expérience choc, en anglais dans le verbe.
L’estétisme de Haneke mêlé à la violence (l’ultraviolence) du propos et de l’histoire font de ce film un objet spécial. Qui met mal à l’aise mais dont on ne peut détourner le regard.
Attention, il ne faut pas hurler au navet : ça n'est pas terrible, cependant ça se regarde ! Ce film aurait certainement gagné en intérêt s'il avait été plus fourni sur le plan de l'écriture. En effet j'aurais aimé avoir un peu plus de suspense, en connaître davantage sur la psychologie des spoiler: ravisseurs , leurs motifs, leur histoire... Peut-être aussi aurait-il fallu donner aux spectateurs spoiler: plus d'espoir quant au sort des protagonistes . La prestation de Naomi Watts est assez juste mais efface complètement Tim Roth, qui n'est pas assez présent (est-ce le manque d'intensité dans le jeu de l'acteur ou est-ce précisément le rôle du personnage ?). Côté mise en scène, je n'ai pas bien compris les regards à la caméras (donc aux spectateurs) lancés par Michael Pitt de temps à autres Au lieu d'ajouter de la pression à l'ambiance, cela décrédibilise l'histoire. Etrange de sortir ainsi d'un récit qui se veut pesant et spoiler: sans échappatoire . Pour finir, si quelqu'un veut m'expliquer le pourquoi du comment de spoiler: la scène de la télécommande , je suis preneur !
Un thriller psychologique totalement déroutant, comment rester insensible devant ça ? Le film nous offre une toute autre manière de présenter la violence et la souffrance (bien loin des films de torture comme Hostel), le malaise est présent du début jusque la fin avec une intensité en crescendo. Un film à voir, à ne surtout pas rater. Le jeu d'acteur de Naomi Watts et de Michael Pitt est tout bonnement remarquable.
Je precise que je n'ai jamais vu le film originale et donc j'avais le choix entre voir l'originale ou la version US , j'ai choisie la seconde uniquement pour son casting qui ma beaucoup attirer . Et je commence a ecrire cette critique en disant que ce film ne ressemble a aucun autre ( a par l'originale biensur ) ! C'est vraiment differents de tout ce qui a ete fait ! Les 30 premieres minutes du films sur phenomenales , le scenario est parfait et monte en puissance de maniere incroyable ! apres on rentre vraiment dans le ''jeu'' et jusque les 3 quart du films c'est inventif , marrant et flippant ! Mais apres ca les scenes sont asser longues et peux passionantes puis dans les 20 dernieres minutes on revients a la ''base'' et c'est vraiment bons ! Et la fin est juste parfaite ! Niveaux acteurs , je suis asser bluffer car je ne m'attendais pas a un tel niveaux , mais le jeux des acteurs est vraiment exellents et puissants ! Naomie Watz m'a vraiment etonner ! En bref , c'est reellement a voir car c'est reellement bon ! Et que ca change des films habituelles ! ( vraiment ) meme si certaines ( voir 1 ou 2 ) passages sont asser ennuyeux , le film reste passionant ! C'est un exellent jeux ! Ps ; Les moments ou l'un des acteurs parlent a la camera sont juste geniales ! ( et originale encore une fois ! )
Un très bon film de Michael Haneke, qui parvient à interroger notre rapport au sadisme et au spectacle... Michael Pitt est absolument génial dans ce rôle bien particulier de gueule d'ange portée par une cruauté inouïe... On se régale de cette mise en scène à la fois sobre, réaliste (l'impuissance des protagonistes, leur détresse) et ambitieuse (le spectateur est pris à partie...).
Au second degré ce film est très très drôle. les deux jeunes méchants sont énormes. Vraiment intéressant! Un film qui sort du lot de par le traitement du sccénario, le jeu d'acteur et surtout l'humour noir. Assez surprenant voire déconcertant par moment, mais on passe un bon moment.
Très difficile de tenir jusqu'à la fin de ce film. Un remake complètement raté, sans ambiance, sans suspense ni rebondissements. Le réalisateur anéantit toute forme de retournement de situation... A éviter
Malgré une très bonne prestation de Naomi Watts, ce remake est très ennuyeux et rempli de longueur. L'interprétation y est tout de même meilleur que dans la première version...
Plagier son propre film... fallait y penser, c'est vrai. Rien que pour ça, je lui met 1 étoile.
Funny Games U.S. a juste été réalisé pour amasser du fric outre Atlantique, où le public semble incapable d'apprécier un film étranger (c'est bien triste pour eux d'ailleurs).
Et comme bien souvent, la copie (ici le plagiat), n'atteint pas l'original. Les acteurs sont bien moins convaincants.
Film trop adapté pour un public bien précis... vaut mieux regarder l'original, Funny Games (sans US).
Ayant apprécié le premier volet, et ayant un petit faible pour Naomi Watts, j'ai voulu voir ce nouvel opus. Grosse déception, je n'ai pas compris ce que le réalisateur voulait prouver avec ce nouveau film pratiquement identique au premier et ce même au niveau des dialogues. Je ne suis pas allé au bout !
Un chef d’œuvre rien que pour la performance "sportive" : un film interdit aux moins de 16 ans, sans bain de sang, sans viol, sans sexe, presque sans violence et sans oreille découpée ... rien de gore à se mettre sous la dent et qui soit visible à l'écran ... rien que le pouvoir du suggéré. Un film qui se regarde d'un souffle en jouant avec nos nerfs, l'envie de zapper et le plaisir mesquin de savoir jusqu'où ça peut aller. Sauf Salo de Pasolini - sans le gore et l'envie de vomir -, jamais vu un long métrage où le rythme de la violence crescendo est aussi parfaitement maitrisé. Le mec a réussit à gâcher mon plaisir pour l'ultra-violence au cinéma. Chienne de vie. Le film qui fait passer ceux de Tarantino pour des bains de ketchup, Hostel pour du pipi de chat et les films ultra-violents pour des films comiques.
PS : Et puis THE scène du film où même quand, dans le même champ, Naomi Watts est en train de gémir, ligotée comme un saucisson sur le canapé à coté de la télé qui diffuse une course de F1, on peut pas s’empêcher de la regarder avec l'un des deux ado agresseurs, ... la télé.