Votre avis sur Funny Games U.S. ?
5,0
Publiée le 19 juin 2018
Pour répondre à l'éternel question, le remake est presque, et je dis bien presque aussi bien que l'ancienne version.
Juste époustouflant ce film quel chef d'oeuvre le meilleur film de Michael Haneke (double lauréat de la palme d'or).
Je regrette qu'il n'ait pas fait un meilleur film car il aurait pu encore faire mieux et éviter des scènes trop longues inutiles
Dans Funny games u.s il y'a une excellente interprétation de Michael Pitt.
Analyse :
Un artiste c'est quelqu'un qui soulève des questions, plutôt que de donner des réponses c'est ce qu'avait dit Haneke, et celle phrase caractérise parfaitement Funny games u.s.
Comme tous ses autres films et voici les éléments du film intéressant à traiter :
Les prénoms des personnages, les scènes de violences hors champ, la télécommande et la grande question "pourquoi vous faites ça".
Comme dans la plupart de ses films Michael Haneke, les personnages s'appellent Anne/Anna et George/Georges. Ces 2 prénoms sont réservés au couple mais également au fils qui se prénomme comme son père : George.
Il y'a également un jeu de style avec les prénoms : Paul le grand bronzé, interprété par Arno Frisch appelle son collègue de nombreuses façons Peter, Tom, Bouboule, on ne saura jamais comment il s'appellera réellement.
Il y'a aussi les appellations intéressantes. Le père de famille est appelé Le capitaine, George est souvent surnommé Georgie, Anna est appelée La femme du capitaine, Peter ou Tom surnommé Bouboule et enfin Paul qui trouve toutes les appellations pour tout le monde n'en a pas pour sa poire ce qui est bon à savoir.
Haneke est phobique de la violence pourtant avec Funny games il a réalisé le film l'un des films les plus violents du XXème siècle. Il a réussi à le faire car toutes les scènes de violence explicites étaient hors champ.
spoiler: La première : Le meurtre du chien, on ne voit rien mais on entend quelques aboiements tout simplement et une fois tué on n'entend plus rien. Le coup du club de golf est hors champ, on voit juste très rapidement une tige grise qui bouge. la frappe de Paul sur Anna est hors champ ainsi que la scène où le couple se prend des dizaines de coups, pendant que le jeune garçon s'enfuit. On ne voit pas non plus la scène du meurtre du petit George, on voit juste après un corps par terre. Et dans les scènes finales c'est énorme, on n'assiste pas aux coups de couteau infligés à Georges car la femme ne voulait pas jouer à un jeu. Peu après elle saisit un fusil et là, on voit le meurtre de Tom/Peter son ventre explose et il s'explose contre le mur. Mais quelle scène de violence, il n'y a pas eu le meurtre de Tom car on voit qu'il est vivant (je reviendrai sur la télécommande). Et pour finir, on ne voit pas la tête de Georges qui explose quand Paul le tue, ni la noyade d'Anna. 8 séquences hardcores qui ne nous ont pas été montré et une qu'on a vu mais qui n'a jamais existé c'est pour ça qu'on nous l'a montré et visuellement imaginé.

Les séquences très légèrement violentes ont été montré gifle, tape, Prise en otage.
spoiler: Alors maintenant parlons de la télécommande, qui est la question qui laisse tous les spectateurs dans la tourmente : C'est la réalité ou pas. Ben je pense que non, il ne s'est en fait rien passer du moment où Anna prend le fusil, au moment où le moment à fini de se faire rembobiner. C'est mon avis personnel.

Enfin "pourquoi vous faites ça", la question la plus posée dans le film et qui n'a jamais vraiment eu de réponses, en tout cas d'une réponse dont on ne doute pas.
D'abord le père pose la question quand ils apprennent qu'ils ne peuvent pas appeler la police, Peter répondit "Pourquoi pas". Ensuite le père repose la question une fois dans le salon, et cette fois ci la question suscite plus d'intérêt et permet aux 2 tortionnaires de faire des farces en racontant n'importe quoi. Je le déconseille aux moins de 16 ans.
Bref je recommande évidemment Funny games u.s pour une overdose de tension 5/5
4,0
Publiée le 17 mars 2015
Qu'il est éprouvant de regarder ce film, c'est comme un ascenseur de l'horreur qui ne fait que monter, monter, monter sans jamais s'arrêter...

Michael Haneke propose aux fans de Funny Games de (re)découvrir la version internationale, qui semble-t-il est le copié collé de l'original ( je ne l'ai pas vu), dont l'intrigue se concentre uniquement sur un jeu tordu et sordide auquel une famille victimisée va participer contre son gré, nombre de séquences sont aussi maîtrisées que terrifiantes et on prend conscience au fil du visionnage que l'on joue au même jeu ( les acteurs s'adressant à la caméra) , ce qui installe d'autant plus une atmosphère malsaine et repoussante.

On ne peut s'empêcher de penser à Orange Mécanique de Kubrick avec ce long-métrage efficace et tortueux, la question qui revient le plus est " Que va-t-il se passer ensuite ? Où le film compte m'emmener ?" Je le déconseille amplement à un public jeune et sensible, il y a Peter Pan dispo en streaming au cas où aha
0,5
Publiée le 25 septembre 2021
L'un des aspects les plus difficiles de la critique d'un film de ce type est inhérent au nom du genre c'est un peu comme critiquer l'art. Et si nous avons déjà essayé de critiquer l'art moderne ou presque n'importe quel art nous connaissons probablement des réfutations et des démentis brutaux. Je n'ai pas apprécié ce film et je ne veux pas dire dans le sens général il ne m'a pas rendu heureux. Je veux dire dans le sens il n'a pas de valeur a mes yeux émotionnellement ou artistiquement. Selon le point de vue que l'on adopte un film aurait pu avoir du mérite de bien des façons comme la performance des acteurs le divertissement ou l'intrigue elle-même la tension ou le suspense le message ou le thème. L'aspect le plus important de Funny Games U.S pour le juger est qu'il est censé être non conventionnel. Il brise les conventions cinématographiques mais nie les attentes du public encore et encore. Par exemple il brise le quatrième mur à plusieurs reprises mais ce qui est censé être un coup de poing dans les tripes du public ne l'est pas. Il nie les attentes du public en matière de gore en faisant en sorte que la quasi-totalité de la violence se déroule hors-champ ne laissant que des effets sonores. Bien que le film atteigne ses objectifs dans son caractère non conventionnel ce qui nous reste lorsque toutes les conventions sont brisées n'est qu'une coquille vide. L'expérience est exagérée mais c'est le seul effet réel que l'on en retire. Le film attire l'attention en étant non conventionnel mais il a commis une erreur en cherchant à être non conventionnel sans avoir une idée claire de ce qu'il fallait faire après avoir brisé les conventions. L'histoire de ce film semble juste errer en traînant dans sa propre boue...
2,0
Publiée le 21 juillet 2020
Si je devais décrire ce film en un mot ça serait "lent"

Mais qu est ce que c'est lent horriblement lent, ayant lu les commentaires je m attendais à bien mieux, on à déjà vu plus violent c'est un film pour enfant ou quoi ?

Le peu d'action dans le film est tellement ennuyant,ça paraît tellement long à la vitesse ou ça va.

Ne vaut pas la peine
3,5
Publiée le 15 août 2017
Je n'ai pas encore eu l'opportunité de regarder la version initiale de 1997. Michael Haneke est un cinéaste dérangeant, pouvant s'avérer vicieux. Il s'immisce dans les tréfonds de la commodité humaine. Une sorte de huit clos infernal, Funny Games U.S. met à mal une famille pour presque rien. Les ravisseurs, en plus d'être sadique, joue avec les nerfs des spectateurs tant leur motivation n'est pas clairement défini. On y retrouve des points de concordance avec "Caché", son précédent film. Le ton calme et posé emprunté par le cinéaste autrichien rend les scènes de violence quasi insupportable et malsaine. On aime, ou pas, mais çà ne laisse pas indifférent.
4,0
Publiée le 25 mai 2016
Perturbant et terriblement pessimiste, Funny Games est un long métrage oppressant, mené d'une main de maître par une mise en scène renversante. A coup de plans fixes et de détails maîtrisés au millimètre, Haneke signe un film horrifique de grande volé, présentant les travers d'une jeunesse pervertie et désabusée, bloquée quelque part entre réalité et fiction. Grandiose.

https://m.facebook.com/La-7eme-critique-393816544123997/
3,5
Publiée le 21 octobre 2014
Plutôt que de faire connaître un film autrichien parfaitement réussi avec des acteurs méconnus, les anglophones réclament un remake au talentueux Haneke. Le film reste très bon, et pour cause, le metteur en scène signe lui-même ce remake, même s'il n'était pas nécessaire, étant donné que c'est une copie conforme trait pour trait. Préparez-vous a entrer dans un univers malsain où le plaisir inexpliqué et purement effrayant se met tranquillement en place sous vos yeux. Un remake inutile certes (l'original étant déjà parfait), mais un film toujours aussi prenant avec cette fois-ci des acteurs différents.
3,5
Publiée le 6 mai 2018
Étant totalement similaire au film original, à quelques détails près, je vous invite à lire ma critique concernant le premier "Funny Games" pour plus d'informations. Vous remarquerez que la note de cette version américaine est légèrement inférieur car le jeu d'acteur de la mère et du principal gourou, surtout de ce dernier, m'ont beaucoup moins convaincu. Le père et le fils offrent une prestance quasiment égale. Par contre j'ai préféré l'interprétation du "bouboule" de cette version ! Même s'il est moins boudiné ^^
3,0
Publiée le 27 août 2023
L'interprétation des 2 jeunes est magistrale, mais le film reste quand même très moyen.
Dérangeant et frustrant, il est surtout long et ennuyeux....et je trouve le comportement des victimes assez etrange par moment....
A la limite c'est l'enfant qui s'en tire le mieux pendant que Tim Roth semble complètement à côté de la plaque et que Naomie Watts porte à elle seule toute la misère du monde sur ses épaules.
La scène finale vaut quand même le détour : spoiler: Next....
3,5
Publiée le 27 janvier 2016
Michael Haneke fait peu de film; mais quand il en fait un
c est toujours un film qui dérange la morale et la règles de vie en société.
Faut jamais spoiler: rendre service à des gens qui paraissent trop beau pour être méchant.
4,0
Publiée le 23 décembre 2015
Une grosse claque, un véritable chef d'oeuvre du très grand cinéaste Haneke . Passé le long plan en voiture superbement filmé, l'angoisse et le malaise commencent à s'installer. Puis tout va crescendo, on a les tripes qui se nouent devant ce jeu pervers mené par 2 jeunes psychopathes froids , organisés, méthodiques dans l'art de la torture mentale et physique . Vite le film devient hyper violent ,plus sur le plan psychologique que sur le plan physique même si certaines scènes sont choquantes. Le talent d'Haneke est de plus jouer sur nos émotions, nos peurs, que sur une violence gore et visuelle. Ce film est difficile à voir, dérangeant, angoissant au possible et si intelligemment orchestré. Dans cette horreur, éclate une fois de plus l'incomparable talent de Naomi Watts. Quelle actrice, quelle présence, quelles palettes et facettes dans son jeu. Elle est sans doute une des meilleures actrices de sa génération avec un choix de films dans sa filmographie où surnage la qualité et l'exigence. Elle réussit à faire oublier qu'elle est aussi diablement belle tant ses performances s'appuient plus sur son talent que sur son physique même si les deux ne sont pas incompatibles. C'est d'ailleurs souvent le problème des actrices à qui on fait un procès de belle gueule en occultant leur talent. Un film indispensable , passionnant, exigeant, et aussi dérangeant. Du vrai bon cinéma.
5,0
Publiée le 23 décembre 2018
Jouer à la mort pour remédier, ne serait-ce qu’un temps, à l’ennui bourgeois. Ou quand Haendel cède sa place à de la musique métal. La famille parfaite franchit son portail nacré qui non seulement laissera entrer la menace mais contribuera à l’enfermer dans son propre chaos : la femme s’active en cuisine, le père transmet à son fils la passion du bateau, le chien embête tout le monde. En arrivant, on remarque que les voisins ont l’air bizarre. Haneke s’attarde ici sur le mal qui ronge le milieu bourgeois – qu’il aime tant – et capable de le mettre à mort : l’ennui. Déconstruisant le film lambda de home invasion dont le cadre aurait été plongé dans le noir absolu, il ouvre les fenêtres, décloisonne la détention pour faire en sorte que chacun puisse sortir et, ainsi, se faire rattraper. Ici tout resplendit dans la lumière blanche, et les murs et le portail et l’éclairage de sorte à ce que le spectateur puisse lui-même projeter ses fantasmes, ses craintes, son horreur sur cette couleur réputée être le réceptacle de toutes. Car le réalisateur a l’art de la surprise et frappe fort là où ne l’attend pas ; en somme, la violence que nous espérons devoir se produire n’intervient jamais : le cadrage multiplie les fausses pistes et les hors-champs, le temps fait l’objet d’un jeu qui provoque rapidement une irritation nerveuse. Surtout, Haneke s’amuse à tendre un miroir au spectateur aussitôt renvoyé à sa position de voyeur/spectateur/acteur. Ainsi questionne-t-il notre rapport à la violence générée par l’image que nous contribuons d’ailleurs à générer du fait de notre goût pour un genre qui nous a poussés à visionner le film. Nous sommes pris au piège de notre propre plaisir sadique. Funny Games U.S., chef-d’œuvre.
4,0
Publiée le 28 mai 2022
Un film tout aussi brillant qu'il est dérangeant. Haneke nous plonge dans l'enfer d'une famille séquestrée chez elle, avec sa survie pour seul but. Bien que le film soit d'une grande violence, celle-ci se passe toujours hors champ. Car la vraie violence y est avant tout psychologique.
3,0
Publiée le 17 juin 2024
Haneke refait son film, c'est donc simple le scénario est identique, les plans sont quasis semblables à quelques nuances près, et donc finalement le seul point de comparaison repose sur le casting. Le couple Naomi Watts -Tim Roth fonctionne bien, on constate surtout que cette fois le réalisateur profite de la star hollywoodienne pour céder légèrement plus sur les charmes de l'actrice à l'image. Le duo de jeunes Michael Pitt-Brady Corbet est au diapason mais leur ressemblance physique est sans doute trop flagrante alors qu'ils sont censés être plus différents, l'un insistant sur le gras de l'autre notamment. Un préférera le côté plus subtil du duo originel en 1997. Mais on se pose encore la question sur la réelle nécessité de cet auto-remake ?! Mieux vaut revoir l'original, le fait que les acteurs soient moins connus imposent de surcroît la dimension fait divers toujours plus effrayante. Au final une version inutile mais pas inintéressante si on ne connaît pas le premier film.
Site : Selenie.fr
3,5
Publiée le 21 novembre 2017
Euuh oui bon je ne vous cache pas que j’aurai bien été facilement tenté de rééditer au mot près mon commentaire à propos de "Funny games" premier du nom. Mais je ne peux me résoudre à réaliser un honteux copié-collé. C’est pourtant ce qu’a fait Michael Haneke, tout simplement parce qu’il n’avait pas atteint le public américain, et ce en dépit du fait que tout le Festival de Cannes ne resta pas insensible à ce film, un film qui força l’admiration tout en suscitant une profonde gêne, voire une vive inquiétude, jusqu’à ce qu’on peut apparenter comme étant de l’effroi. Pour ce "Funny games U.S.", il y a deux écoles. D’abord pour ceux qui ne connaissent pas la version originelle : ils seront irrémédiablement pris dans le récit. A la limite, les spectateurs seront indubitablement obnubilés. Une tierce personne arrivant là au beau milieu du visionnage pourrait demander « mais qu’est-ce que tu regardes, comme débilité ? », auquel cas le spectateur répondra simplement « c'est chauuuuud, faut que je sache !». Cette réflexion, il y a fort à parier que nous l’avons plus ou moins tous eue un jour, que ce soit sur la version américaine, ou autrichienne, ou encore sur d’autres films tels que "Old boy" (made in Corea). Quant à la deuxième école, c’est-à-dire ceux qui connaissent la version 1997, eh bien ils n’auront aucune surprise. Ou plutôt si. La seule et unique surprise réside dans le fait qu’il n’y en a aucune ! Car la version U.S. est une retranscription plan par plan de la version originelle au détail près, ou presque. On ne va pas chipoter pour les plus petits détails, parce que l’entame est la même, la musique aussi, cette dernière ne se manifestant qu’à l’occasion des génériques (à une exception près si on excepte l'entame). Même les proportions de la maison dans laquelle se déroule l’intrigue sont identiques ! On retrouve aussi l’utilisation du 4ème mur, cette politesse trop grande pour être vraie au point d’en devenir inquiétante, ainsi que cette extrême violence, jamais montrée à l’écran mais développée seulement par la suggestion. Et pourtant, on reste devant, dans l’attente inavouée d’un changement quelconque, aussi minime soit-il. Mais non. Il ne manque plus qu’à "Funny games U.S." le tampon « copie certifiée conforme ». Dès lors une question se pose : était-il nécessaire de livrer un remake en tout point identique à son modèle ? Parce que le jeu d’acteur n’a pas été changé lui non plus. Etonnant. Etonnant et dommageable dans le sens que le jeu ne correspond pas vraiment à la psychologie des américains, tout du moins à l’idée que nous, français, nous faisons d’elle. On peut cependant féliciter les comédiens d’avoir su reproduire avec autant de fidélité le jeu de leurs aînés, dont au moins l’un d’entre eux a une forte ressemblance physique avec son collègue, en l’occurrence Michael Pitt dans le rôle de Paul dit « Bouboule » (interprété alors par Frank Giering). A faire un remake, j’aurai plutôt vu des jeunes (européens ou pas) s’improviser en imitateurs d’une épouvantable affaire ayant eu lieu 10 ans plus tôt quelque part en Autriche. Mais au moins, Michael Haneke a plus ou moins réussi son coup dans sa quête de gloire outre-Atlantique. Au-delà de ça, préférez tout de même la version 1997, dans laquelle Arno Frisch est bien meilleur que Brady Corbet, lequel m’a véritablement fait froid dans le dos dans le rôle de Peter.
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