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Un visiteur
5,0
Publiée le 25 mai 2008
Un à un, les membres de la famille Vuillard, déchirée depuis des années, passent sous le scalpel d'Arnaud Desplechin qui les dissèque, les fouille sans complaisance. C'est cru, cynique et souvent très drôle, les personnages sont complexes et magistralement interprétés, les dialogues sont d'une finesse et d'une précision rare. On pourra reprocher, parfois, un côté un peu poseur mais ces histoires de famille trouvent écho en quiconque a connu un repas de Noël semblable, de ceux où le vernis des conventions craque et où les vieilles zones d'ombres sont mises à jour... Un portrait troublant, subtil, presque chirurgical : une palme d'or?
Personnages pas attachants, partis pris de mise en scène gratuits, film verbeux et prétentieux... Je me suis profondément ennuyé. A tel point que je suis parti au bout d'1 heure. Et je n'étais pas le seul. Le sujet aurait pu être intéressant, mais où est l'émotion? Impossible de s'attacher à ces individus. On ne croit à rien. Hermétique à souhait. Voilà un réalisateur, qui pour moi, a oublié le public... (mais peut-être pas "son public"...).
D'habitude je ne déteste pas Desplechin, j'ai même aimé quelques uns de ces films. Là, c'est au secours ! Le film devrait s'appeler un Conte de la Toussaint tellement on a l'impression de voir un cinéma poussiéreux avec des acteurs morts. Tout est laid, les meubles, les tapisseries, les dialogues, les situations, pas un rayon de soleil pour respirer au milieu de cette grisaille (j'aurai préferré de la noirceur). Et puis quel intérêt d'aller filmer Roubaix si ce n'est pour avoir l'appui de la Région, vu qu'on en voit pas une brique ? J'ai tenu difficilement 1h10 avant de partir pour me taper un bon vieux DVD de Bergman qui, lui, sait ce que filmer la famille veut dire.
Desplechin confirme son statut de cinéaste chéri des critiques parisiens, mais a encore du pain sur la planche pour combler les spectateurs. Aucune émotion ne traverse ce film, les relations entre les personnages sont mal définies et la mise en scène est incompréhensible. Dommage pour Amalric, Anne consigny (une de nos meilleures nouvelles actrices) et Deneuve qui trouve son plus beau rôle depuis longtemps.
Beaucoup trop long, dommage car la mise en scène est inventive et intelligente, les dialogues d'un naturel cinglants. M.Amalric toujours possédé par ses rôles est impressionnant et écrase toute la distribution malgré son honorabilitée. Mais l'histoire est franchement banale et je me répète le film est beaucoup trooooop lonnnnng.
La fin du film arrive trop vite au bout de 2h30! C'est cela le talent, offrir un formidable conte aux spectateurs qui en redemanderaient, comme moi. J'ai lu les précédentes critiques elles disent tout, j'ajouterai simplement qu'une telle équipe, metteur en scène, comédiens, sont surement au-dessus d'une Palme qui néanmoins récompenserait justement un réel grand cinéma. Une belle cerise sur un beau gâteau...On peut espérer..
Desplechin est l'un des cinéastes français les plus talentueux et ce 'Conte de Noël' le prouve : mise en scène impeccable, rythme trépidant, dialogues au rasoir, acteurs extraordinaires... on se laisse durant 2h30 plonger dans l'histoire de cette famille absolument hallucinante, cauchemardesque et pourtant incroyablement touchante. Comme quoi le malheur des uns fait le bonheur des autres : Mme Deneuve et sa maladie nous dit que le cinéma français peut se porter bien. Ouf.
Malgré ses nombreuses qualités, ce film plébiscité par la critique ne m'a pas totalement plu. Du moins, j'avoue l'avoir trouvé un peu trop long, et donc m'être légèrement ennuyé. Pourtant, je ne remets absolument pas en cause la virtuosité de la mise en scène et l'interprétation d'un casting haut de gamme. Je pense d'ailleurs que ce "Conte de Noël" a toutes ses chances de remporter un prix pour sa mise scène. Mais il lui manque de la sincérité, ce qui m'a donné beaucoup de mal à entrer dans l'histoire. Les différents rapports entre les personnages ne sont pas clairs et certains sont même difficiles à cerner. Et pourtant j'étais très curieux de le découvrir de part, entre autre, son casting alléchant (Amalric, Deneuve, Devos, Poupaud, Mastroianni... y sont excellents). De ce point de vue je n'ai pas été déçu, puisque qu'ils sont tous ici au diapason. Mais malgré la maîtrise de son auteur, une écriture juste et la qualité du jeu des acteurs, je suis resté complètement à côté et je n'ai pas été ému... dommage...
Superbe film ! En sortant de la séance, je n'étais pas du tout accablée comme je pensais l'être (vu le thème du film). Au contraire le film n'est pas lourd 'dans ce sens là). Il y a énormément d'humour. Les acteurs sont tous, mais vraiment tous sans exceptions - aucune- bons. Mais vraiment j'insiste : TOUS ! Mention spéciale à Mathieu Amalric tout de même, qui est excellent ! La scène de la chute est superbe ! Déjà culte ! Le scénario est bien et toutes les questions sans réponses que l'on a en sortant, nous font continuer l'histoire dans notre tête... Très bon film - à voir.
très bon film sur les rapports familiaux, de bons acteurs, maheureusement ce film est trop long et on a hate de savoir la fin du film pour s'en aller, les personnages sont difficiles a cerner mais il y a une vrai performance d'acteurs, j'ai adoré le personnage du frère un peu cinglé mais super marrant surtout avec son franc parler. en bref, film sympa mais regardez le en dvd avec un bon thé et une part de gateau, difficile de tenir plus de 2h30 dans un siège de ciné...
Dès les premières images, on est frappé par la maîtrise de Desplechin. Son film commence comme une farce et l'on devine qu'il s'achemine vers quelque-chose de plus sombre, ou peut-être de plus sourd. La famille qu'il nous présente est éclatée, au premier sens du terme, presque frappée par une malédiction dont elle semble s'accommoder vaille que vaille. On songe alors au sublime Providence de Resnais : même maîtrise, mêmes vacheries familiales, même regard ironique sur la mort. A voir Junon et Abel établir des statistiques sur son espérance de vie à elle, on espère que Desplechin nous entraînera aussi loin. Mais une mise en scène magistrale, un montage habile, des dialogues intelligents ne suffisent pas à faire naître l'émotion. On reste sur le bord, étranger à cette famille qui ne nous parle pas, dont on ne comprend pas tous les mystères. Et pourtant rien n'est raté, tout fonctionne. Les acteurs sont tous excellents, les duos Deneuve-Amalric sont touchants dans leur complicité vacharde, tout comme le jeune Emile Berling, Chiara Mastroianni ou Emmanuelle Devos. Mais la plupart du temps l'émotion ne passe pas. Tout cela est-il trop cérébral ? Faut-il être sensible au destin des familles bancales pour être touché ? Le film de Desplechin serait-il atteint du même syndrome que le dernier des frères Coen : trop de maîtrise tuerait-il l'émotion ?
Un conte de noël aurait du s'appelé les comptes d'un noël. Un film ennuyeux, sans moralité, sans émotion malgrès le thème, un film intello-bobo. L'étoile reviens aux acteurs qui sont bons.
Pas plus emballé que ça par la bande-annonce, le film se révèle une excellente suprise. Conforme aux éloges des critiques, ce film est souvent passionnant, parfois longuet mais qu'est-ce qu'on est bien dans cette famille ! Chaque personnage a une dimension dramatique. Mention spéciale à Consigny et Matroianni. Ce n'est pas un film intello ou pour bobo comme le disent certaines critiques ici (proche pour certaines d'un conservatisme hallucinant !), c'est un film sur la liberté de se dire, de tout se dire et qui fait s'interroger chacun d'entre nous sur ce rapport complexe qu'est la famille. Enfin, je le précise : on rit aussi très souvent (aorable couple imprévisible Deneuve-Roussillon !)
Chef-d'œuvre d'ennui et de prétention. Ça sent juste la sueur. Et comme les acteurs ne savent pas quoi faire de leur bras, alors ils fument (comme chez Niclous)... Mais bon les critiques adorent...
Si je vous dis : Un long discours psychologique philosemite et morbide ? Vous me répondez ? Desplechin ? Bingo ! C'est toujours pareil, ça se veut léger et intelligent, c'est pontifiant et indigeste. Ce coup là Desplechin a ajouté une touche de Rivette, un seau de Laborit, une pichenette de Demy, mais le pudding est toujours aussi étouffe-chrétien.