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    Un conte de Noël
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    3,3
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    361 critiques spectateurs

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    Newstrum
    Newstrum

    47 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2017
    Desplechin continue de s’amuser avec des noms bibliques, mythologiques et shakespeariens pour livre un film choral et familial enlevé et plein de vie malgré les secrets familiaux et les petites cruautés de la famille qu'il met en scène. Un de ses meilleurs films. Voir ma critique complète sur mon blog :
    Matthias T.
    Matthias T.

    44 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 septembre 2017
    Après avoir été acclamé par une critique unanime avec Rois et reines Desplechin poursuit son oeuvre tourmentée avec Un conte de noël, réunion de famille tournant à un implacable règlement de comptes où une grande place est accordée à la psychologie des différents personnages. Secrets dévoilés, complexes mis à jour, spécificités de chacun se contrecarrant systématiquement, individualités antinomiques, disputes, accidents, rapports froids et distants, violence sous-jacente, répliques dérangeantes de haine contenue, silences, mépris, tout y passe dans ces fameux règlements de comptes que nous a concoctés Desplechin.

    Après plusieurs films (La sentinelle, Esther Kahn, Rois et Reines entre autres) Desplechin s'avère doté de toutes les caractéristiques qui définissent un cinéaste. Il a une troupe d'acteurs - Devos, Almaric, Roussillon, déjà présents dans plusieurs opus du réalisateur (et chaque cinéaste a ses acteurs de prédilection: songeons à la fructueuse collaboration entre Martin Scorsese, Robert De Niro et Joe Pesci, entre Resnais, Dussollier, Azéma et Arditi), il a des thèmes qui le préoccupent - la famille qui se désagrège, la famille comme terrain de dispute et de querelles, la quête de l'individualité, il a un sens du dialogue aigu (les horreurs que profère Henri, le fils maudit, à ses parents) et il sait définitivement imposer ses ambitions personnelles, en condamnant le moindre conventionnalisme, en particulier les clichés scénaristiques ou le cloisonnement stérile des genres.
    Car si son Conte de noël arbore la forme d'une tragédie grecque classique (structuré en cinq parties, soit cinq actes) Desplechin s'en éloigne finalement: la haine exacerbée qui domine la famille et les personnages sont croqués d'une façon délibérément absurde ou surréaliste.
    Et puis la rationalité désespérément glaciale, la formulation explicite de tant de haine, le traitement scientifiquement entomologiste (analyse rationnelle et presque scientifique des personnages: quasiment une dissection des caractères et des sentiments) auquel a recours Desplechin ainsi que l'importance de la science au sein de l'intrigue (la mère Junon a besoin d'une greffe de la moelle osseuse, un des enjeux du scénario est de savoir si les enfants et petits-enfants sont compatibles ou non avec elle) empêchent le phénomène de la catharsis d'avoir lieu, c'est-à-dire une quelconque identification avec les personnages.

    Parlons-en des personnages. Les noms d'Abel et Junon que portent les parents font référence aux mythologies romaine et chrétienne, et pourtant on s'interroge sur les liens entre ces divinisations suprêmes et les personnages en chair et en os dont il est question dans le film. Quel lien, en effet, entre l'incarnation du mariage, de la fertilité et du bonheur maternel et une femme malheureuse, faible, vulnérable, malade, haineuse, dont le premier enfant est mort très tôt. En faisant porter ce nom fortement connoté au protagoniste maternel dont les attributs sont antinomiques à ceux de la déesse, est-ce une façon de démystifier la religion romaine? Abel, lui, est un homme simple, qui a des croyances et des valeurs inébranlables concernant la famille, la religion (d'où la messe de minuit le soir de Noël), la tradition, conservateur, conventionnel, mais cependant intelligent, raisonneur, friand de musique. Il est le patriarche qui assiste à la façon dont se désagrège la famille qu'il a contribué à construire, un peu comme le shérif Bell assistait à l'anéantissement de ses valeurs dans son entourage 'honnêteté, loyauté, égalité..) dans No country for old men des frères Coen.
    Et puis il y a la jeunesse, représentée par l'irrévérencieux et rebelle Henri, le fils maudit, interprété par un Mathieu Almaric impressionnant dans la façon dont il se glisse dans la peau de cet homme qui n'a jamais connu l'amour maternel, la façon dont il transmet au spectateur la haine dont son personnage est consumé. Il y a la chair fraîche, appétissante, affriolante, celle des très désirables et érotiques Chiara Mastroianni et Emmanuelle Devos; il y a Melvil Poupaud en amoureux assez décomplexé; Anne Consigny en soeur terrorisée qui livre une prestation bouleversante; chaque mot venu d'elle est prononcé comme un frisson, on sent à chaque mot le savant mouvement des lèvres, l'activité de la langue, la présence de la salive, on sent dans chaque respiration la peur pour son enfant, la peur de la haine de son frère Henri, qui gangrène sa famille. Son interprétation (sûrement sa meilleur à ce jour, d'ailleurs elle y prouve qu'il ne faut pas la cantonner perpétuellement à des seconds rôles sans saveur) nous prend tout à coup aux tripes - par exemple lors de l'entrevue avec un psy.
    Desplechin s'est donc plu à nuancer son tableau: Henri victime du manque d'amour maternel de Junon, Élizabeth victime de la haine d'Henri: un tableau dans lequel la victime se transforme en agresseur.

    Mais ce qu'arrive avant tout Un conte de noël c'est à procurer de grands moments cinématographiques. Et cela on doit déjà à cette brochette d'acteurs dont on se laisse happer avec plaisir, ces comédiens qui ont su si parfaitement s'adapter à l'univers du réalisateur. Grâce à leurs prestations, on sent tout ce qui anime leurs personnages respectifs: on sent la haine, l'hypocrisie, la colère (l'amour n'est finalement présent que dans les jeunes couples, même s'il y a plusieurs relations ambiguës. Ils parviennent aussi à restituer toute l'ambiance d'une scène: celle du repas de noël par exemple.
    Les efforts du metteur en scène se conjuguent avec les leurs pour des séquences particulièrement percutantes. Outre les scènes qui expriment la haine des protagonistes (la scène lors de laquelle Henri et Junon sont tous les deux dehors et qu'ils s'annoncent avec une imperturbable sérénité leur non-amour réciproque), on retiendra notamment la scène lors de laquelle le personnage de Chiara Mastroianni s'abandonne au peintre de la famille, qui venait de lui déclarer qu'il l'aimait profondément. Filmée du point de vue du peintre, la scène ne met pas l'accent sur leur fusion charnelle (bien qu'il s'agisse réellement d'un coït) mais surtout sur l'abandon de la jeune fille. Celle-ci se déshabille lentement, avec sensualité et douceur, comme mue par la musique d'opéra qui insidieusement se laisse entendre. On voit les mains de son amant qui s'agrippent à son corps, essayant (vainement) de s'approprier cette délicieuse beauté. Chiara Mastroianni apparaît dans cette scène (dans laquelle on ne voit du peintre que les mains) comme une réincarnation de l'amour et de l'érotisme, une sorte de Vénus moderne, gardienne de beauté et de jouissance charnelle. Ainsi c'est une nouvelle fois l'occasion pour Desplechin de faire allusion aux mythes. Le cinéaste sublime dans cette grande séquence l'actrice de façon magnifique, une preuve qu'il aime beaucoup ses acteurs, qui pourtant se haïssent tellement. Une telle scène démontre la vigueur et l'évidence du talent du cinéaste en question.

    Mais son Conte de noël n'est pas parfait. Loin de là. On a insisté sur la qualité de la direction d'acteurs, sur la qualité des prestations, sur le soin et l'audace apportés à l'image, de la présence réelle d'un thème consistant, mais on n'est pas tellement attardé sur le scénario, ses enjeux, l'écriture de ses séquences, le sens de l'ensemble de ses séquences.
    Eh bien justement c'est là qu'il y aurait de quoi émettre une critique. Il y a un moment où, entre deux joutes verbales, deux mots de haine bouillonnante, le scénario du film devient trop vaporeux, semble ne plus emprunter un véritable chemin. Restituer la haine d'une famille, mettre en place un règlement de comptes, démystifier les religions et les mythes, faire preuve d'audace, voilà de beaux d'enjeux, mais trop vagues et peu claires pour vraiment aboutir à une oeuvre qui surprendrait par l'évidence de sa qualité. En livrant tant de portraits (beaucoup de personnages), en proposant tellement d'intrigues, en rallongeant tellement son film (qui dure 2 heures 30) Desplechin semble avoir trop écouté ses désirs foisonnants. Ses ambitions affluent tout à coup, nombreuses et désordonnées. Un conte de noël n'est donc pas le chef-d'oeuvre de Desplechin. Il faudra attendre un autre film où il imposerait avec plus de méthode et de rigueur ses ambitions cinématographiques les plus importantes.

    Le film impressionne par son audace, sa puissance, ses émotions (dues à l'énorme investissement des comédiens), mais son aboutissement demeure relatif. En tout cas, ce qui est sûr, c'est que Desplechin s'impose comme un véritable cinéaste, avec des ambitions et des thèmes qui lui sont propres.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    43 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2016
    Un conte de Noël est un film atypique, je ne sais pas si c'est dans la même veine que les autres réalisations de Desplechin, mais c'est vraiment peu commun... Je m'attendais à voir une famille se déchirer pendant le réveillon et c'est ce que j'ai eu, mais paradoxalement j'ai été très surpris. Cela vient peut-être du fait que cela n'essaye pas d'être mignon. Le réalisateur a manifestement voulu faire de certains membres de la famille Vuillard de véritables ordures, et il n'y est pas allé de main morte. Cela m'a un peu rappelé la manière qu'à Lars von Trier de créer des personnages à la fois humains et détestables, enfermés dans la haine, le mépris ou la dépression. Je prends pour exemple la scène où Deneuve (la mère) et Amalric (le fils) discutent calmement du fait qu'ils n'ont jamais eu la moindre forme d'affection l'un pour l'autre. Je trouve que cette séquence témoigne d'une violence incroyable. Tous les personnages ne sont pas comme ça, certains ne se mêlent pas de la guerre intestine qui ronge les Vuillard et se montrent plus conciliants. La mise en scène expose cette idée lorsque la caméra cesse de suivre un membre de la famille et se focalise sur un autre : ceux qui sont empêtrés dans leurs problèmes évoluent dans des scènes à la photographie très froide tandis que les autres bénéficient d'un éclairage beaucoup plus chaleureux. La bande-son, quant à elle, brasse des genres assez larges (des sonorités classiques aux ballades celtes) et propose des ruptures lors des cuts, ce qui met en exergue le changement d'ambiance. Desplechin a réuni un casting prestigieux qui se débrouille très bien avec un texte plutôt littéraire. Les différentes relations sont nuancées grâce à la voix off multiple (plusieurs personnage assurent tour à tour ce rôle) mais aussi aux moments où les personnages parlent directement à la caméra, un exercice complexe qui n'est pas à la portée de tout le monde (oui La Bûche, c'est de toi que je parle). La dernière demi-heure est un cran en dessous puisqu'elle est moins "radicale" que le reste. Pourtant, la fin à la fois douce et amère conclut parfaitement ce film de Noël d'auteur, qui ose s'éloigner des poncifs du genre pour proposer quelque chose de plus percutant.
    Diszi
    Diszi

    1 abonné 70 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 janvier 2016
    Ca ressemble à une suite de rush sorti d'une poubelle pour s'amuser a faire un film pour Noel.
    Ne pas compter sur les dialogues pour comprendre, la qualité audio est nul.
    Catherine Deneuve a viellie mais on se demande pourquoi lui avoir choisi un mari ,le plus moche des acteurs en vie qui en plus de sa trombine sortie d'un musé nazi possède une voix enraillé qui me fait mal à entendre.Donc comme on a pas pu donner comme mari Mastroianni on a mit dans la famille une Sylvia
    jouée par Chiara Mastroianni (prénom dur a porté dans une cour de récréation française ! )
    Heureusement à la 20iem minutes j'ai eu un eclat de rire quand Almaric complétement soul tombe comme une planche sur la chaussée (effet spéciaux)
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2015
    A mon sens meilleur que "Rois et reines" car mieux maîtrisé, plus humain en tout cas. Arnaud Desplechin signe une œuvre forte, intelligente, brillante, hors des sentiers battus, des clichés et de tous les lieux communs. Ce "Conte de Noël", véritable fable contemporaine, touche par son humanité, ce "sens de la vie" qui fuit sans cesse l'humanité. Desplechin ne donne pas de réponse, fuit les pistes, donne à ses personnages, aux hommes, le goût de la connaissance, de la philosophie, et ce, sans jamais lasser. Car au-delà du propos, des situations, de la métaphysique, le réalisateur fait œuvre de cinéma, brillant dans sa mise en scène, dans sa direction d'acteurs (quel casting !), dans le soucis du détail. Et que dire de son inné du montage qui donne à son film toute sa virtuosité. Une œuvre forte dans le cinéma français.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 31 mars 2016
    Ce n’est pas faute d’avoir tenté de le voir plusieurs fois, mais moi, ce film m’endort. Certes c’est beau, mais il ne se passe RIEN. Le dernier tiers, je me demandais encore ce que ce film cherchait à nous raconter. Soit les péripéties s’étirent exagérément, soit elles se multiplient inutilement car n’aboutissant sur rien par rapport à l’intrigue principal. A la fin, les personnages disparaissent, et je m’en fous, tellement j’ai trouvé qu'Arnaud Desplechin n’avait pas su leur donner de relief… C’est quand même un comble…
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 décembre 2015
    Ennuyeux à mourir. J'ai détesté chaque seconde de ce film. Je ne dois pas être assez "intellectuel" pour comprendre son géniââl réalisateur, mais tant pis. J'ai pourtant tenu à le voir jusqu'à la fin, pour être sûre de mon opinion. Et bien, c'est sûr, pour moi, c'est ennuyeux et à en mourir, rien d'autre.
    rogerwaters
    rogerwaters

    142 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 décembre 2015
    Film français d’auteur dans toute sa splendeur, Un conte de Noël est un film imposant par les enjeux qu’il met en place (une histoire familiale complexe, aux nombreuses ramifications pas toujours très claires), mais finalement assez décevant par l’issue qu’il donne à la plupart des intrigues. Parfois très beau, parfois exaspérant, voire franchement énervant, le résultat est inégal et suscite des réactions contrastées. En tout cas, l’ensemble est plutôt bien écrit (peut-être trop d’ailleurs) et les acteurs sont tous excellents. Ce sont eux qui nous permettent de nous attacher à la plupart des intrigues développées ici. A part cela, on reste toujours dans le cliché classique du « famille je vous hais » qui a donné des œuvres aussi remarquables que Festen. On en est loin ici et le cinéaste devrait moins se regarder filmer pour atteindre la vérité profonde de ses personnages. Un défaut récurrent dans ce type de produit estampillé culturel.
    zhurricane
    zhurricane

    82 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 novembre 2015
    Moi qui aime bien les films longs et bien là je suis servis ( 2 heures et 30 minutes). La première chose qui me vient à l'esprit en commentant c'est que Mathieu Amalric est vraiment énorme dans un rôle " de méchant" mais pas du tout au sens manichéen du terme. Le méchant qui est plutôt un vilain petit canard. J'avoue que ce film m'aurait laissé un souvenir plus diffus sans cette grande sa grande prestation. Ensuite Anne Consigny y est aussi pour beaucoup, comme Catherine Deneuve. Parce que oui, "Un conte de Noël" c'est une histoire de famille, de secrets, d'embrouilles, de drame. Alors parfois c'est pesant et on sent que ce film s'adresse à une catégorie assez aisé, mais c'est ces diffèrentes jouttes verbales qui m'ont séduis. C'estun bon film, pas un chef d'oeuvre loin de là, ça reste classique, mais du bon classique.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 153 abonnés 5 137 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2015
    Un film puissant et formidable qui nous tout simplement la vie avec ses personnages touchants et si fragiles. Bravo
    Laurent Kerrien
    Laurent Kerrien

    9 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2014
    depleschin au sommet de son art. il dessine et met en mouvement ses personnages portés par des acteurs en etat de grace dans un univers chaotique incroyablement juste. un film magique
     Kurosawa
    Kurosawa

    585 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2014
    Arnaud Desplechin nous offre un ravissant "conte de Noël", mené par d’excellents comédiens et doté d'une inventivité formelle et narrative hors du commun. Et si quelques séquences sont moins rythmées que d'autres et hachent légèrement le déroulement du film, l'ensemble reste tout à fait surprenant et le plus souvent jubilatoire. Génialement dialogué, une mise en scène variée et cohérente, et un refus continu des clichés cinématographiques sont les atouts majeurs d'un film à la fois cruel, ironique mais toujours chaleureux.
    LesGouttesDuTemps
    LesGouttesDuTemps

    3 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 mai 2014
    Autant j'avais été captivé par "Rois et reine" (qui parvenait à évoquer des sujets graves avec pudeur et finesse) autant ce "Conte de Noël" m'a semblé creux, insipide, prétentieux, archi-pédant et insupportablement long. En le regardant en DVD, je me suis même surpris à en vouloir à M. Desplechin de me faire subir son interminable cinégorrhée, et j'ai eu de gros doutes (disons le ainsi...) sur la sincérité de son propos ! Et comme de surcroît il s'évertue à faire parler ses acteurs/actrices sur le registre du murmure, les dialogues sont souvent inaudibles, c'est l'horreur ! Pour ratisser large, une musique oecuménique (un peu de techno par ci, un peu de Mendelssohn par là, si ça ne fait pas de bien ça ne peut pas faire de mal). Un tel casting (mention spéciale pour Mathieu Amalric, génial) pour un tel ratage, c'est vraiment le comble du grand écart ! Vous m'avez pas mal fâché sur ce coup-là M. Desplechin, et complètement convaincu d'ignorer vos prochains films.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 mai 2014
    Superbe film d'acteur, on ne veut pas rater une seule seconde de ce rendez-vous familial chaotique et brillant. Une mise en scène simple mais bourrée d'idées géniales, il est impensable de passer à côté de ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 mai 2014
    Surprenant de réalisme et de sincérité Un conte de Noël -titre remarquable d'ironie- relate avec une perspicacité effroyable les rapports mère/enfants dans une famille ou l'idée de la mort et de la maladie règnent constamment. Mais que vient faire l'histoire entre Sylvia, la femme d'Ivan et Simon son cousin dans ce récit déjà long et complexe? Pourquoi, au bout de ces 2h30 de répliques tranchantes, de situations à fleur de peau et de révélations à couper le souffle n'avons-nous pas de fin?
    Un conte noir sur le thème "Famille je vous hais" ou Mathieu Amalric est plus époustouflant que jamais.
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