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    Un conte de Noël
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    3,3
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    361 critiques spectateurs

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    MaxPierrette
    MaxPierrette

    175 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2008
    Imaginer que son “Conte de Noël” va nous délivrer une morale mielleuse au détour d’une cascade de bons sentiments serait mal connaître le ton grinçant qui caractérise le cinéma d’Arnaud Despleschin, absent des écrans depuis 2003 et le succès de “Rois et reine”, qui avait notamment valu le César du Meilleur Acteur à Mathieu Amalric. Une fois encore à l’affiche de son nouveau long métrage, le comédien y incarne cette fois-ci Henri, authentique écorché vif, et cadet des enfants d’Abel et Junon. Laquelle, atteinte d’une maladie nécessitant une greffe de moëlle osseuse, réunit toute sa petite famille le temps de fêtes, dans le but, déjà, de trouver un donneur compatible, mais aussi de recoller les morceaux qui peuvent l’être entre chacun des membres de la tribu. Ce qui revient presque à croire au Père Noël, tant certains conflits semblent irréparables, et ne demandent qu’à exploser au grand jour, dans le petit théâtre que représente la maison familiale, véritable auberge espagnole où chacun est venu avec ses fêlures, du mal-être de l’ainée, Elizabeth, à la schizophrénie de son fils. De quoi laisser la porte grande ouverte à un festival de règlements de comptes, avec hystérie en sus, comme beaucoup avant Despleschin ont su le faire. Mais le réalisateur parvient à éviter le piège, laissant même poindre un zeste de tendresse derrière les rancœurs, tandis qu’il fait se rencontrer théâtre, musique, peinture et marionnettes, non sans quelques allusions à différentes mythologies (avec les prénoms Abel, Junon, Joseph, ou une allusion à la parabole du fils prodigue, puisqu’Henri, autrefois banni, s’avère être le donneur capable de sauver sa mère). Alors certes, la diction particuilère des comédiens en agacera peut-être plus d’un; certes, le film accuse quelques longueurs; mais personne ne pourra nier la justesse des acteurs, dirigés par un cinéaste funambule, capable de passer d’un extrême à l’autre, du rire au malaise, pour nous offrir un joli Noël avec six mois d’avance.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mars 2009
    Un conte de Noël relate une fresque familiale cruelle et tourmentée où toute une famille se réunit dans une maison bourgeoise à Roubaix pour célébrer noël et soutenir Junon (Catherine Deneuve), dont la maladie nécessite une greffe mais l'opération peut être réalisable si elle trouve un donneur parmi les membres de sa famille. Cependant, ironie de la vie, un des deux donneurs compatibles est son fils qu'elle déteste (Mathieu Almaric), lui même banni par sa sœur (Anne Consigny). Révélant peu à peu la personnalité, les relations, les sentiments et les souffrances de chacun où chaque protagoniste ne fait que vivre juste sa vie et se fout plutôt des souffrances de l'autre, Un conte de Noël ne parvient pas forcément à captiver de bout en bout, du moins en ce qui me concerne, à travers cette historie de don de moelle osseuse dans une famille qui se déteste. On pouvait penser alors que les membres de ce foyer en passant quelques jours ensemble auraient pu « grandir » mais au bout du compte, aucun d'eux ne va progresser , ce qui ne rend en rien attachant ce petit monde ... Et si Arnaud Desplechin a voulu s’attacher d’avantage à montrer la névrose de ses personnages, le métrage traitant d’un sujet à la Woody Allen sans être drôle, sauf pour le personnage de Mathieu Almaric mais d’une façon malsaine, font que l’ intérêt et la dimension de ce film nombriliste et désespéré est tout autre, à travers finalement la mise en valeur de comportements négatifs qui perdure tout au long de cette comédie dramatique, alors qu’ on en voit assez aux infos tous les jours. Que retenir ainsi de ce film qui ne fait ni rêver, ni s'évader ou apprendre quelque chose, dont l'histoire reste au final trop complexe, trop cérébral, voir élitiste en étalant des connaissances que seule une minorité en comprendra toute les références littéraires ou cinématographiques, mis à part qu' Arnaud Desplechin montre une fois de plus qu'il est un exceptionnel narrateur, que sa mise en scène impeccable se distingue p
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2013
    Un conte de noël est d’ores et déjà un film majeur des années 2000 dans l’univers du cinéma français. Porté par une distribution épatante, il s’agit là, selon moi, du meilleur film d'Arnaud Desplechin et le plus « grand public ». Plus accessible peut être, mais il ne cède en rien sur les propres obsessions de son réalisateur (une vision personnelle de la famille, les secrets enfouis, les déchirures …), ce qui le rapproche de Bergman (Saraband …), d'Hitchcock (telle la scène dans le musée qui renvoie à Vertigo) voire de Woody Allen. A l’instar de ses films précédents, le film de Desplechin se permet d’étonnantes digressions (approche probabiliste de la médecine avec démonstration à l’appui, suivie avec attention d’une improbable façon par le vieux père). Un conte de noël bénéficie des géniales interprétations de Catherine Deneuve en mère perverse, Mathieu Amalric (un des plus grands acteurs de sa génération), Jean Paul Roussillon (au jeu détaché tel un quasi mort), Anne Consigny, très à l'aise dans un rôle délicat et Emmanuelle Devos dans un personnage ambivalent et surprenant. La demeure du film est un personnage à elle toute seule, quasi hantée et vivante d’une certaine façon. L’adolescent à la schizophrénie latente est stupéfiant ; ses troubles (hallucination, prostration) sont le résultat d’une recherche approfondie du réalisateur (l’apparition du chien loup donne une sensation de malaise). Il m’a d’ailleurs fait penser aux jeunes héros adolescents des films de Gus Van Sant. Si le scénario mérite bien des palmes à lui tout seul, la mise en image est forte et la composition musicale prenante. Le film, aussi empreint d’humour et de dérision n’en est que plus passionnant. Il est aussi très écrit (citations) et renvoie à William Shakespeare. Cruel, dérangeant et si l’on aime le film choral, on appréciera celui-ci. Le meilleur film français de l’année 2008, malheureusement absent au palmarès de Cannes 2008.
    Newstrum
    Newstrum

    47 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2017
    Desplechin continue de s’amuser avec des noms bibliques, mythologiques et shakespeariens pour livre un film choral et familial enlevé et plein de vie malgré les secrets familiaux et les petites cruautés de la famille qu'il met en scène. Un de ses meilleurs films. Voir ma critique complète sur mon blog :
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 380 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2024
    C'est une histoire de famille, pleine de références au passé, marqué par le deuil d'un premier né, par la maladie et les rancoeurs. De quoi nourrir un psychodrame familial ou un mélodrame, que n'est pas le film de Desplechin.
    Après un long préambule où sont présentés les personnages et leurs liens distendus, le film prend un nouveau départ lorsque la famille est réunie pour les fêtes de Noël au chevet des parents et grands-parents
    La singularité du sujet -déjà initié par le couple inattendu que forment Jean-Paul Roussillon et Catherine Deneuve (laquelle, dans le contexte populaire de Roubaix, n'est pas convaincante avec ses allures de grande bourgeoise déclassée et liftée)- la singularité du sujet provient, au-delà des effets d'une mise en scène brillante et parfois artificielle, du regard volontiers ironique que le cinéaste porte sur ses personnages et leur relation. Son point de vue sur la famille est quasi iconoclaste, caractérisé par l'indifférence, et même spoiler: l'absence d'amour d'Abel et Junon à l'égard de leurs enfants, lesquels ne les appellent que par leur prénom.
    Cet aspect, fondateur du sujet, est l'intérêt majeur d'un film complexe sacrifiant la sincérité et la sensibilité à une excentricité un peu forcée et, ainsi que je le ressens, à une certaine prétention artistique et intellectuelle.
    selenie
    selenie

    6 256 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 août 2022
    Magnifique film au casting 4 étoiles... Desplechin offre un film intelligent, aux dialoques forts et dérangeant. Cette histoire d'une famille piégée par des années de non-dits fait merveille. Un scénario solide qui fait la part belle au situation familiale difficile avec des échanges corrosifs et transgressifs. Les acteurs tous superbes et des scènes cultissimes (le dialogue entre Amalric et Deneuve enorme !). Mais il y a 2 bémol qui font louper la 4ème étoile... un petit bémol : 10-15 mn en moins aurait donné un film plus cohérent et efficace. Un gros bémol : l'origne du mal entre la soeur (Anne Consigny intolérante et agaçante à souhait) et le frère (Amalric génial !) reste dans le secret et laisse le spectateur sans réponse... Dommage car c'est sans conteste un des 5 meilleurs films français depuis 3 ans.
    ffred
    ffred

    1 704 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mai 2008
    Difficile de trouver les mots pour décrire ce que l'on ressent lorsqu'on a le coup de foudre pour quelque chose ou pour quelqu'un. Difficile tout simplement de décrire pourquoi on aime. C'est un peu ce qui se passe avec le nouveau de film de Desplechin présenté à Cannes en compétition officielle cette année. Et ce n'était vraiment pas gagné car autant j'avais aimé Comment je me suis disputé... autant j'ai détesté Rois & reine (je n'ai vu que ces deux films là de lui). Cette fois une sorte de magie a opéré et des les premières images j'ai été subjugué et même passionné par ce que je voyais. Les quelques 2h23mns de film sont passées comme un éclair. Je ne vais pas m'étendre mais j'ai trouvé tout excellent dans ce film. Le scénario est une merveille de finesse, d'humour et d'intelligence. La mise en scène ne ressemble à rien d'autre, elle est grandiose. Les acteurs sont tous magnifiques (un petit plus à Consigny et Amalric) au milieu de ce casting incroyable. Bref la perfection n'existe pas mais pour l'instant j'ai vu ici le meilleur film français de l'année. Grosse émotion... Rien d'autre à rajouter juste : à voir urgemment !
    Ti Nou
    Ti Nou

    497 abonnés 3 499 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2009
    Une chronique familiale passionnante. La richesse des personnages fait passer ces 2h30 sans sentir de baisse de rythme ni de superflu. L'interprétation, excellente, rend palpables les tensions entre les différents protagonistes.
    Maqroll
    Maqroll

    158 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2009
    Une famille comme les autres, qui s’aime et se déchire avec une intensité cristallisée autour du rassemblement traditionnel de Noël. La psychologie des personnages et l’étude de leurs rapports est remarquable de finesse et de justesse. L’interprétation est magnifique, de Catherine Deneuve à Mathieu Almaric en passant par Emmanuelle Devos et Hippolyte Girardot, avec mention spéciale à Chiara Mastroianni, étonnante, et une palme de diamant pour Jean-Paul Roussillon, un comédien merveilleux depuis plus de trente ans au théâtre qui trouve enfin au cinéma un rôle à la hauteur de son immense talent. Quant à Arnaud Desplechin, je m’avance à dire qu’il est peut-être le seul réalisateur français de l’heure qui ait vraiment « la pointure »...
    Nelly M.
    Nelly M.

    96 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 juin 2008
    D'ordinaire, je ne raffole pas d'Arnaud Despleschin, trop obsédé du médical dans le genre morbide et précieux, mais je reconnais ses talents de cinéaste. Sans doute à cause d'une famille tordue moi-même, je suis cette fois admirative face à ce qu'il fait de celle-ci, son coup de pied dans la bienséance au prétexte d'un greffon entre gens "affirmés ne pas s'aimer" (cette notion est étrangement martelée par l'auteur mais j'en doute). La situation semble une descente aux enfers. Mais le regard a le recul nécessaire pour offrir des scènes très toniques sur la fatalité des liens du sang, cette impossibilité de se soustraire à la parenté, et en avant les coups de gueule ! Quel courage ! A déplorer les paroles chuchotées ou marmonnées, j'ai parfois deviné plus qu'entendu certains propos. Acteurs tous à leur point culminant, Anne Consigny à gifler, Mathieu Amalric toujours aussi craquant dans sa transgression, Deneuve et Roussillon font corps avec la demeure où tout converge, le neveu Paul comme engourdi, les deux petits garçons au contraire pleins de fraîcheur... Pour ceux qui ont des parcours cabossés et en sont au stade de pouvoir regarder en arrière avec sérénité. Pour ceux qui ont failli y rester. Et encore et surtout pour les soignants. C'est un grand film plein de santé !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 juin 2008
    Un film riche, beau, complexe, drôle et émouvant qui, par son côté imprevisible, sa mise en scène enivrante et ses incroyables comédiens, méritait une Palme.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 juin 2008
    J aurai pu m'y perdre dans cette histoire tellement la famille est importante, chacun ayant son histoire ! Et bien j'ai aimé ce film, bien rythmé, avec des titres pour ne pas se perdre. Les acteurs s'adressent à nous directement de temps à autre. Thème difficile que celui de la greffe, qui cache la maladie, l'hôpital etc .... Il n'y a pas une minute de trop ; en 2h30, j ai fini par m'attacher à leur histoire, à cette réunion de famille lors des fêtes de Noël. Il y a des amitiés, des inimitiés, les clans, les dépressifs, les dynamiques, et puis cela évolue le temps du film comme Paul qui part avec beaucoup de faiblesse et je l'ai senti se construire avec un certain optimisme ! Catherine est très bien en grand-mère ! Chapeau aux deux petits frères, un naturel à en faire fondre plus d'un ! Courez voir ce conte de Noël en plein mois de juin, c'est un réel plaisir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 décembre 2009
    À l'instar des précédentes oeuvres d'Arnaud Desplechin, "Un conte de Noël" est un film exigeant dont la densité narrative éblouit. Une mise en scène hiératique au service de la crème des acteurs français (Mathieu Amalric, Catherine Deneuve, Emmanuelle Devos, Jean-Paul Roussillon, Hippolyte Girardot, Anne Consigny, Melvil Poupaud,...) et des dialogues à l'enviable fluidité confirment la maîtrise du réalisateur le plus doué de sa génération. Comme devant certaines oeuvres d'art, on reste bouche bée, fasciné par ce concentré de film idéal à la théâtralité affirmée. L'ambitieuse tragédie familiale tissée dans cette fable de Noël utilise adroitement les références bibliques et mythologiques mais parvient à préserver l'humanité de ses personnages, à la fois dieux de l'Olympe et simples mortels. Un conte enivrant...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 mai 2008
    Transposez un film d'auteur bobo-germanopratin à Roubaix: ça donne "Un Conte de Noël". Le fond est intéressant et réellement captivant: une réunion de famille autour d'une greffe un soir de Noël. Des souvenirs et des névroses d'enfance qui ressurgissent du passé. Des règlements de comptes familiaux. Une mère décalée. Un père impuissant. Le tout servi par de très bons comédiens (Catherine Deneuve, Mathieu Amalric, Anne Consigny et Hyppolite Girardot en tête). Mais c'est la forme qui irrite: un fond musical incessant et se voulant léger et décalé, des multiples personnages secondaires superflus, un montage agaçant. On en ressort dubitatif. Bon film ou pur navet auteuriste? La force d'un "Conte de Noël", c'est qu'il touche par son universalité: l'indispensable famille, les douleurs de l'enfance, le mal-être, l'incommunicabilité, l'accomplissement de soi.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 335 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 juin 2008
    Voilà un bien drôle de fouillis foutraque avec ce "Conte de Noël" qui ne veut justement pas conter grand chose pour des raisons qu'on a du mal d'ailleurs à saisir. Etait-ce par minimalisme ? Dans ce cas, pourquoi utiliser une réalisation aussi grandiloquente, ponctuée d'effets de mise en scène déroutants ? Etait-ce pour porter un regard décalé sur un sujet lui bien ordinaire ? Dans ce cas pourquoi jouer la carte de personnages aussi caricaturaux et superficiels, plongés qui plus est dans des situations presque tournées en dérision tant elles relèvent de l'abstraction ? D'un côté on ne perçoit aucune cohérence mais on veut y percevoir une qualité pour aller à l'essentiel ; de l'autre côté on est balloté dans tous les sens sans qu'on puisse se rattacher à quelque chose de constant ou de concret dans ce film. C'est très inconfortable et, pour ceux qui ne supportent pas le cinéma verbeux et sèchement pompeux pour lequel le cinéma français est malheureusement devenu l'un des grands spécialistes, cela relève de la faute éliminatoire puisque ce « conte de Noël » en devient imbuvable. Maintenant, certains trouveront encore le moyen de voir dans ce film une plaisante expérience de cinéma « d'auteur », mais j'avoue y trouver là mes limites.
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