À presque 50 ans, Desplechin n'a plus rien d'autre à raconter que la même histoire depuis 20 ans !!!
Ca commence à bien faire.
Depuis trois films, tous ses défauts apparaissent au grand jour (tics, procédés, manies, préciosités).
Ce qui me soucie franchement, c'est le côté défraîchi de Conte (comme déjà de Rois et r) qui contient des scènes qu'on dirait filmés par un mec de 70 ans !
Je crains qu'il n'y ait plus rien à attendre de ce cinéaste, surestimé, surcoté, porté à la notoriété dans les années 90 par un microcosme narcissique, et même là commencent à s'élever des voix discordantes.
D'ici qqs années, un silence gêné entourera la sortie de ses films, car ceux qui ont aimé, voudraient aimer, ne pourront plus aimer.
Oui, il est malsain, et peut-être même malade.
Il suffit de lire (ce que j'ai renoncé à faire, sinon je m'évanouis) les déclarations qu'il fait dans les interviews, la presse, etc. : c'est une bouillie invraisemblable, ça parle de tout sauf du film ; il est perdu dans son trip, se parle à lui-même, mentionne des choses sans lien aucun avec le film.
Ses films sont l'encodage d'un "dehors" personnel ou familial, une sorte de journalisme intime, presque autiste, mais toute personne étrangère à ce "dehors" qui sert de matériau ne pige rien et ne peut pas être intéressé.
Pourquoi tant de haine de l'humain chez ce cinéaste ???
Il n'y a plus rien à attendre de lui, surtout au rythme d'un film tous les quatre ans...
C'est évidemment triste pour ceux qui voudraient aimer, mais on ne pourra pas le suivre s'il continue de se foutre de nous.