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Votre avis sur Un conte de Noël ?
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Le premier film que je vois de Desplechin et j'ai trouvé cela moyen. Une sorte de conte (comme le titre l'indique) avec un récit et des effets de réalisation et de montage souvent désappointant. Les personnages sont désagréables (heureusement pas tous), les acteurs sont de qualités et la mise en scène enfin de compte pas mal.
Si je vous dis : Un long discours psychologique philosemite et morbide ? Vous me répondez ? Desplechin ? Bingo !
C'est toujours pareil, ça se veut léger et intelligent, c'est pontifiant et indigeste.
Ce coup là Desplechin a ajouté une touche de Rivette, un seau de Laborit, une pichenette de Demy, mais le pudding est toujours aussi étouffe-chrétien.
C'est toujours pareil, ça se veut léger et intelligent, c'est pontifiant et indigeste.
Ce coup là Desplechin a ajouté une touche de Rivette, un seau de Laborit, une pichenette de Demy, mais le pudding est toujours aussi étouffe-chrétien.
Malgré ses nombreuses qualités, ce film plébiscité par la critique ne m'a pas totalement plu. Du moins, j'avoue l'avoir trouvé un peu trop long, et donc m'être légèrement ennuyé. Pourtant, je ne remets absolument pas en cause la virtuosité de la mise en scène et l'interprétation d'un casting haut de gamme. Je pense d'ailleurs que ce "Conte de Noël" a toutes ses chances de remporter un prix pour sa mise scène. Mais il lui manque de la sincérité, ce qui m'a donné beaucoup de mal à entrer dans l'histoire. Les différents rapports entre les personnages ne sont pas clairs et certains sont même difficiles à cerner. Et pourtant j'étais très curieux de le découvrir de part, entre autre, son casting alléchant (Amalric, Deneuve, Devos, Poupaud, Mastroianni... y sont excellents). De ce point de vue je n'ai pas été déçu, puisque qu'ils sont tous ici au diapason. Mais malgré la maîtrise de son auteur, une écriture juste et la qualité du jeu des acteurs, je suis resté complètement à côté et je n'ai pas été ému... dommage...
En dépit d'acteurs prestigieux (C. Deneuve et E.Devos entre autre) et d'une interprétation remarquablement efficace et délectable, l'ensemble est bien trop cérébral et longuet (2h30) pour nous convaincre totalement. La complexité d'une part du scénario et d'autre part de la psychologie des personnages ne permettent pas d'entrer entièrement dans cette famille finalement aux coeurelles parfois communes. La fin reste quelque peu inconsistante et grotesque et aussi viscérale qu'il soit on s'ennui bien trop souvent. Un conte, certes, mais un cadeau, certainement pas.
Arnaud Desplechin signe avec ce Conte de Noël un film totalement inclassable et pour le moins marquant. L'interprétation est admirable de justesse : rien que pour la beauté de Chiara Mastroianni ou l'éloquence de Mathieu Amalric, cette oeuvre est à voir d'urgence. Certains plans restent longtemps imprimés sur la rétine comme autant d'affects inexprimables : cette image d'Henry ( Mathieu Amalric ) s'effrondrant comme un piquet sur la chaussée, celle d'Yvan ( Melvil Poupaud ) disposant les décorations de Noël sur le sapin ou encore celle de Junon ( magnifique Catherine Deneuve ) en proie à un malaise... D'ailleurs, Un Conte de Noël repose principalement sur un subtil malaise, moins évident que le cancer dont il est question : c'est le temps des règlements de comptes et des conflits familiaux, un réjouissant jeu de massacres mêlé d'humour et de douleur. Arnaud Desplechin s'impose comme un réalisateur virtuose et cinéphile ( on sent l'inspiration d'un film comme Vertigo d'Hitchcock, cette même impression de rêve éveillé...). Beau, complexe et sensoriel, son film transpire, respire, retient son souffle : il vit.
Fatigués de l'obsession "nombriliste" de Desplechin sur les tourments et perversions de la famille ? Peur d'un effet de déjà vu - la même troupe d'acteurs, les mêmes scènes ? Déçus par l'incapacité d'un metteur en scène qui a débuté avec un film comme "la Sentinelle" de se confronter encore une fois au monde ? Vous serez quand même incapables de résister à la force, au charme, à l'énergie de "Un Conte de Noël"... Même si le meilleur metteur en scène français de notre époque est ici moins virulent, donc un tantinet moins exaltant que dans le merveilleux "Roi et Reines", il reste suffisamment de méchanceté et de jouissance dans le jeu des acteurs (Devos une fois de plus stupéfiante, Deneuve lumineuse, Amalric se régalant de l'ignominie de son personnage, Poupaud drôlatique...), assez de coups d'éclat dans la mise en scène pour être captivés pendant 2 h 30. Et quand on passe à la déchirante histoire d'amour triangulaire autour de Chiara Mastroianni, vos larmes vont encore couler. Sacré Desplechin !
Décousu et pleins de personnages, on a du mal à suivre et on se demande d'ailleurs si ça en vaut la peine ! Cette bande de petits bourgeois agace autant que le style prétentieux : ce film présente une structure inhabituelle, par exemple des acteurs parlent à la caméra. On aurait pu penser ça bienvenu car anticonformiste, mais dans ce cadre ça ressemble davantage à du snobisme. D'ailleurs la presse intellectuelle surnote ce film raté probablement pour se donner aussi un genre... Bref assez ennuyeux, confus, et sans réel fil directeur (si ce n'est une histoire de moelle osseuse qui justifie une réunion de famille), et on a ce que le cinéma français bourgeois, type festival de Cannes, peut produire de pire.
Au départ, un film non conformiste pendant une réunion de famille plutôt glaciale. Au fur et à mesure du déroulement de l'histoire alambiquée, on découvre des secrets ; ceux qui ont figé la fratrie dans la douleur et le silence, voire l'indifférence.
Mais les choses nous sont racontées un peu comme elles le seraient au théâtre ; de manière un peu académique, et souvent pas vraiment naturelle. Alors, à force, les dialogues sonnent comme des répliques, et les scènes qui se succèdent entre deux personnages ressemblent à des entretiens cliniques. On évite surement les caricatures, mais on y perd certainement en intérêt.
Mais les choses nous sont racontées un peu comme elles le seraient au théâtre ; de manière un peu académique, et souvent pas vraiment naturelle. Alors, à force, les dialogues sonnent comme des répliques, et les scènes qui se succèdent entre deux personnages ressemblent à des entretiens cliniques. On évite surement les caricatures, mais on y perd certainement en intérêt.
Un conte de Noël est un bon film. Les acteurs sont tous bons et Mathieu Amalric sort du lot dans son rôle de membre de la famille isolé parce qu'un peu décalé. Centré sur la maladie, Desplechin fait le choix de ne pas nous sortir un mélo dramatique que l'on connaît déjà mais plutôt un conte où tout se termine bien à la fin. Seul petit défaut, le film mais du temps avant de se lancer. Mais une fois la réunion de famille commencée, on est dans le bain.
Beaucoup trop long, dommage car la mise en scène est inventive et intelligente, les dialogues d'un naturel cinglants. M.Amalric toujours possédé par ses rôles est impressionnant et écrase toute la distribution malgré son honorabilitée. Mais l'histoire est franchement banale et je me répète le film est beaucoup trooooop lonnnnng.
Oui les comédiens sont formidables, mais ce réglement de comptes en famille lasse...
D'abord le film est-il un plaidoyer pour les addictions à l'alcool et au tabac ? Toujours est-il que la consommation d'alcool et de clopes est permanente du début à la fin du film...
Dans le monde Desplechin, Noël est triste et grotesque. C'est à qui sera le plus odieux avec sa famille. Quand à la haine qui oppose Henri et Elisabeth, on en cherche encore les raisons. Un jour, Elizabeth bannit solennellement son frère sans que personne ne sache ce qui s’est passé, ni pourquoi. Et si on a le courage de rester jusqu'à la fin, c'est qu'on espère quelques révélations qui vont un peu éclaicir ce conte de noël. Mais non, rien, juste quelques mots presque inaudibles d'Elisabeth sur un balcon qui n'apportent rien, et puis plouf, le générique de fin.
La "nonchalence sereine" de Junon face à la mort n'est pas crédible et le neveu Simon, dont l'apparition est très mal amenée, n'est là que pour justifier un amour non assouvi dans un lointain passé avec une belle-soeur : quel mélo confus et inutile ! Ce n'est pas un conte de noël, c'est un conte à dormir debout... ou enfoncé dans son fauteuil !
D'abord le film est-il un plaidoyer pour les addictions à l'alcool et au tabac ? Toujours est-il que la consommation d'alcool et de clopes est permanente du début à la fin du film...
Dans le monde Desplechin, Noël est triste et grotesque. C'est à qui sera le plus odieux avec sa famille. Quand à la haine qui oppose Henri et Elisabeth, on en cherche encore les raisons. Un jour, Elizabeth bannit solennellement son frère sans que personne ne sache ce qui s’est passé, ni pourquoi. Et si on a le courage de rester jusqu'à la fin, c'est qu'on espère quelques révélations qui vont un peu éclaicir ce conte de noël. Mais non, rien, juste quelques mots presque inaudibles d'Elisabeth sur un balcon qui n'apportent rien, et puis plouf, le générique de fin.
La "nonchalence sereine" de Junon face à la mort n'est pas crédible et le neveu Simon, dont l'apparition est très mal amenée, n'est là que pour justifier un amour non assouvi dans un lointain passé avec une belle-soeur : quel mélo confus et inutile ! Ce n'est pas un conte de noël, c'est un conte à dormir debout... ou enfoncé dans son fauteuil !
...INCROYABLE! Est-ce que qq'un à l'adresse du réalisateur,
il faut il écrire et lui dire d'arrêter de faire du cinéma ce pauvre garçon. Je viens de de voir ça en dvd (je vous rassure je ne l'ai pas regardé jusqu' à la fin). Il faut prévenir les gens . Comment Deplechin se permet-il de faire perdre 2h30 aux spectateurs avec une tel film...et j'avais vraiment aimé son prmier film.
C'est le plus mauvais film que j'ai vu avec karaté Kid2.
On ne crois pas un instant à son histoire de famille bougeoise en pleine crise psycho-familliale (y'a déjà d' autres réalisateurs qui l'on fait avant lui et bien mieux). Les acteurs (sont bons ceci dit) jouent sans se soucier des autres en parlant comme au theâtre ou dans le cabinet du premier ministre, des dialogues affligeant de prétention.
Et Deneuve toute botxée qu'elle est on ne sait pas si elle rit ou si elle grimace...elle aussi il faut qu'elle arrête le cinema (Si qq un à son adresse aussi?).
Bref, un film aussi irritant qu'une crise hemorraoïdaire le lundi matin.
Amis producteurs donner de l'argent à des réalisateurs avec des idée du talent et surtout de la créativité.
Je dois ancore predre du temps à écrire cette critque en plus
A fuir...un trés mauvais conte de noël
il faut il écrire et lui dire d'arrêter de faire du cinéma ce pauvre garçon. Je viens de de voir ça en dvd (je vous rassure je ne l'ai pas regardé jusqu' à la fin). Il faut prévenir les gens . Comment Deplechin se permet-il de faire perdre 2h30 aux spectateurs avec une tel film...et j'avais vraiment aimé son prmier film.
C'est le plus mauvais film que j'ai vu avec karaté Kid2.
On ne crois pas un instant à son histoire de famille bougeoise en pleine crise psycho-familliale (y'a déjà d' autres réalisateurs qui l'on fait avant lui et bien mieux). Les acteurs (sont bons ceci dit) jouent sans se soucier des autres en parlant comme au theâtre ou dans le cabinet du premier ministre, des dialogues affligeant de prétention.
Et Deneuve toute botxée qu'elle est on ne sait pas si elle rit ou si elle grimace...elle aussi il faut qu'elle arrête le cinema (Si qq un à son adresse aussi?).
Bref, un film aussi irritant qu'une crise hemorraoïdaire le lundi matin.
Amis producteurs donner de l'argent à des réalisateurs avec des idée du talent et surtout de la créativité.
Je dois ancore predre du temps à écrire cette critque en plus
A fuir...un trés mauvais conte de noël
Arnaud Despleschin, son nombrilisme et ses acteurs reviennent pour une énième fable sur la vie, la mort, la transmission, la maladie, bref, toutes ces choses qui font que, dans le cinéma français, on s'ennuie profondément. Du moins, le fait de représenter par on ne sait quelle raison Despleschin comme le seul cinéaste auteur contemporain français capable risque fort de plomber le cinéma de style que nous sommes pourtant en matière de produire aujourd'hui (voir Rohmer, Doillon, Garrel, même s'ils n'appartiennent pas à la même génération, et du nouveau langage Philippe Lioret ou Christophe Honoré). "Un conte de Noël", avec sa construction croisée, emmêlée, faussement compliquée, et ses élucubrations philosophiques juives soutenues par quelques citations Freudiennes, s'étale avec bonheur comme une thèse en forme de fresque, car tout de même, le film dure 2h30 - encore plus de temps de perdu donc - . Il y a dans l'idée du réalisateur, un essai de psychanalise pour se recentrer soi-même, puisque l'on aura compris que le film fait largement référence à lui-même, mais de manière totalement diffuse, de façon à ce que tout le monde puisse piocher un peu de ce qui l'intéresse quand cela le concerne. Mais ce conte, en plus de ne pas en être un, n'est rien de plus que ce nombril langoureusement caressé, ce divan de velours où il est permis de nous allonger, au mieux un amas de clichés auteuristes et populaires à la fois, qui renoue avec un semblant de cinéma poétique et amer, dépourvu d'ironie alors qu'il croit en être bourré, et surtout malmené par une mise en scène éléphantesque et très, très peu rythmique, tout comme le scénario qu'elle tente d'imager dans une esthétique affreuse de série télévisée américaine. Croyant jouer des bons mots de la langue française, ce cinéma qui jouit de lui-même quand sort de la bouche de l'un de ces comédiens le mot 'métaphore' , se croyant au-dessus de la moyenne du cinéma français parce qu'il y a un aspect vaguement littéraire (les noms des
(...) Alors même si c’est très bien filmé, si la mise en scène est impeccable, digne des grands réalisateurs américains, même si ses acteurs sont bons (Amalric énorme !!, Consigny confirme), même si certaines scènes sont assez réussies, le film ne m’a pas vraiment séduit, n’a pas réussi à m’embarquer dans cette historie de don de moelle osseuse dans une famille un peu fofolle où les gens se détestent ou s’adorent. Cette famille qui est un véritable tourbillon, qui emporte tout qui laisse peu de places aux autres, avec ses membres insaisissables, imprévisibles, pas drôles (sauf Amalric, mais une drôlerie malsaine) et au fond peu attachants. (...)
Ce film est un peu étrange. La situation est plutôt simple : une mère atteinte d'un cancer, réunit ses fils et fille quelque peu en froid, pour Noël. Au cours du film, plusieurs secrets familiaux sont révélés et ont fait alors face à la psychologie des personnages. Et c'est ça qui s'avère être étrange. Les personnages réagissent bizarrement, en tout cas, au contraire de la généralité. ça évite certains clichés, mais, pour ma part, j'ai eu du mal à m'habituer à ces réactions. De plus, on pourrait croire virer dans le pathos et le larmoyant à cause de la maladie de la mère, tout au contraire. Elle est même parfois traitée avec légerté. Beaucoup de choses se passent, mais à la fin, on retourne à la situation initiale. Les acteurs, eux, sont impeccables.
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