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    Un conte de Noël
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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 août 2010
    Souvent quand les gens critiquent le cinéma français, ils disent que c'est ennuyeux, sans intérêt, pompeux, poseur, bourgeois, intellectuel, creux, rempli de gros plans, de star qui se gargarisent et de sentiments définitifs... Alors je dis que c'est caricatural, qu'on a la chance d'avoir un vrai cinéma d'auteurs qui soignent leurs scénario, écrivent des dialogues brillants et incisifs prononcés par des acteurs subtils (et j'y crois). Et puis, je me retrouve devant Un Conte de Noël et c'est exactement la caricature de tout ce que l'on peut reprocher au cinéma français: personnages antipathiques et prétentieux interprétés par des acteurs qui se lancent des grands mots, parlent de sentiments violents sans que rien ne soit vraiment expliqué (pourquoi le personnage d'Amalric n'est pas aimé? on ne saura pas; pourquoi Elisabeth le bannit-elle? on ne le saura pas plus) par un scénario interminable mais lacunaire (un comble). Bref, c'est un véritable pensum très ennuyeux et même méprisant pour le spectateur (Despleschin ne se soucie jamais de ce qu'il éprouve ou comprend) qui ne peut même pas s'attacher à des acteurs lointains et hautains. A sauver cependant: le prologue animé. Je ne comprends pas qu'on applaudisse un tel film.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 février 2012
    Un filmennuyeux à mourir, une autre excellente démonstration de masturbation intellectuelle et de snobinisme cinématographique agaçant. Je le déconseille vivement.
    brunetol
    brunetol

    189 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 juin 2008
    Ce n'est pas tant le film (insignifiant, mortellement ennuyeux) que l'unanimité critique qui pose problème ici. Je ne comprends pas qu'il n'y ait pas une seule plume acérée pour faire un sort à cet auteur à mes yeux extraordinairement surestimé, et m'aider à mettre des mots sur l'agacement monumental et le prodigieux dégoût que ce film m'a inspiré. C'est presque irrationnel : c'est épidermique. Insupportable. Le genre d'œuvre dont on sort plus mauvais qu'on est entré. Voilà : Desplechin me rend méchant, et paranoïaque. Je suis certain qu'il me déteste (il déteste probablement tout le monde).
    alexandre75
    alexandre75

    13 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 juin 2008
    Je m'attendais à voir un bon film : peut-être pas un chef d'oeuvre, mais un bon film à la française, avec une pléïade de bons acteurs.... Hélas ! Quelle déception ! C'est long, tarabiscoté, complexe sans être convaincant, inintéressant, long.... Cette famille névrosée ne nous touche nullement. On les regarde s'affronter, se détester, s'entrecroiser en se demandant si le cinéma français, c'est devenu "ça" : un long échange bavard, prétentieux, sans intérêt. Fuyez ! De plus, si vous voulez garder le moral après ça, prenez le large !!!!
    DarioFulci
    DarioFulci

    103 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 juillet 2008
    Une expérience pénible. Plus de deux affreuses heures où l'on ne cesse de s'interroger: mais de quoi peut bien parler ce film ? que signifient les dialogues ? que se passe-t-il au juste ? à qui le film s'adresse-t-il finalement ?
    Un véritable mystère donc, hermétique et élitiste. Une totale incompréhension de ma part (une autre interrogation, pourquoi Anne Consigny appelle-t-elle son frère mort il y a 30 ans, seule dans une maison vide ? qu'est-ce qu'elle a à pleurnicher sans arrêts ?) plus qu'exaspérante. In-su-ppor-table.
    pitch22
    pitch22

    166 abonnés 682 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 juin 2009
    Film maniéré, théâtreux, languissant, sur les rapports des "membres" d'une famille bourgeoise torturée, névrosée (entre autres à cause d'un bébé qui n'a pas pu être sauvé), déglinguée, décomposée... mais retenue par les liens du sang... et qui se réunit autour de la figure-totem de la matriarche, Junon Vuillard (pour l'ambiance "mythologie romaine" et sa cruauté). Ce n'est un conte que par ironie. On peut trouver l'atmosphère, nombriliste, facilement antipathique: à la fois lourde et légère, limpide et acérée. La mère qui couche avec son beau-frère, le calcul des chances de survivre à la maladie: liberté de ton totale, cynisme, décalage... on n'est plus à ça près. On semble tout pouvoir se balancer mais on cache quelque chose... On paraît transparent... il reste un masque. Bien sûr, la télévision n'existe pas, Internet non plus donc (coupure du divertissement comme de la communication). Dans cette maison, les personnages fonctionnent en vase clos, déconnectés de la réalité, en pleine représentation théâtrale. Ar. Depleschin s'offre une analyse au scalpel. Bien que le fond psychologique se veuille complexe, la touche intello-hermétique fait prétentieux ; on n'évite pas les clichés. Jeu d'Amalric irritant, peu naturel, malgré un rôle intéressant de provocateur imprévisible, maladif ; actrices fades excepté Em. Devos. Deneuve mamy-beauté-froide fait du Deneuve comme Amalric fait du Amalric: les deux font la paire. Scène d'hôpital ultra creuse. Il n'y a pas d'émotion. On parle de cancer... mais ils se détruisent, autant cérébralement qu'organiquement, avec leurs drogues (cigarettes pour tout le monde, alcool et anti-dépresseurs)! Lamentable! Musique pas trop mal. Intriguant, certes, mais aussi gonflant, étouffant et peu touchant.
    BURIDAN
    BURIDAN

    21 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 septembre 2013
    Imaginez qu’un jour votre meilleur ami vous invite à dormir chez lui…
    Mais c’est un ami très particulier ! Il insiste pour vous dévoiler les petits secrets de sa maison…
    Il vous fait admirer l’endroit où ses shortys, ses slips sont rangés… Et il vous les expose un à un ! Il montre ensuite la panière à linge sale et vous prie de regarder en détail les vêtements qu’elle contient… Puis la vaisselle de la cuisine, celle qui est lavée et celle qui ne l’est pas… Sa chambre ensuite, en précisant ce qui s’y passe...
    Puis les photos intimes…
    Un déballage complet : la goutte du grand père, les crises d’angoisse de la maitresse de maison, la bonne neurasthénique, le champagne éventé…
    Vous serez sans doute d’abord amusé puis l’exposition s’éternisant, vous vous sentirez gêné, ennuyé, mal à l’aise !
    C’est exactement l’impression que j’a...i ressenti en regardant « Un conte de Noël » d’Arnaud Desplechin….

    J’aurai dû me méfier… Toute la presse bobo et bourgeoise est entichée de l’Arnaud… Allez voir sur Allocine : de Charlie Hebdo à Télérama , en passant par les Inrock, le Figaroscope ou le Monde, tous décernent la note maximale à l’œuvre « géniale » du réalisateur omni présent à Canne… Il doit avoir le bras long, l’Arnaud !

    Suffit-il de citer Nietzsche, de pérorer sur les chances de survie d’une personne atteinte du cancer, de nous offrir des images de cellules entrain de se diviser, de parler calcul intégral et dysplasie pour paraître intelligent ???
    Suffit-il de nous servir en bribes séparées par des cartons l’histoire décousue d’une famille «brillante», « lettrée », « musicienne » et terriblement bourgeoise sur fond de concepts psycho-philosophico-généalogico-maladifs fumeux et… péremptoires pour ressembler à Truffaut, à Bergman ?
    Suffit-il d’user de trucs « nouvelle vague », ouverture/fermeture à l’iris, gros plans massifs, caméra bougée, flous artistiques, musique bruyante étouffant le dialogue pour être moderne ?
    Avez-vous regardé "Séraphine" de Martin Provost? Fondus enchaînés, plans fixes, lointains servent ici une modernité sans flafla!

    Il m’est pénible de le constater pour un cinéaste que l’on dit servir un cinéma d’auteur typiquement français mais je n’ai pas aimé ce « Conte de Noël »…
    D’ordinaire j’aime les films si créatifs et si originaux produits en France… Ils sont si décriés par un public adicte, drogué par la vulgarité des blockbusters… Ce cinéma intelligent servi de longue date par des réalisateurs tels que Truffaut, Eustache, Blier, Tavernier, Garrel, Bouchareb, Cantet, Amalric doit être défendu!
    Mais je crois que Desplechin, icône d’un cinéma dit « difficile » et intello, navigue sur une forme de snobisme.
    Et « Conte de Noël » est le type même du film qu’il faut louer pour ne pas passer, au yeux d’une petite élite auto déclarée, pour un crétin…

    Ce film choral, parce qu’il est choral justement, sent l’approbation anticipée…
    Alors le scénario déroule une intrigue des plus dispersées, des situations à la limite caricaturales, des personnages clichés qui mégotent tous et picolent, des dialogues lourdement écrits et par trop littéraires….
    Pire, le découpage en chapitre et les intermèdes où les personnages seuls face à la caméra sont sensés éclairer l’intrigue alourdissent incroyablement ce film touffu et sont redondants avec l’action exposée…
    Redondants au risque de suggérer qu’il est nécessaire de faire un peu de didactique car le spectateur est si bête !
    Mal de tête !
    Enfin le jeu des acteurs… Surtout Deneuve dont la diction, le maniérisme, les mimiques stéréotypées relèvent d’une froideur polaire…

    Stop ! Je viens dépasser ma page d’écriture…

    Une conclusion rapide : Film long, maniéré, théâtreux, languissant en vase clos, intriguant mais aussi gonflant, étouffant et nombriliste (filmothérapie pour son auteur ?).
    Film qui, néanmoins, a cependant l’avantage de susciter une réflexion sur le rôle du cinéma….

    PAS CHIANT MAIS TELLEMENT LONG ET TELLEMENT GRAVE ET AMPOULé !
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 juin 2008
    heureusement que ce film n'a pas eu de prix à Cannes cela aurait été énorme de tricherie, mis non le jury ne s'est pas laissé prendre. En fait de prendre, même la mayonnaise n'a pas pris. je n'étais pas la seule à bailler. 4 personnes sont sorties de la salle, j'avais envie d'en faire autant mais je voulais voir jusqu'au bout où ce navet irait... en fin de compe nulle part.
    jpdeg
    jpdeg

    5 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 janvier 2014
    C'est sûrement le fait de découvrir ce film sur DVD mais ce Conte de Noël ne m'a pas emballé, quelquefois ému mais sans plus. C'est compliqué, alambiqué... Certes, le sujet est difficile mais fallait-il mettre autant de personnages aussi incertains que transparents ? Le temps de s'habituer à eux et plus de la moitié du film est déjà passée...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 juin 2010
    Je résume l'intrigue : une famille de bourgeois parisiens se déchire dans des élans mélodramatiques dignes des sagas de l'été sur TF1. C'est pompeux, pédant, ennuyeux et sans intérêt. En sortant de la salle, j'avais de la haine contre le réalisateur qui a été capable de créer un vide aussi total.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 mai 2011
    Original , inhabituel comme le reste de la filmographie de Desplechin.
    A voir surtout pour préstation de Jean-paul Roussilon.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 novembre 2012
    Que ceux qui disent que le cinéma français est nombriliste et que le cinéma américain aborde des thèmes qui nous concernent tous davantage voient cette petite merveille qu'est le dernier film de Desplechin. Sans doute aussi le plus abouti, le plus profond. Tel critique se demande " de quoi il s'agit dans ce film long, brutal et réussi ? " Il est aussi le film de la famille et des relations qui la concerne, haine, amour, infidélité. Les êtres se cherchent, se trouvent et se quittent. Mais c'est aussi un rêve ou la transmutation permet à l'ineffable de trouver son expression dans le sacrifice. La greffe permet aux êtres de s'interpénétrer, à l'un d'être une partie de l'autre et c'est ce qui nous sauve. Le casting éblouissant nous emporte dans ce conte, car c'est bien de cela qu'il s'agit. Le film nous donne à rêver tout au long de cette histoire qui ne cesse de nous rappeler qu'un filtre peut opérer des miracles. Obéron-Titania l'ont versé dans les cœurs, la nuit transforme la vie en jeu. La musique nous le rappelle sans cesse. Les cordes du Songe d'une nuit d'été de Mendelssohn à l'appui, jouent comme l'enivrement du filtre. Les références sont claires. Nous sommes dans un songe d'une nuit de Noël, dans la brûlure des sentiments.
    marseyopolis
    marseyopolis

    18 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 mai 2008
    Ça suffit, ce cinema francais pour bobos etriqués! Quel ennui! Quelle pretention! Quel manque d'imagination! Toujours les memes comediens dans les memes situations, filmés aussi platement. Assez!
    Akamaru
    Akamaru

    3 098 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mai 2008
    Le film français 2008,et de loin."Un conte de Noel"est un film totalement envoutant,imprévisible,avec une liberté de ton jubilatoire.Loin d'ètre un drame choral calibré,c'est au contraire les failles de cette famille nombreuse qui sont mises en évidence.Arnaud Desplechin filme ses acteurs avec amour,tantot en colère rentrée,tantot en hystérie.Un joyeux bordel ou la mort rode à chaque instant,mais jamais lugubre.Un univers unique avec des dialogues au rasoir,des situations scabreuses et des personnages complexes.On savoure ce ballet familial ou chacun cherche sa place,sans vraiment la trouver.Un casting incroyable donne vie à un ensemble harmonieux.Anne Consigny et Mathieu Amalric en particulier sont stupéfiants de vérité.La fine fleur du cinéma d'auteur.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 août 2013
    La famille, vaste programme que le cinéma ne cessera jamais d’user. Le cinéma américain, plus que n’importe quel autre, sait englober depuis les films de John Ford toute l’imposante structure qui accompagne le pôle familial. Dans cette tradition artistique de la famille comme symptôme du fonctionnement social, Arnaud Desplechin réalise «Un Conte de Noël Roubaix !» (France, 2008). L’ampleur et la vigueur du film (tant dans la profusion du scénario que dans l’inventivité de la réalisation) confèrent à l’œuvre un aspect si gigantesque qu’une seule vision ne peut en venir à bout. Ni même deux. Multiples sont les raisons qui poussent le spectateur averti à revoir ce film pour capter la finesse de chacun de ses composants. Film choral attaché aux seuls membres d’une famille, l’intrigue principale est à elle seul assez complexe. Junon, la mère, risque de mourir des suites d’un cancer. S’offre, pour une unique solution, la grève d’un proche afin de lui sauver la vie. In fine, après maintes complications, Henri, le cadet et mal aimé de la famille, fait don de sa moëlle à sa mère. Par ce geste médical, le fils donne vie à celle qui le mit au monde. Ce renversement des ordres domine tout le film. Le père et la mère, Abel et Junon, ont souvent l’allures de deux jeunes gens, amoureux des premiers jours tandis que pèsent sur leurs enfants le lourd fardeau des responsabilités. «Un Conte de Noël Roubaix !» est une fiction étrange où basculent les positions naturelles au profit d’un récit sensationnel. Il est, pour parler un tant soit peu du film, nécessaire de relater une grande partie de son intrigue. Ce fait révèle la maestria narrative qui caractérise tout les films de Desplechin. Conteur de longue histoire, dans la durée comme dans la profondeur, Desplechin ne tarit jamais d’inventivité. L’ouverture en iris, rendu désuet par l’évolution grammatical du cinéma, donne aux plans une dynamique nouvelle. La pléthore des fondus font de même.
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