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    Chacun son cinéma
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    robert_ginty
    robert_ginty

    12 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 novembre 2007
    A peine remis de la torpeur occasionnée par la vision de Paris, je t'aime, le spectateur se voit infliger un nouvel ouvrage collectif "de luxe". Gilles Jacob nous propose ici les variations de ses chouchous cannois sur le thème : la salle de cinéma. Bonne nouvelle : les segments sont limités à 3 minutes, ce qui devrait logiquement nous épargner les séquences interminables. Mauvaise nouvelle : c'était sans compter sur les trésors d'invention de la plupart des cinéastes sollicités qui s'escriment à rendre indigeste au possible ce qui est censé passer comme une lettre à la poste. La quasi-totalité des courts-métrages est triste à pleurer et lente à mourir, et certains sont d'une laideur incroyable (merci la video), mais ce qui frappe le plus, c'est la prétention et l'égocentrisme d'un bon nombre d'entre eux qui n'hésitent pas à s'auto-citer sans vergogne. On se demande parfois si on n'est pas dans la parodie pure et simple tant certains films donnent dans l'autocélébration la plus outrée, la queue du mickey étant décrochée haut la main par Angelopoulos (un hommage à Mastroianni qui relève du grand n'importe quoi arty/pédant) et Chahine (deux minutes de nanar jouées n'importe comment suivies d'une minute d'images d'archives du festival de Cannes où le cinéaste reçoit son prix du 50ème anniversaire - tordant, au regard de la qualité de ce qui a précédé !). C'est assez désolant de voir tous ces réalisateurs reconnus (avec une légitimité toute relative, pour certains) incapables de produire quelque chose un tant soit peu original, voire même un minimum décent pour les cas les plus désespérés - on se doute bien qu'ils n'ont pas eu des millions à dépenser et un format aussi court ne permet pas de développer grand chose, mais quand même ! Les îlots de fraîcheur sont bien rares dans cet océan de nombrilisme confit... Seul Lars Von Trier, en dépit d'une amorce qui laisse présager du pire, parvient à remuer la salle en lançant un pet espiègle au milieu de cette sinistre réunion.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 novembre 2007
    Exercice difficile que celui du film collectif. Le cinéma, dans son identité hybride, revient souvent sur ce tour de force. En l’occurrence l’expérience est justifiée par l’anniversaire du 60ème anniversaire du Festival de Cannes. Pour ce faire, Gilles Jacob réunit 33 réalisateurs parmi les plus prestigieux du monde. La règle majeure de ce genre de film consent à réunifier les différents courts-métrages sous une même tutelle thématique, en l’occurrence : la salle de cinéma. Que reste-t-il de cette commémoration du plus grand festival de cinéma hors de son contexte ? Sa sortie en salle décalée permet de constater le film autrement que comme cadeau d’anniversaire. Ce qui demeure, c’est le paysage cinématographique mondial que propose savamment le film. Largement plus ambitieux que «Paris, je t’aime» (France, 2006), «Chacun son cinéma» (France, 2007) possède l’avantage de fournir un échantillon énorme du cinéma contemporain d’art. Mais cela ne reste qu’un abrégé. Met d’introduction au cinéma international, «Chacun son cinéma» véhicule également la force de la salle de cinéma. Le message titube nécessairement de sa pluralité. Comme plusieurs voix dans une foule, si tout cela ne sonne pas d’un seul clairon, les sonorités inégales délivrent tantôt de petites prestations tantôt des courts-métrages extraordinaires. L’incohésion inévitable du film en procure peut-être sa singularité rythmique, encore faut-il ne pas achopper un rythme car celui-ci s’évapore aussitôt. C’est donc par éclats que ce saisit le film, par éclats géniaux qui entraînent le spectateur dans un tourbillon. La séance finit, que reste-t-il du long-métrage ? Peut-on par ailleurs véritablement considérer le film comme un long-métrage au sens harmonieux ? Certes non, c’est la particularité des films collectifs, livrer une œuvre ponctuée. La valeur de montage connectique ne semble que peu avoir de valeur, ça n’intéresse pas d’ailleurs le genre. Souvent génial mais absolument incertain.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 novembre 2007
    Tout n'est pas du même niveau, bien sûr. Mais les quelques pépites qui surgissent brillent avec grand éclat. Pour ma part, affection particulière pour les court-métrages d'Inarritu, Moretti, des frères Dardenne et de Lynch.
    Un très bel hommage au cinéma.
    stebbins
    stebbins

    502 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2007
    Un très beau projet sur le thème des salles de cinéma. On retrouve là plus d'une trentaine de cinéastes conviés à nous offrir quelques courts métrages. Le film de Raymond Depardon ouvre le spectacle...Et puis celui des frères Dardenne ( film assez comique et innatendu de la part des cinéastes belges ), celui d'Inarritu ( certainement le meilleur du projet, tout en émotion, réellement bouleversant ), celui de Gus Van Sant ( étrange et pourtant convaincant ), celui de Lars Von Trier ( plutôt amusant mais surprenant : la scène gore, on aurait pu s'en passer !). Viennent également participer au projet David Lynch ( Son Absurda risquera d'en dérouter plus d'un, mais c'est l'un des rares courts métrages vraiment effrayant ), David Cronenberg ( un film difficilement supportable de par sa tension présente du début à la fin ), Angelopoulos ( ses Trois Minutes sont plutôt ronflantes, et ce malgré la présence de Jeanne Moreau ), Wong Kar-Waï, Kiarostami, Ken Loach, Claude Lelouch...et j'en oublie évidemment. L'ensemble est louable et certains courts sont très drôles ( je repense à l'excellent Cinéma Erotique de Polanski, ou encore au film de Kitano ). Une curiosité à voir sur grand écran.
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 novembre 2007
    Après l'inégal "Paris je t'aime", où plusieurs réalisateurs confirmés montraient à travers un court-métrage leur vision de Paris, voici "Chacun son cinéma", réalisé pour l'occasion du 60ème festival de Cannes. Les réalisateurs de ces 33 essais liés à la salle de cinéma ont tous eu, auparavant et peut-être par la suite, un rapport avec ce festival mondialement connu.
    La critique se fera, pour simplifier, court-métrage par court-métrage (non dans l'ordre de projection) :

    - "Absurda" **, de David Lynch : étrange, forcément, incompréhensible sur le moment, forcément aussi, en trois minutes on peut facilement reconnaître la patte de Lynch. Mélange hypnotique de tout et de rien, voilà un court-métrage qui porte bien son nom. Le plus fascinant.

    - "Happy ending" **, de Ken Loach : on est loin du travail de cinéaste remarqué durant toute sa carrière dans l'ensemble de ses longs-métrages, toutefois ce court divertissement, léger et amusant, porte un regard lucide sur le cinéma d'aujourd'hui, avec exagération bien sûr, mais ironie simple et savoureuse. Le plus attendrissant.

    - "Le don" *, de Raoul Ruiz : De ces élucubrations humaines, nous ne retiendront que l'échange des deux acteurs (Michael Lonsdale, encore une fois excellent), et non pas la fausse ambiance grisâtre qui plombe le film. Le plus déprimant.

    - "Lady insecte" *, de Jane Campion : drôle de court, ambiance surréaliste réussie mais maladresse narrative. L'idée y est, mais la réalisation trop cérébrale désactive l'étrangeté voulue. Le plus loufoque.

    - "The electric princess house" 0, de Hou Hsiao-Hsien : incohérent, divisé en deux parties figées et désaccordées entre elles, Hou Hsiao-Hsien déçoit et signe un court-métrage ennuyant. Et cela en trois minutes seulement... le plus longuet.

    - "Le dibbouk de Haïfa" 0, de Amos Gitaï : probablement le plus mauvais de la partie, Amos Gitaï réalise un film ridicule (bonjour les effets spéciaux), lamentablement mis en scène (succession de fondu enchaînés fo
    Sylvain P
    Sylvain P

    338 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 novembre 2007
    Force est de constater que les grands cinéastes sont mal à l'aise en format court. A leur décharge, 3 minutes c'est très court... (même si je suis le premier à dénoncer les courts-métrages de plus d'une demi-heure souvent hors de propos.). Au final, seul Roman Polanski s'en tire, en ayant opté pour l'humour et un entourage de stars : JC Dreyfus, D.Podalydès, M.Vuillermoz et S.Forestier dans son cinéma érotique. Le reste est inégal mais en général tiré par le bas. Sortent du lot le gore de Lars Von trier, les musiciens brésiliens de Walter Salles, les impatients de Zhang Yimou, l'horreur de la guerre de Amos Gitai, le retournement de Bille August, la rencontre Khrouchtchev-Pape de Manuel de Oliveira (bien que totalement hors sujet) et les autobiographies de Lelouch et Moretti (bien plus réussies que celle de Youssef Chahine, très mal interprétée). On est en revanche déçu : Gus Van Sant est reconnu dès l'apparition de son titre, mais ne convainc pas vraiment (sans ennuyer), Olivier Assayas et les frères Dardenne ratent leur fin, une quatrième minute aurait été utile, Takeshi Kitano noie ses gags, Inarritu reste dans l'anecdotique. On est même franchement énervé : Wong Kar Waï est trahi par les couleurs mais ennuie très vite, David Lynch se moque encore une fois de son spectateur et Theo Angelopoulos est risible.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 septembre 2007
    0 étoile, tomates et oeufs pourris pour: "Le Don"
    de Raul Ruiz (nul comme d'hab), "Rencontre unique"
    de Manoel de Oliveira (anecdotique, débile et pas drôle du tout), "47 ans après" de Youssef Chahine (c'est le pire de tous! Un vieux monsieur comme Chahine devait avoir un peu d'humilité et être moins nombriliste. J'ai rougi à sa place)
    Lacri
    Lacri

    4 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 septembre 2007
    4 étoiles pour: Irtebak d'Elia Suleiman (le meilleur, loin de tous), One fine day de Takeshi Kitano, Occupations de Lars Von Trier, Where is my Romeo ?
    d'Abbas Kiarostami, Artaud double bill d'Atom Egoyan, La Fonderie d'Aki Kaürismaki...
    lucyinthesky4
    lucyinthesky4

    249 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 août 2010
    35 courts métrages autour du thème – à la fois imposé et libre – de la salle de cinéma. Vide ou pleine, désaffectée ou active, elle est en tout cas le lieu de l’amour, de la nostalgie, de la colère, de la contemplation, toutes sortes de sentiments mêlés. Le résultat est bien entendu inégal, mais permet une expérience, un voyage dans l’univers de plusieurs des grands cinéastes de notre temps. C’est pour eux comme un retour aux sources : au format court-métrage, par lequel beaucoup ont commencé, et à la salle de cinéma qui, semble nous dire le film, reste l’endroit de tous les possibles. Pour le spectateur, c’est un jeu permanent qui, grâce à la bonne idée de ne faire apparaître le nom du réalisateur qu’à la fin des 3 minutes, permet de tester sa culture ciné. Un film ludique qui nous balade de déceptions en enchantements et permet au final d’établir sa petite hiérarchie personnelle. Sympa comme tout.
    Cocobusiness
    Cocobusiness

    13 abonnés 382 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 juin 2007
    2007, collectif à l’occasion des 60 ans du Festival de Cannes, commande de Gilles Jacob, qui a fait plancher 35 cinéastes de 25 pays sur un même thème, la salle de cinéma. Chacun disposait donc de 3 minutes pour s’exprimer. Exemple type d’une fausse bonne idée qui rappelle ce que disait Woody Allen : la seule compétition intéressante à Cannes, serait de juger les films, travaillés sur un même thème. Mais 3 mn, c’est trop court, et on tombe vite dans des lieux communs : les pleurs, les rires, le couple qui flirte et plus…et l’entreprise devient un exercice de style dont on ne retient pas grand chose. Le Cinéma Paradiso (Tornatore, 1988) nous racontait tout cela de façon tellement émouvante…
    ldam
    ldam

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juin 2007
    Original, charmant, sensible et quequefois drôle. Des petits morecaux de plaisir qui ont aussi l'avantage de faire découvrir le talent de cinéastes qu'on ne connait pas forcement très bien. A voir.. plusieurs fois. Formidable idée.
    Pierre E
    Pierre E

    212 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 février 2008
    CHACUN SON CINEMA suscitera des incompréhensions ; certains courts plairont, d’autre déplairont, d’autres encore laisseront plus ou moins indifférents. Mais quel cadeau aurait été plus magnifique que celui-ci pour souffler les 60 bougies du Festival de Cannes ? Cet exercice de style est tout sauf inintéressant mais surtout étonnant, car étonnamment, c’est celui de Gus Van Sant que j’ai préféré, dont je ne suis pas trop friand d’habitude, car cette vision du cinéma est la mienne : pour moi aussi, le cinéma est mon premier vrai amour. Mais ce n’est pas le seul, ceux de Claude Lelouch, David Lynch, Roman Polanski, Lars Von Trier font parti des meilleurs. Quelques rares déceptions, avec Jane Campion par exemple ou plus particulièrement avec Manoel De Oliveira dans un ratage total. On y retrouve souvent de l’amour et de l’émotion, de la nostalgie, avec notamment, à plusieurs reprises, Godard, qui s’invite dans plusieurs courts avec ses films « Alphaville » et « Le Mépris ». On s’amusera à deviner quel nom se cache derrière tel court métrage, on se surprendra à se demander si cette vision du cinéma est également la nôtre. Gilles Jacob a offert au Festival de Cannes son plus bel anniversaire, et aux cinéphiles un film d’exception et d’une grande beauté, mais avant toute chose, vivant. A noter que cette sortie en salles permet de (re)découvrir le court-métrage de David Lynch, absent de l’édition DVD, que celui-ci n’avait pas rendu à temps...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 mai 2007
    Chacun son cinéma est parsemé de bons et de mauvais moments: sentimentaux,"créatifs",nostalgiques... De passages , d'arrêts, même d'idées.J'irai jusqu'à dire ellipse,dérange cette idée de cadeau "hommage". Trente et quelques réalisateurs plus ou moins, aussi grands qu'ils veulent le faire paraitre proposent. Quel est le lien direct ou indirect qui lit le cinéma à Cannes.Cannes de tout les cinémas, Cannes est cinéma?
    Peut être Depardon a reniflé le piège à esquisser de facon assez adroite ce malentendu. Parcouru plus en profondeur, on peut apercevoir que le theme de l'aveugle revient.Cannes serait ce sa? Donner l'image que le cinéma est.A chacun.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 226 abonnés 7 515 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2007
    Trente-cinq réalisateurs ont accepté la proposition de Gilles Jacob (Président du Festival de Cannes), de tourner chacun un court-métrage de 3 minutes (chrono en main), ayant pour thème principal « la salle de cinéma ».
    Une trentaine de réalisateurs ce sont donc amusés à réaliser un mini-court chacun, des réalisateurs de divers horizons, des quatre coins du monde et faisant parti de « l’élite » des réalisateurs de notre époque.
    Réunir les meilleurs pour célébrer en beauté le 60ème Festival de Cannes, et donc, fêter les 60ans de l’un des plus grands Festival du cinéma au monde, il fallait y penser !
    Venus des 5 continents, de 25 pays, ces trente-cinq réalisateurs rivalisent d’ingéniosité, de trouvaille, car en 3 minutes, il s’en passe des choses. Nous offrant toutes une palette d’émotions à chaque fois, on passe de l’émotion à la passion, du rire à la tendresse, de la tristesse à la compassion.
    Sur la trentaine de courts-métrages, on se souviendra surtout d’une bonne dizaine de courts, notamment : 47 ans après (de Youssef Chahine), World cinema (des frères Coen), At the suicide of the last Jew in the world in the last cinema in the world (de David Cronenberg), Dans l'obscurité (des frères Dardenne), Anna (d'Alejandro Gonzalez Inarritu), One fine day (de Takeshi Kitano), Cinéma de boulevard (de Claude Lelouch), Journal d’un spectateur (de Nanni Moretti), A 8944 km de Cannes (de Walter Salles), Occupations (de Lars Von Trier) et le plus drôle de tous : Cinéma érotique (de Roman Polanski).
    Un mélange de cultures, de traditions, d’origines, de croyances, le tout regroupés autour du thème « la salle cinéma » vu par des réalisateurs du monde entier, que demander de plus pour célébrer avec autant de fierté ce 60ème anniversaire ?? Chacun son cinéma est un splendide hommage au 7ème Art, ou plutôt à la salle obscure !
    C’est un véritable régal !
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