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Un visiteur
1,0
Publiée le 26 novembre 2007
Dialogues approximatifs ou ridicules, acteurs insignifiants, mauvais ou cabotins à outrance, twist final grotesque, scénario convenu bourré de poncifs du genre, idées allègrement piquées à droite et à gauche. Bref, ça ne vole pas bien haut, tout juste une étoile pour la photographie, vraiment réussie. Ah oui, un léger détail aussi: ca ne fait pas, mais alors pas du tout peur...
Bof, sympathique mais sans plus. On sent l'influence de saw avec la musique et le déroulement narratif. Les mises à mort inspirées par the Ring sont sympathique et le back ground est, lui, très bon mais à part ça, on est plus dans the grudge que dans un grand film d'horreur ... Je me demande surtout quel est l'intérêt des langues attachées ensembles en 3d qui décrédibilise un fantôme très bon par ailleurs.
Quel ennui! J'avoue, le résumé ne me faisait pas envie. Après avoir vu le film, mes craintes se sont révélées justifiées... Pas vraiment un film d'horreur, pas vraiment épouvante et pas tout à fait un thriller... Rien qu'un film destiné à alimenter le marché du cinéma, produire pour produire. Des scènes sombres qui s'enchaînent sur le schéma classique du mauvais film "horreur-pop corn". Les personnages n'ont aucun relief. La palme revient au personnage du flic qui est aussi stupide qu'on peut l'attendre dans ce genre de production. Tout sonne faux et empeste le cliché à plein nez. Bref, j'ai pas aimé.
Wan fidèle à lui-même. Bande son originale par son absence (c'est voulu) ce qui change des terrifiants violons habituels. C'est très bien tourné, l'image est géniale, mais bizarrement hormis deux scènes je n'ai pas vraiment eu peur. Le final est GRANDIOSE !!!
Après la déflagration que fut "Saw" en 2003, il aurait été facile pour les tous jeunes James Wan et Leigh Whannell à peine sortie du Royal Melbourne Institute of Technology de poursuivre exclusivement l'exploitation d'une saga plus que prometteuse. Si James Wan garde un œil sur la production et Leigh Whannell sur les scénarios, la réalisation a été déléguée à Darren Lyne Bouseman. Wan prend en partie exemple sur John Carpenter qui a refusé d'user son talent et sa réputation dans un processus répétitif en s'excluant d'emblée des suites de son mythique "Halloween" qui reste à ce jour le seul épisode de la saga dont tout le monde se souvient. Mais il tire aussi la leçon de la trop grande naïveté de Carpenter qui n'avait pas pleinement tiré parti financièrement des bénéfices générés (certes en baisse constante) par les huit épisodes qui se sont succédé. C'est donc en toute sérénité que lui et son complice peuvent attendre trois ans pour mettre en œuvre leur projet commun suivant qui sera de facture beaucoup plus classique reprenant le thème toujours inquiétant du rapport trouble entre le ventriloque et sa poupée déjà évoqué en 1929 dans "Gabbo le ventriloque" de James Cruze avec le martial Erich Von Stroheim puis repris en 1945 dans "Le mannequin du ventriloque", le sketch le plus impressionnant du célèbre film anglais "Au cœur de la nuit" réalisé par Alberto Calvacanti et enfin dans l'hallucinant "Magic" de Richard Attenborough (1978) où Anthony Hopkins devenait le jouet de sa marionnette. Whannell et Wan qui se souviennent que depuis est apparu la saga "Chucky" où une poupée était habitée par l'âme d'un tueur, ne cherchent pas à se démarquer des films tous réussis de leurs devanciers mais plus prosaïquement à en offrir une synthèse cohérente en jouant à fond sur la crainte inspirée par la vie qui soudain habite un objet inanimé à l'effigie de l'homme qui normalement obéit à son contrôle. Sans faire preuve d'une originalité folle et toujours avec une économie de moyens, préférant jouer sur les nerfs du spectateur que sur la profusion d'effets gore, ils remplissent parfaitement leur cahier des charges. Et ça marche ! On a souvent peur. Le film a été assez mal accueilli à sa sortie justement à cause de son manque d'inventivité, le spectateur suite à "Saw" attendant des deux jeunes prodiges un bouleversement systématique des canons établis au sein d'un genre que d'aucuns jugent trop codifié et donc peu enclin au renouvellement. Ce qui peut donc avec le recul être jugé comme un exercice de style s'avère parfaitement maitrisé hormis peut-être une fin un peu confuse. Depuis la réputation de James Wan et de son complice d'écriture n'ayant fait que grandir, le film acquiert par le bouche à oreille une popularité rétroactive. Ce n'est que justice.
Il y a quelques jours, ma fille chérie a attiré mon attention sur « Dead silence », un film d'horreur qu'elle venait de découvrir et dont elle me disait le plus grand bien. Réalisé par James Wan en 2007, ce titre est bizarrement passé sous mes radars et je me suis donc penché sur la question avec une certaine avidité. Il faut dire que le cinéaste est considéré par beaucoup (et avec raison) comme le « Pape » de l'horreur contemporaine. Il suffit de nommer quelques-unes de ses grandes réussites, comme « Saw », « Conjuring » ou encore « Insidious » pour se rendre compte à quel point sa contribution au cinéma fantastique est primordiale. « Dead silence », quoique probablement un poil en dessous de ses grands frères ne déroge pas à la règle. Dès les premières minutes, on sent la patte du Maître, qui parvient à nous faire peur sans en faire des tonnes dans le gore ou le spectaculaire. Son histoire est très efficace et l'angoisse monte inexorablement... en grande partie grâce à cette poupée de ventriloque, dont je ne voudrais certainement pas chez moi. La maîtrise technique et artistique du réalisateur est telle que les acteurs, visiblement conquis, ne peuvent que donner le meilleur d'eux-même. Le résultat est impeccable et incite à garder toutes les lumières allumées. Bref, « Dead silence » est un excellent cru que Morgane vous conseille sans la moindre modération... je ne peux d'ailleurs qu'approuver ce choix très judicieux, merci ma belle !
Ce film est excellent et il a son univers à lui. Très chouette sans trop faire peur et sans gore. Le film est vraiment complet et possède un méchant assez iconique.
De la part du réalisateur de Saw on s'attendait quand même à quelque chose d'un peu meilleur. Sa ressemble plus à film de studio pour financer Death Sentence que à une vraie oeuvre voulue. Qu'on qu'il en soit le scénario est très intéressant, l'ambiance générale est bonne et la fin est surprenante. Cependant j'aurai voulu quelque chose de plus développés et d'un peu plus réaliste même si il s'agit ici de cinéma fantastique. Pour passé un bon moment c'est pas un mauvais film. M'enfin, venant de lui je m'attendais à mieux quand même. Petite déception.
Bravo, Wan a réussit le pari de se détacher de sa précédente réalisation. Tout en maîtrisant sa mise en scène quasiment adaptée à son scénario, il nous livre un film de genre comme à la bonne époque...on est bercé d'un esprit 80's où les films étaient issus de la génétrice Hammer...on flirt dans un récit noir mais jms ridicule car toujours en prise avec son sujet et traité de manière référencée. Certains trouverons le film "ridicule" sans doute les mm qui adorent Saw 3 et 4 eu autres "bouseries" récemment sorties. Celles qui font partie d'un projet économique plus qu'artistique. Le projet de Wan est très louable, celui de faire un film référencé et mettre en scène à l'ancienne...le jeu des comédiens n'est pas ridicule, la casting en lien avec son époque au petit diapason (que des seconds rôles de petites séries B mais qui joue juste et bien)...En résumé un petit film délicieux car inscrit dans un genre, à partir de là Wan à respecté les régles dudit genre dans lequel il s'inscrit...Ouf, il a su sortir du piège du deuxième film et d'un style dans lequel il aurait pu s'inscrire...ici, il pose sa propre patte, là est toute la différence...
Pas mal cette petite production horrifique, sans grande originalité mais plutôt efficace pour créer la frayeur. Marionnettes vivantes, fantômes, petite ville et manoir sinistre sont au programme d'un film jouant avec facilité avec les codes du film d'horreur. Le film mérite le sobriquet de film de genre, car le casting est plutôt inconnu. La montée en tension est progressive, jusqu'à un final assez dantesque. Et se termine tel qu'il avait commencé.
Dead Silence est un bon film qui obtient toute ma sympathie de par sa simplicité et son efficacité. Il ne chercher pas à en faire des tonnes, l'atmosphère aurait pu être un poil plus sombre mais il n'en reste pas moins que Dead Silence fonctionne du début à la fin
Un divertissement horrifique à l'ancienne pour ce qui est de l'histoire, servi par une très bonne mise en scène du talentueux James Wan (Saw, Insidious) qui n'a pas son pareil pour créer une atmosphère lugubre et manier les caméras de manière efficace. Toutefois le scénario n'est pas à la hauteur de Saw ou de Insidious, il est pourtant signé Leigh Whannell qui a signé ces deux derniers. Le jeu des acteurs est quand à lui malheureusement proche de la médiocrité. Un 6/10 principalement pour l'efficacité de James Wan qui se passe ( et cela fait plaisir ) facilement d'une tonne d'effets spéciaux et de litres d' hémoglobines pour ses réalisations, cela est assez rare dans le cinéma d' horreur pour être souligné et apprécié !
Ma note: 3/5 (3 sur 5) C'est parti pour dead silence, alors il y aura quelque spoil sans pur autant dévoilé l'intrigue du film ou la conclusion. Le début de film commence plutôt bien dès la découverte de la poupée qui met direct en place le film. L'ambiance sombre se met en place avec des plan de caméra intéressant en particulier le plan sur la poupée une fois assise puis aussi une sorte de travelling sur la radio. ensuite on suit le hero de l'histoire qui cherche à découvrir qui et comment à été tué ça femme. Mais il y a également le flic que l'on vas suivre mais en second plan. Qui d'ailleurs les trois premières scène où on le voit son rasoir électrique. Il y a aussi un plan de caméra bien fait vers le milieu du film ou le hero dors dans un motel et il y a le néon extérieure du motel qui éclair en clignotant d'un lumière rouge, avec la poupée assise sur une chaise en face du lit. Vers la fin du film il y a une scène où une poupée se balance sur un rocking-chair en plan large avec elle au milieu et ça donne une impression bien angoissante d'être seul face à elle. Bien évidemment le flic meurt, ça mort plutôt comique je trouve car il fait tomber son rasoir électrique avec un gros plan dessus. Sûrement fait délibérément par le réalisateur. Dead silence ou le titre du film prend son sens quand à chaque fois où il y a une scène importante, il y a un grand silence. Alors en revanche je n'arrive pas à m'identifier au hero, car il avance trop facilement dans l'histoire, genre il a peur de rien ni de personnes. Dans l'ensemble il se laisse regarder comme film un mélange d'horreur, thriller. Dans les début de James wan, que j'adore aujourd'hui. Il a fait beaucoup de progrès.