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traversay1
3 645 abonnés
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4,0
Publiée le 2 août 2016
Un titre amusant, un film qui ne l'est pas moins. Une véritable comédie où la bonne entente entre une nièce de passage et son oncle mettent un peu de fantaisie dans un couple vieillissant où la femme porte la culotte. On y boit, on y fume, on se lance de belles vacheries (les scènes entre trois "Desperate Housewives" sont hilarantes), on fréquente les maisons de geishas. Dans un bar, on aperçoit une citation de Don Quichotte : "Je bois pour fêter certaines occasions, je bois aussi quand il y en a pas". Un Ozu gai, subtil, drôle et irrésistible.
Un film assez mineur dans la filmographie d'Ozu. Rien de bien particuliers à relevé. Ca ressemble à du Lubitsch mais en beaucoup moins bien (en même temps, Lubitsch est un maître dans le genre). Il n y a beaucoup d'idées - ni en ce qui concerne le scénario, ni en terme de mise en scène -. Très vite, le film tourne en rond et certains personnages fatiguent (la faute à des personnages - volontairement ? - caricaturaux et un jeu - parfois - théâtral). Pas nul, mais assez décevant de la part du réalisateur de Voyage à Tokyo.
Deuxième film parlant de Maître Ozu qui nous fait ici une comédie lubitschienne à sa façon. Même si c'est loin d'être son film le plus personnel, on peut déjà trouvé des thèmes majeurs de son oeuvre tel le couple ou la confrontation des générations mais traités ici sous un angle plutôt satirique. La comédie suit son petit bonhomme de chemin mais il faut reconnaître que sans le personnage pétillant et moderne, qui te siffle autant d'alcool que Myrna Loy dans "L'Introuvable" (je sais, c'est pas de Lubitsch !!!), de la nièce l'ensemble perdrait considérablement de son sel. D'ailleurs on peut regretter que l'idylle qui semble se former entre elle et l'étudiant de l'oncle ne soit pas plus développée. Quelques scènes charmantes comme celle où Ozu filme avec un travelling uniquement les chaussures de l'oncle et la nièce marchant dans la rue. Dans tout cela, il y a déjà la Ozu Touch.