Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
soniadidierkmurgia
1 184 abonnés
4 175 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 19 août 2015
"La vérité si je mens !" outre qu'il montre la capacité de la communauté juive française à se tourner en dérision, aura permis grâce à son succès (5 millions de spectateurs) de révéler toute une pléiade d'acteurs qui depuis on fait leur chemin, de Gilbert Melki à José Garcia en passant par Bruno Solo, Aura Atika ou Vincent Elbaz. Thomas Gilou, réalisateur fortement intéressé par les problèmes d'intégration des communautés d'émigrés ("Black mic-mac" en 1986 et "Raï" en 1995") se voit confier la réalisation d'un scénario de Michel Munz et Gérard Bitton sur les mœurs de la communauté séfarade du Sentier. Les stéréotypes les plus éculés ne sont pas évités sur la propension des juifs à vivre en vase clos et à être fortement guidés par l'appât du gain, mais la présence au générique de nombreux acteurs de confession juive évite au film d'être taxé de racisme. En 1973, "Les aventures de Rabbi Jacob" de Gérard Oury qui moquait les mœurs de la communauté juive de la même manière suscitera un peu plus de polémiques ce qui ne l'empêchera pas de connaître un énorme succès (7,30 millions de spectateurs). Thomas Gilou emprunte lui aussi la voie de la comédie mais très habilement, il teinte le parcours de son personnage principal d'une touche dramatique qui permet des respirations bienvenues entre les saillies drolatiques des Garcia, Melki, Solo et Elbaz qui à la longue auraient pu entraîner le propos vers une caricature un peu trop grasse. Cette dualité opportune dresse en filigrane le portrait d'un Rastignac assez peu scrupuleux des moyens qu'il emploie pour sa progression et surtout qui oublie un peu facilement ceux qui lui ont mis le pied à l'étrier. Richard Anconina qui joue le rôle d'Edouard Vuibert, "le juif qui n'en est pas un", revient au premier plan en se libérant progressivement tout au long du métrage de l'image du naïf lunaire qui lui collait à la peau depuis "Itinéraire d'un enfant gâté" (Claude Lelouch en 1988). Non juif, c'est lui qui correspond pourtant le mieux au stéréotype du juif arriviste, Thomas Gilou démontrant mine de rien à travers Edouard Vuibert qu'en rien une religion ne façonne un caractère individuel. Pour le reste on rit beaucoup aux blagues potaches de cette joyeuse bande qui nous ramène aux grandes heures de celle formée au détour des années 1970 par Jean Rochefort, Claude Brasseur, Victor Lanoux et Guy Bedos sous la houlette d'Yves Robert. La suite qui viendra plus tard sera tout aussi réussie, mettant plus l'accent sur les gags à la demande des spectateurs qui se sont depuis entichés de José Garcia devenu entre temps l'amuseur public n°1. On ne pourra pas non plus résister au charme torride de la très belle Aure Atika et à la présence délicate d'Elie Kakou à qui Gilou avait réservé le rôle le plus touchant de l'amoureux éconduit de la belle Aure.
Clairement, je m'attendais à mieux. Il est pas mauvais ce film, il est sympathique, on sent des acteurs qui s'impliquent, il y a quelques passages assez drôles, c'est pas trop mièvre...mais j'ai pas été passionné par l'histoire, en réalité, j'attendais un truc plus drôle ou plus complice (notamment au niveau des amitiés entre les personnages). Un film qui ne m'a pas trop emballé, sans être détestable, on verra bien si la suite est meilleure.
Un film qui est passé depuis au rang de classique. On rit beaucoup, et ceci, parce que les comédiens en font tous des caisses, mais ça marche. La réalisation a un peu vieillit, mais qu'importe, on passe un bon moment, et c'est le principal.
Une bonne comédie française qui était assez originale à sa sortie. Une bonne équipe d'acteurs , ou la mayonnaise a bien prise, un scénario original, des répliques cultes.Les gags sont efficaces , un peu lourd mais désopilants. Le milieu du sentier est aussi bien vu.
Dans le quartier parisien du Sentier, Eddie, un chômeur opportuniste, profite du fait qu’on le croit de confession juive pour tenter sa chance. Thomas Gillou signe-là une agréable comédie, mais qui souffre toutefois d’un scénario un peu insipide et qui n’est d’ailleurs jamais aider par la banalité des histoires de cœur, à l’image de celle qui tourne autour des personnages joués par Vincent Elbaz et Aure Atika. L’atout majeur de « La Vérité si je mens ! » repose essentiellement sur l’alchimie de son casting masculin - les rôles féminins étant en retrait – et à leurs rôles certes caricaturaux mais haut en couleur. Un film plaisant avec son lot de scènes bien marrantes et de répliques devenues depuis cultes.
Ca doit faire la 3e ou 4e fois que je regarde le film, et chaque fois c'est toujours pareil, j'en ressort avec un excellent souvenir ! Je crois que ce qu'il fait la force de ce film c'est tout son univers, son ambiance..
Je ne sais pas pourquoi mais malgré d'excellent acteurs (Guy Amram, Richard Anconina, Vincent Elbaz, Bruno Solo et José Garcia) je n'ai pas du tout aimer, je n'ai pas rit une seul fois et je me suis même clairement ennuyer en regardant ce film. Bref, j'ai trouvé se premier opus décevant.
Premier volet des aventures de la bande de copains du sentier. Le film n'a pas l'esprit de camaraderie qu'il cherche à faire passer,le liant censé faire passer tout ça est bien trop faible pour être communicatif. Vouloir faire n'est pas savoir faire,et les gens qui ont écrit et réalisés ce film ne savent pas faire,ils font illusion mais n'apporte rien. Un film parfait pour TF1 le dimanche soir.
J’ai vu ce film plus de dix ans après sa sortie et – franchement – j’étais persuadé en le regardant qu’il avait été tourné au début des années 80. Je trouvais la réalisation tellement ringarde, les dialogues tellement usés et les situations tellement caricaturales et convenues, que je ne voyais même pas comment on pouvait sortir ça à la fin des années 1990 sans passer pour des toquards. Bon bah visiblement, non seulement l’ami Gilou n’est pas passé pour un toquard, mais en plus il a rencontré véritablement son public. Tant mieux pour lui. Moi, personnellement, j’ai eu beaucoup de mal au début, et même encore aujourd’hui, je ne peux m’empêcher de trouver ce film ultra lourd et pas très inventif. Mais bon, l’un dans l’autre, je me dois d’être honnête, je dois bien avoué que je suis ressorti de ça avec une idée positive, me disant que le film avait quand même un joli potentiel sympathie. Après tout, pourquoi pas : c’est déjà pas mal…
La vérité si je mens, c’est un peu le Rabbi Jacob des temps modernes. On prend tous les clichés sur les juifs, on les adapte au cinéma sur un ton léger et le tour est joué ! Une réussite. Attention toutefois, la frontière avec la catastrophe est proche… 3,5/5
pour avoir vécu dans ce quartier je dirais que le film est une honnête comédie dans la forme et un documentaire ethnologique et sociologique pour le fond. En revanche Anconnina dans le rôle d'un goy qui infiltre le milieu du textile dans le sentier c'est pas très crédible
On est arrivé dans une médiocrité surprenante! Des blagues d'une vulgarité invraisemblables et qui n'arrachent pas même un petit sourire sont l'arme utilisée dans ce film! Les personnages sont nuls, leurs répliques le sont tout autant... Une histoire qui manque énormément de bon sens. Un film tout simplement désastreux.