Un film certes drôle avec plusieurs rebondissements ! Mais on s'y perd dans l'univers dans lequel on arrive pas forcément toujours à rentrer. L'histoire reste belle !
Grand succès de l’été 1997, La Vérité si je mens ! est une comédie revigorante. Souvent amusant tout en restant tout à fait crédible, le film de Thomas Gilou est très bien écrit (de nombreux dialogues sont mémorables), possède d’excellents acteurs semblant prendre du plaisir devant la caméra, réussit à mettre en lumière un quartier (le Sentier) et une minorité sociale (la communauté juive séfarade) sans la ridiculiser pour autant et à évoquer de façon drôle mais intelligente des thématiques se rattachant à eux (le communautarisme, les magouilles autour du commerce du textile, les relations amoureuses inter-religieuses…). La Vérité, le film de Thomas Gilou est un vrai plaisir. Yallah !
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4,0
Publiée le 27 octobre 2020
La Vérité si je mens n'est pas un film qui entrera dans l'histoire du cinéma mais si vous le voyez, vous l'aimerez probablement. Le film parle d'Eddie (Richard Anconina) un homme qui est accidentellement confondu avec un juif et qui à cause de cette erreur entre dans une petite communauté juive à Paris. L'industrie principale de cette communauté est le textile. Eddie commence par travailler dans un entrepôt mais devient rapidement vendeur et continue de gagner en importance dans la communauté jusqu'à ce que le fait qu'il ne soit pas juif revienne lui poser des problèmes. Ce n'est pas une histoire originale et la façon dont elle se déroule n'est pas nouvelle. Mais je me suis amusé à regarder ce film car les personnages sont engageants, les acteurs ne ressemblent pas à des acteurs jouant un rôle. Et cette petite communauté juive est un bon endroit pour être pendant une heure et demie. Ce n'est pas une comédie à rire aux éclats si c'est ce que vous recherchez vous ne le trouverez pas ici. C'est un bon film mais pas génial. Mais après tout ça ne veut pas être plus bon et c'est juste un bon...
Là où on pouvait craindre un film ne reposant que sur la tchatche assourdissante de ses interprètes, on se retrouve avec une galerie d’acteurs globalement très justes où chacun est à sa place. Si les personnages sont logiquement caricaturaux, on sent la volonté de laisser son espace à chacun des interprètes, lesquels ne cherchent pas à faire de l’ombre à leurs partenaires. La réussite du film est là : dans le choix de ses acteurs et dans sa volonté de brosser une galerie de portraits. Film de personnages, « La vérité si je mens » trouve aussi sa limite dans ce principe. La multitude des personnages fait que certains personnages sont inaboutis et, surtout, elle ne permet pas d’élaborer un véritable scénario. L’intrigue est ainsi bourrée d’ellipses qui perdent parfois le spectateur sur la situation actuelle des personnages. De nombreuses pistes ne sont jamais réellement exploitées alors qu’elles auraient apporté plus de profondeur ou d’humour à l’ensemble. Une trop large partie du film, enfin, est sacrifiée à des intrigues sentimentales pas forcément folichonnes et la fin brutale et guimauve souligne la pauvre ambition de l’ensemble. On se retrouve donc avec un film sympathique qui dépeint quelques tranches de vies dans le sentier mais qui ne parvient jamais à transcender son sujet. De ce fait, s’il est agréable, il est finalement peu drôle et il est difficile de comprendre qu’on ait pu en faire une « comédie culte ».
C'est toujours un plaisir de revoir ce film. Une bonne comédie française très drôle et qui se moque des clichés sur les juifs. Un casting très cool avec Anconina ou encore Solo. Mention très spéciale à Garcia et surtout à Melki (qu'on ne voit que trop peu à la télé et au ciné alors que c'est un très bon acteur). En bref, une comédie vraiment cool que je conseille à tout le monde.
Le film souffre quand même d'une certaine vulgarité dans le langage. Il est parfois drôle grâce à quelques répliques mais on ne peut pas dire qu'il soit comique car on ne rit presque jamais. Les personnages sont sympathiques car très en verve et Garcia et Melki sortent du lot.
Une comédie ethnique culte, drôle et chaleureuse qui nous entraîne au cœur du Sentier à paris, portée par des dialogues savoureux et des personnages sublimes, interprétés par un casting génial.
Certains diront, film communautaire et bourré de clichés. Mais c'est justement ça qui fait le succès et l'intérêt du film. Très bonne comédie, drôle, bien réalisée et avec un très bon casting. Culte. Je recommande !
On passe un agréable moment avec ces clichés feujs, dans le quartier bling bling couture du sentier qui n'est plus ce qu'il était depuis que les francs se sont écoulés et remplacés par d'autres concurrents du marché. Elie Kakou le regretté comique tient la boutique judéité d'Eddie Vuibert. D'un pays à l'autre sans le sou parti de rien réussi par circonstance en devenant couturier fortuné à Saint-Denis et Réaumur, la personnalité en question inspirée se reconnaît et déjà rencontrée, une vielle connaissance professionnelle. C'est beau tout ça, un success-story qui manque un peu de piquant dans tous les stéréotypes dépeints, c'est sobre comme Richard Anconina.
premier volet d'une trilogie, ce film est une bonne comedie, la vie du sentier a travers des personnages, anconina est remarquable, avec des repliques cultes comme, "je peux avoir goldman"ou "'mon pere ", super
Quel plaisir de revoir ce film plus de 20 ans après sa sortie ! Le scénario est assez basique mais c’est le contexte (les particularités de la communauté juive vues par un goy), les dialogues et le casting qui font toute la différence.
Avis personnel. Une réalisation qui se tient bien avec une chouette bande de comédiens-copains-bambocheurs [Vincent Elbaz/Dov - José Garcia/Serge - Bruno Solo/Yvan] à laquelle s'ajoutera Richard Anconina/Eddie pris pour un Juif à la suite d'un quiproquo. Plusieurs histoires suivent leur cours en parallèle: l'ascension de Richard/Eddie dans le monde des affaires du Sentier, les rivalités et la concurrence dans ce milieu, l'évolution de quelques romances, les traditions juives [pas trop strictes et pas trop malmenées ici] et les liens qui se resserrent de plus en plus entre les amis. Le rythme très fluide de la réalisation et l'ambiance alerte générale ne se démentent jamais et j'ai suivi toutes les péripéties avec pas mal de plaisir. A noter la première expérience cinématographique d'Elie Kakou/Rafi qui s'en tire vraiment bien et la présence d'Anthony Delon/Maurice en super vendeur play-boy plutôt snob pas très sympa. Richard Bohringer/Victor, ici second rôle, est excellent en patron juif un peu vieux jeu d'une entreprise de textile. Film sympa dans lequel les drames ne vont jamais très loin et où l'humour tient une bonne place sans verser dans l'outrance ou la caricature trop impertinente.