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🎬 RENGER 📼
7 235 abonnés
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1,0
Publiée le 10 février 2012
Succès au box office lors de sa sortie au cinéma dans l’hexagone, le moins que l’on puisse dire c’est que l’on peine à comprendre comment un tel film ait pu créer un tel engouement auprès du public. La Vérité si je mens ! (1997) est une accumulation d’humour ou de jeux de mots jouant exclusivement sur les mêmes thèmes, les juifs, l’argent et le business. A trop vouloir en faire, Thomas Gilou nous entraîne au cœur d’une comédie plombée à travers une routine très assommante, porté tout au long par un scénario sans grande importance (et consistance) mais interprété par une belle brochette d’acteurs où l’on retrouve dans les principaux rôles Richard Anconina, José Garcia, Bruno Solo, Gilbert Melki, Vincent Elbaz, l’hilarant Elie Kakou et dans des rôles de moindre importance, Richard Bohringer, Anthony Delon, Aure Atika & Amira Casar. Au final, on peine clairement à comprendre comment un tel film (catalogué comme étant très "comédie populaire") ait pu connaître un tel succès au cinéma, car malgré quelques bonnes répliques, on ne peut pas dire que l’on en rit à gorge déployée.
Une bonne comédie française qui était assez originale à sa sortie. Une bonne équipe d'acteurs , ou la mayonnaise a bien prise, un scénario original, des répliques cultes.Les gags sont efficaces , un peu lourd mais désopilants. Le milieu du sentier est aussi bien vu.
Une comédie sympathique qui ne fait ni dans la comédie grasse ni dans le lourdingue, les acteurs s'amusent et ça se sent. Mais la suite est meilleur encore.
Excellent Film. Le Réalisateur Thomas Gilou marque les esprits avec ce Premier Volet de la Bande Du Sentier qui est devenue rapidement trés populaire auprès des Français et en cartonnant a sa sortie en salles.Grace a une Réalisation trés soignée et qui est servi par une BO énergisante qui va comme un gant au long métrage.Ensuite le Scénario est trés Élaboré et Profond qui parvient a faire tourner en dérision sans jamais entrer dans le stéréotype la communauté Juive ainsi que l'univers impitoyable de la Texture ainsi que l'univers du Sentier dont le rythme ne s'affaiblit a aucun moment au cours des 1h40 de film,ajouter a tout cela une multitude de Séquences devenues Mythiques avec son lot d'Humour Croustillant qui regorge de Répliques Satiriques qui sont entrer dans les mémoires en provoquant d'énormes Fous Rires a travers ces mésaventures tout en n'oubliant pas d'y apporter une note de Tendresse et D'Emotion qui n'entre jamais dans la mièvrerie.Enfin les Personnages sont trés Attachants grâce notamment a son Casting Prestigieux qui permit de révéler de grands talents tels que le comédien Richard Anconina qui incarne a la perfection le rôle de Eddie Vuilbert un jeune chômeur plein d'ambitieux qui va petit a petit gravir les échelons tout en rentrer dans un monde qui lui est inconnu en faisant la connaissance d'une bande d'amis trés souder comme incorrigible et séducteur Dov Mimran jouer par Vincent Elbaz en passant par le discret Yvan Touati camper par l'excellent Bruno Solo ainsi que le survolté et magouilleur Serge Benamou dont l'acteur José Garçia explose littéralement a l'écran en y faisant une première apparition remarquée mais également l'inoubliable GIlbert Melki qui incarne avec brio le cousin de ce dernier le Richissime Patrick Abitbol, a leurs cotés notre bande d'amis survolté est entouré d'une belle brochette de Seconds Roles hauts en couleurs comme le regretté Elie Kakou qui est désopilant dans la peau de Rafi Styl'mode un Sytliste trompé et bling bling mais aussi le comédien Richard Bohringer qui est impeccable dans la peau de Victor Benzakhem l'intransigeant patron et aussi mentor puis rival de l'un de nos héros qui est rejoint au passage par les jolies comédiennes Amira Casar et Aure Autika qui jouent respectivement Sandra Benzakhem et Karine Benchetrit qui font tourner notamment la tete de deux membres de la bande du Sentier sans oublier les apparitions remarqués de Anthony Delon,Roméo Sarfati,Gladys Cohen,Isaac Sharry et la regretté Catherine Benguigui qui viennent renforcer cette Distribution de luxe.En Conclusion, La Vérité SI Je Mens est une remarquable Comédie qui apporte une sacrée bouffé de Fraîcheur au cinéma Français et qui s'avere a la fois Hilarant,Tolérant,Intelligent et Touchant qui rentre incontestablement au panthéon des meilleurs Comédies du Cinéma Français des années 90 dont on se régale a chaque visionnage de ce grand classique de la Comédie Française dont le Deuxième Volet parvient a surpasser ce illustre premier volet culte a voir et revoir sans modération.
Une très bonne comédie populaire avec des répliques devenus culte, les comédiens ont dû prendre beaucoup de plaisir à tourner ce film et ça se voit à l'écran.
Une franche bonne idée qui heureusement aura une suite plus aboutie; mais cet opus reste initiateur de cette histoire et de ce casting fort sympathique.
J'ai trouvé ce fim divertissant. Il y a quelques situations drôles mais dans l'ensemble, c'est trop caricaturé et cela devient lourd. En revanche, tout les acteurs jouent bien.
Contrairement à certains je n’ai pas été convaincu par La vérité si je mens. Les acteurs comme Richard Anconina, Vincent Elbaz et Bruno Solo sont convaincants mais je trouve que le scénario n’est pas terrible, la mise en scène de Thomas Gilou est à revoir et l’histoire ne m’a pas du tout convaincu. Bref je n’ai vraiment pas aimé ce film, 07 / 20.
Grand succès de l’été 1997, La Vérité si je mens ! est une comédie revigorante. Souvent amusant tout en restant tout à fait crédible, le film de Thomas Gilou est très bien écrit (de nombreux dialogues sont mémorables), possède d’excellents acteurs semblant prendre du plaisir devant la caméra, réussit à mettre en lumière un quartier (le Sentier) et une minorité sociale (la communauté juive séfarade) sans la ridiculiser pour autant et à évoquer de façon drôle mais intelligente des thématiques se rattachant à eux (le communautarisme, les magouilles autour du commerce du textile, les relations amoureuses inter-religieuses…). La Vérité, le film de Thomas Gilou est un vrai plaisir. Yallah !
Comme on le sait, la comédie en France à l'heure actuelle connait des hauts et des bas. "La Vérité si je mens !" sorti maintenant depuis plus de dix ans fait incontestablement partie du haut. Franchement je ne pensais pas être surpris mais quand la fin du film fait son apparition, on se rend soudain compte que l'on ne s'est pas ennuyé une moindre seconde, et mieux on s'aperçoit aussi que l'on a éclaté de rire plus de fois que prévu ! Sont mis en scène un nombre assez notable d'interprètes tous aussi excellents les uns que les autres (mentions spéciales à l'irrésistible José Garcia ainsi qu'au touchant Elie Kakou) qui vous garantissent un grand moment de comédie bourré de punch et de répliques croustillantes. De plus Gilou illustre une histoire vraiment originale et le déroulement de cette dernière verse toujours dans l'élégance et jamais dans l'humour volontairement gras ce qui est doublement impeccable. Cela vaut le détour !
"La vérité si je mens !" outre qu'il montre la capacité de la communauté juive française à se tourner en dérision, aura permis grâce à son succès (5 millions de spectateurs) de révéler toute une pléiade d'acteurs qui depuis on fait leur chemin, de Gilbert Melki à José Garcia en passant par Bruno Solo, Aura Atika ou Vincent Elbaz. Thomas Gilou, réalisateur fortement intéressé par les problèmes d'intégration des communautés d'émigrés ("Black mic-mac" en 1986 et "Raï" en 1995") se voit confier la réalisation d'un scénario de Michel Munz et Gérard Bitton sur les mœurs de la communauté séfarade du Sentier. Les stéréotypes les plus éculés ne sont pas évités sur la propension des juifs à vivre en vase clos et à être fortement guidés par l'appât du gain, mais la présence au générique de nombreux acteurs de confession juive évite au film d'être taxé de racisme. En 1973, "Les aventures de Rabbi Jacob" de Gérard Oury qui moquait les mœurs de la communauté juive de la même manière suscitera un peu plus de polémiques ce qui ne l'empêchera pas de connaître un énorme succès (7,30 millions de spectateurs). Thomas Gilou emprunte lui aussi la voie de la comédie mais très habilement, il teinte le parcours de son personnage principal d'une touche dramatique qui permet des respirations bienvenues entre les saillies drolatiques des Garcia, Melki, Solo et Elbaz qui à la longue auraient pu entraîner le propos vers une caricature un peu trop grasse. Cette dualité opportune dresse en filigrane le portrait d'un Rastignac assez peu scrupuleux des moyens qu'il emploie pour sa progression et surtout qui oublie un peu facilement ceux qui lui ont mis le pied à l'étrier. Richard Anconina qui joue le rôle d'Edouard Vuibert, "le juif qui n'en est pas un", revient au premier plan en se libérant progressivement tout au long du métrage de l'image du naïf lunaire qui lui collait à la peau depuis "Itinéraire d'un enfant gâté" (Claude Lelouch en 1988). Non juif, c'est lui qui correspond pourtant le mieux au stéréotype du juif arriviste, Thomas Gilou démontrant mine de rien à travers Edouard Vuibert qu'en rien une religion ne façonne un caractère individuel. Pour le reste on rit beaucoup aux blagues potaches de cette joyeuse bande qui nous ramène aux grandes heures de celle formée au détour des années 1970 par Jean Rochefort, Claude Brasseur, Victor Lanoux et Guy Bedos sous la houlette d'Yves Robert. La suite qui viendra plus tard sera tout aussi réussie, mettant plus l'accent sur les gags à la demande des spectateurs qui se sont depuis entichés de José Garcia devenu entre temps l'amuseur public n°1. On ne pourra pas non plus résister au charme torride de la très belle Aure Atika et à la présence délicate d'Elie Kakou à qui Gilou avait réservé le rôle le plus touchant de l'amoureux éconduit de la belle Aure.