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    Deadlier Than the Male
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    SerialBob
    SerialBob

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    3,0
    Publiée le 3 septembre 2020
    Dans les années 60, les démarquages de films de James Bond furent très nombreux, mais rarement dignes d’intérêts, c’est pourquoi « Plus féroces que les mâles » est à marquer d’une pierre blanche.

    Parce que, franchement, l’apparition des deux tueuses du film (Elke Sommer et Sylva Koscina) émergeant, en bikinis, sur une plage méditerranéenne, un pistolet de chasse sous-marine à la main, vaut bien celle d’Ursula Andress dans « James Bond 007 contre Dr No ».

    Le personnage principal, Hugh « Bulldog » Drummond, a été le héro de plusieurs livres, publiés, au début des années 20, au Royaume-Uni puis, de plusieurs films dans ce pays. Il est, ici, interprété très convenablement par Richard Johnson et est, évidemment, macho et tombeur, conformément à la tradition de ce genre de film. L’originalité est, que du côté des dames, il y a du répondant dans le cynisme. Pour le duo de tueuses, les hommes ne sont que des objets, des jouets, parfois sexuels. Si Elke Sommer joue de la froideur nordique, c’est Sylva Koscina qui tire son épingle du jeu en affichant un sadisme guilleret et presque enfantin. Ajoutons qu’elle est kleptomane (ce qui lui jouera un vilain tour à la fin du film) et qu’elle ne cesse de se chamailler avec sa partenaire du crime.

    Les féministes pointilleuses et amatrices de parité me feront remarquer que leur patron est un homme, c’est Nigel Green qui l’interprète avec l’aplomb et la prestance nécessaire pour ce genre de rôle.

    La scénario, fuyant tout réalisme, est signé Jimmy Sangster qui a essentiellement travaillé pour la Hammer et ses films d’exploitation. L’histoire se suit avec intérêt et réserve des scènes délirantes, comme cette partie d’échecs géante qui n’est pas sans rappeler les meilleures moments de la série « Chapeau melon et bottes de cuir ».

    De Ralph Thomas, le réalisateur, je ne connaissais aucune oeuvre, ici, il parviens à dynamiser le film à travers une mise en scène efficace.

    À noter qu’il existe une suite, très nettement inférieure, menée par la même équipe (réalisateur, acteur principal), intitulée « Some girls do ».

    Ne vous privez pas de ce petit délice pop, coloré et diablement sexy.
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