Il est des films que l'on aime pour leur mise en scène, leur interprétation, leur style ou leur qualité esthétique...Et puis d'autres qui, bien que dépourvus de certains atours, ont pour eux l'incroyable force de leur intrigue, d'autant plus si celle-ci est inspirée de faits réels. La sicilienne a un défaut majeur : sa réalisation, étriquée et sans ampleur. Marco Amenta débute mais il est évident qu'il ne sera jamais un Francesco Rosi. Son seul atout, ou presque, c'est son histoire, celle d'une jeune fille de 17 ans qui va témoigner contre un système mafieux qui régit toute une région et qui règne sans partage car la mort est la seule réponse à ceux qui auraient l'audace de le dénoncer. Le sale air de la peur est au coeur du film, palpable, viscéral, et contamine tout ce que cette adolescente va vivre. Ceux qui disent : déjà vu et mieux ailleurs ont (en partie) raison ; reste qu'un film est parfois davantage qu'un spectacle, et s'impose comme une oeuvre de salubrité publique. Il y des clichés dans La sicilienne ? Oui, et un énorme, les crimes de la Mafia sont une abomination qui révèle le pire de l'âme humaine. Si la combattre passe par l'utilisation de poncifs et de procédés empreints d'une certaine naïveté, pas grave, ce film restera utile sans prétendre à s'élever au rang de chef d'oeuvre du 7ème art.
1 étoile pour une seule raison : la performance de l'actrice italienne qui joue le témoin. Sinon un gros manque d'originalité et de rythme, un Jugnot absent, des personnages secondaires qui ne servent à rien. Le cinéma italien regorge de joyaux... mais ce film-ci le dessert complètement...
La sicilienne, ce drame pour cette jeune femme qui en déonçant la mafia va connaitre la vérité sur l'identité de son père pas facile à digérer. Malgré cette histoire poignante ce film est l'image de Gérard Jugnot doublé...
Le cinéma italien n’en finit pas d’exorciser les mêmes démons. Mafia sicilienne qui oppresse un village, tueries entre clans, assassinat d’un juge, incapacité chronique des autorités, on a le sentiment d’un déjà vu. Pourtant ce film est à voir pour son regard personnel sur le sujet, sa narration intense, son suspense efficace et surtout pour la jeune Veronica d’Agostino, remarquable dans le rôle d’un témoin à charge qu’il faut cacher et protéger, aux côtés d’un Gérard Jugnot sobre et parfaitement doublé en italien.
J'y suis allé trainée par mon copain. On en a marre de ces films qui rabachent les problèmes du monde... on a besoin d'autre chose en ce moment! En plus, ennuyeux.
Gérard Jugnot doublé en italien c'est vraiment mauvais. Je suis déçu car la bande annonce etait bien mais il n'y a aucun suspens dans ce film, aucune emotion à part quelques scenes deja vues dans plein de films. Je crois que c'est le premier film de ce realisateur mais ca risque bien d'etre le dernier.
Le réalisateur a sans doute voulu surfer sur la vague de Gomorrah, mais autant Gomorrah était magnifique, orginal et punchy, autant la Sicilienne et plat et sans aucune idée neuve.
Vraiment mauvais. Scenario pitoyable, du déjà vu 100 fois sans aucune originalité. On sait des le début où va le film. Tres tres bof. Je ne comprends pas que Jugnot ai accepté un role dans ce navet.