Tetro fait un Tetris et se dit que son canon de copine est trop tandis que le petit jeune qui débarque chez lui un beau jour est de trop (et moi je me dis que le film de Coppola est loin d'être inintéressant et inélégant mais qu'il souffre de longueurs et d'un message un peu trop souligné et resouligné encore au marqueur noir et blanc ; à quand "Apocalypse Now 2", putain ?).
Le film construit et nous expose sa propre ambiance. Un balancement entre des scènes chaudes, joviales qui nous donnent envie d'aller vivre avec les personnages et entre de scènes tendue qui nous rappellent qu'il y a une intrigue mystérieuse derrière ces belles images. J'ai par contre été extrêmement déçu par le dénouement et par toute la dernière partie du film qui change totalement de ton et qui remballe le mystère en deux temps trois mouvements, alors qu'on a quand même poireauté 1h40 pour comprendre ce qu'on avait déjà deviné depuis longtemps.
Le film de trop pour Coppola. Le génial réalisateur du "Parrain" et d' "Apocalypse Now" se perd ici dans les méandres d'un film sans âme ni intérêt, presque maladroit dans sa réalisation, malgré le jeu tout en finesse d'Ehrenreich.
Tetro est un écrivain qui porte son oeuvre comme sa croix, il n'arrive pas à finir le livre par peur de la lumiere et de soi-meme... Film sur la famille, la création artistique, la rivalité entre frére..Une mise en scène très maitrisée meme dans son coté baroque, un noir et blanc d'une rare élégance dans cette tragédie contemporaine. Oeuvre personnelle est autobiographique (Coppola à écrit le scénario) avec un Vincent Gallo "habité" par son role d'écrivain maudit, je ressors fasciné par se vif récit dans cette Argentine hors du temps, malgres quelques défauts comme un film trop long et surtout les rares moments ou l'on voit les écrits de Gallo qui n'ont rien de transcendant. Très beau film!
Du très grand Coppola. Les acteurs et en particulier Vincent Gallo sont d'une justesse incroyable. Et le noir et blanc renforce encore son charisme à l'écran.
Une pellicule en noir et blanc, dans le milieu artistique. Une absence de couleur pour créer un profond contraste entre la vrai vie et le monde artistique. En effet, les seuls images colorés illustrent l'imagination des personnages, lorsqu'ils imaginent une histoire qu'ils lisent. Cette vision originale (on a d'habitude droit à des flash-back en noir est blanc) permet de souligner la froideur de la vie et de la situation des personnages, en contradiction à leur monde imaginaire qui est plus beau et plus chaud. Comme la vie, les retrouvailles de Bennie et Tetro sont froides, sans aucune marque de fraternités. Le théâtre est l'art principalement évoqué dans le film, en concurrence avec la musique. Le jeux de lumière du réalisateur ressemble à celui d'une pièce : bande de lumière sur un visage pour faire ressortir le regard, grand spot blanc et rond mettant en valeur un personnage... Il y a un technicien de lumière invisible, et ceux n'est pas un hasard si Tetro exerce le même métier. C'est comme si il éclairait lui-même les séquences de son histoire. Car le film se base sur sa relation avec son petit frère, ce dernier découvre le douloureux parcours de son ainé. La jalousie, l'orgueil, les regrets, rongent les relations intrafamilial. Il en résulte pour Tetro un profond complexe avec la lumière, habitué à être dans l'ombre, c'est un génie torturé qui refuse le succès. "Tetro" est un film bien ficelé et émouvant, on explore profondément la nature d'un personnage noir et malheureux. Francis Ford Coppola signe là un très beau long-métrage.
Tetro a rompu depuis 10 ans avec sa famille en partant s’exiler en Argentine. Son jeune frère le retrouve et essaie de renouer et surtout d’en connaître plus sur leur histoire familiale. A 18 ans, les secrets familiaux le hantent. Que cache ce père, illustre chef d’orchestre despote, que ses 2 enfants traînent comme un boulet ? Coppola se passionne pour les sagas familiales ; avec ce film, il renoue avec succès avec ce genre délaissé depuis la saga des « parrain ». Son film est très travaillé et d’un esthétisme époustoufflant ; c’est là sa grande réussite. Son noir et blanc et son travail avec la lumière est magnifique et truffé de messages : le frère aîné reste dans l’ombre d’un père despote hyper star cannibalisant à lui seul toute la lunière. L’ombre le rassure, c’est la place qu’on lui a laissé. Son noir et blanc est aussi à la hauteur des plus grands réalisateurs. Sa mise en scène est millémétrée. Et puis avec sa construction du film, il renoue aussi avec le lyrisme d’ « Apocalypse Now » ; de nombreuses transitions, où réapparaît la couleur, sont de véritables sénettes d’Opéra ou de Danse. Visuellement impressionant avant tout, car niveau scénario, cette histoire de secret de famille est quelque peu faible et met surtout trop longtemps à avancer… pour un finish trop accéléré. Coppola ne fait naître l’émotion que par l’esthétisme de son œuvre, c’est bien malheureux ; car le sujet se prêtait à faire un nouveau chef d’œuvre. A voir pour les amateurs de belles photos…
absolument magnifique... un film sublime.... Francis Coppola nous offre encore une oeuvre digne d'un véritable chef d'oeuvre, qui restera dans l'histoire du cinéma. A VOIR ABSOLUMENT!
Un film majoritairement en noir et blanc, mêlant langues anglaise et espagnole. Une esthétique de tous les plans. Vincent Gallo et Alden Ehrenreich sont fascinants. Une réflexion sur les liens de la famille avec un scénario qui avance à son rythme mais parvient à nous surprendre