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Un visiteur
4,5
Publiée le 26 décembre 2009
Magnifique sur des thèmes souvent visités une vision originale une photo superbe et de beaux acteurs . Un homme perdu qui n'arrive pas à dépasser sa relation avec son père . Le tout en Amérique du sud sur des images superbes
Superbe du début à la fin, images magnifiées, lumière travaillée,Tetro enchante nos yeux et nous plonge dans la profondeur des sentiments et des ressentis des personnages, à la psychologie visiblement travaillée jusqu'à maîtrise complète. Très bonne performance des trois acteurs principaux. Il se dégage de certains moments une grâce et un charme que l'on sait n'avoir jamais encore perçu ailleurs que dans ce film. Peu de moments de répit pour le spectateur, j'ai été littéralement captivée par les images (et les musiques souvent grandioses qui viennent dramatiser ce que l'on voit) et l'histoire. J'ai trouvé cependant la fin un peu inférieure au reste du film, elle m'a semblée arriver certes comme le voulais son scénariste, et son réalisateur comme une apothéose qui clorait le tout, mais le gros de l'histoire est déjà dernière nous lorsque sonnent les dix dernières minutes de fin, tout est découvert au spectateur, et il ne peut plus regarder cette fin qu'apaisé finalement, pendant que se dénouent les derniers restes du scénario, ce qui certes se justifient d'un point de vue scénaristique mais clôt le film dans un moment où la tension est déjà retombée, et où le spectateur, éprouvé par ces deux heures d'intense cinéma, est déjà un peu sorti du film. Mais enfin les dernières scènes sont sublimes comme le reste du film.
Je trouve que ce film est du réchauffé et peu innovant. Le scénario est d'un classicisme absolu, même si l'esthétique est réussie. En bref, film à oublier, on est loin TRES loin d'Apocalypse now.
Grosse lacune : je n'avais jamais vu de film de Copola. Mais je sors du film déçue. Je n'ai pas réussi à entrer dedans. J'ai trouvé ça ennuyeux et lourd. Si j'avais été seule, je crois que je serais sortie. De belles images certes mais ça ne suffit pas. Je n'ai ressenti aucune émotion. Suis-je passé à côté ? peut-être !
Le film n'est pas si mauvais que sa mais il ne m'a pas convaincu, sur un rythme lent on enchaine trop souvent les passages ininteressants ou l'on décroche, parfois des moments d'intrigues sont interessants mais c'est trop poussif et décousu pour rentrer à 100% dans le film, des moments orchestrale avec des scènes peu crédible ne m'ont pas non plus convaincu
Coppola nous offre l'histoire d'un drame familial argentin, forte et haletante, aux accents dictatoriaux et provoque à plusieurs reprises la rupture narrative et lle sursaut. C'est dans la veine de Festen et complètement original. Les langues espagnol, italienne, anglaise, et même française se mélangent, l'air de rien. Les rôles principaux sont excellents, on a même le plaisir de retrouver Carmen Maura.
Coppola voulait refaire son premier film, il adopte un style très maîtrisé en apparence, très belle photographie, presque irréelle, mais fait des erreurs de débutants, un comble pour monsieur "parrain, appocalypse now, conversation secrète, dracula…", n'en reste pas moins un excellent film, des acteurs sublimes, vincent Gallo en tête.
C'est génial ce mec fait des films de plus en plus rafraichissant, une carrière de réal à l'envers. Ici un film en noir et blanc qui raconte l'histoire de deux demi-frères qui se retrouvent à Bueno Aires. Il y quelques scènes en couleurs, Coppola fait des films de fins d'études, sans trop de moyen mais avec des idées, des bons scènarios, des acteurs géniaux et des plans innovants.
Coppola, immense soit il , commençait sérieusement à ressembler à un "has been" avec des films tels que l'homme sans age ou encore un jack nullissime. Mais avec tetro , il balaye cette affreuse étiquette d'un magnifique revers de la main, et signe un film quasi autobiographique ( il le dit lui même) au fulgurance incontestable. Vincent gallo , insupportable égocentrique aux faux airs de joaquin phoenix, y est pourtant fantastique, et mériterait peut être une récompense pour sa préstation. Techniquement irréprochable , tetro est également brillant scénaristiquement, malgré un final pouvant apparaître étrange, voir raté pour certains. Une petite surprise que ce tetro de la part d'un coppola dont on attendait plu rien.
Je suis sorti de ce film ébloui, chamboulé, ému, enthousiaste. C'est du vrai 7ème art, pas une ratatouillle psy filmée à la va comme je te pousse. Splendide noir et blanc contrasté avec d'étonnants retours en arrière en couleurs (et si nos cicatrises familiales était plus saignantes que la fade grisaille quotidienne ?), mise en scène inventive et nerveuse, décors qui vivent jusque dans les arrières-plans, musique adéquate, interprétation magnifique, frémissante, tendue. Dès la première image, le jeune Alden Ehrenreich - l'âge du rôle, presque un sosie de Di Caprio - illumine cette oeuvre toute en clair-obscur (transfigurée un instant par les montagnes de Patagonie qui brillent comme des diamants). Quelle fraîcheur chez ce gosse, quel talent ! Bravissimo pour toute l'équipe, pour Coppola. Décidément, loin des studios hollywoodiens, nos grands "anciens" ont un talent fou. Mon année cinématographique se termine par un éblouissement qui va des yeux jusqu'au tréfonds.
Surpris dans les médias par le sujet de Tretro de Coppola, je l'ai été encore plus dans la salle où seulement 4 personnes assistaient à la projection. La vision d'une Argentine actuelle filmée en noir et blanc, alors que les flashbacks l'étaient en couleur, posait le décor où Bennie, parti à la recherche de son frère "Tetro", essaye de percer l'énigme le la relation qu'il entretien avec son frère.
Je suis sorti de ce film ébloui, chamboulé, ému, enthousiaste. C'est du vrai 7ème art, pas une ratatouillle psy filmée à la va comme je te pousse. Splendide noir et blanc contrasté avec d'étonnants retours en arrière en couleurs (et si nos cicatrises familiales était plus saignantes que la fade grisaille quotidienne ?), mise en scène inventive et nerveuse, décors qui vivent jusque dans les arrières-plans, musique adéquate, interprétation magnifique, frémissante, tendue. Dès la première image, le jeune Alden Ehrenreich - l'âge du rôle, presque un sosie de Di Caprio - illumine cette oeuvre toute en clair-obscur (transfigurée un instant par les montagnes de Patagonie qui brillent comme des diamants). Quelle fraîcheur chez ce gosse, quel talent ! Bravissimo pour toute l'équipe, pour Coppola. Décidément, loin des studios hollywoodiens, nos grands "anciens" ont un talent fou. Mon année cinématographique se termine par un éblouissement qui va des yeux jusqu'au tréfonds.