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    Tetro
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    Julien C.
    Julien C.

    32 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mai 2024
    Ce film de Francis Ford Coppola est un pur chef d’œuvre, à mon avis mésestimé ou insuffisamment (re)connu. Je me souviens encore du saisissement qui m’avait pris lors de la projection (c’était il y a 15 ans!)…. À l’heure où le grand maître annonce à Cannes un nouveau film, il faut revoir celui-ci, absolument magique !
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 347 abonnés 7 543 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2011
    Francis Ford Coppola nous avait agréablement surpris avec son précédent film (L'Homme sans âge - 2007), cette fois-ci, il séduit totalement avec cette oeuvre dramatique en noir et blanc, dépeignant une famille disloquée.
    Un scénario passionnant de bout en bout, une mise en scène qui nous réserve son lot de surprises tout au long, le noir & blanc qui compose le film est tout bonnement sublime (alternant avec quelques flashbacks en couleurs), le tout, porté par d'excellents acteurs : Vincent Gallo & Alden Ehrenreich (ce dernier est LA révélation du film !).
    Francis Ford Coppola surprend et séduit pleinement avec cette réalisation étonnante et qui sort des sentiers battus.
    ffred
    ffred

    1 728 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 décembre 2009
    Vu en avant première à l'UGC Ciné Cité des Halles en présence du réalisateur. Moment très intéressant (plus que le film lui-même peut être ! ) où il nous a parlé de sa carrière et de la genèse du film. Un très bon moment.
    Déjà assez déçu par L'homme sans âge le dernier film de Francis Ford Coppola j'avais quelques craintes à propos de ce Tétro. Sur le coup j'ai trouvé cela assez catastrophique : lent, inintéressant, mal joué, ennuyeux au possible. Seule qualité : la beauté plastique de l'ensemble. C'était peu... Après réflexion le film mérite mieux que ça. C'est une belle réflexion sur la famille, les racines et la recherche du père. Formellement c'est vraiment très beau et bien mis en scène. Même si le récit laisse parfois perplexe. Surtout vers la fin. Le casting est assez somptueux : Vincent Gallo bien ténébreux comme il sait le faire, Maribel Verdu, Klaus Maria Brandauer, Carmen Maura et le jeune Alden Ehrenreich très prometteur. Au final pour moi un film plus intéressant sur la forme que sur le fond. Pas un chef d’œuvre, Coppola nous a habitué à mieux mais il a pris un chemin particulier depuis ses deux derniers films…
    velocio
    velocio

    1 320 abonnés 3 152 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 décembre 2009
    Cette année à Cannes, le dernier film de Copolla n'avait pas droit à la Sélection Officielle et c'est la Quinzaine des Réalisateurs qui l'a accueilli. De fait, ce film de plus de 2 heures est loin d'être un chef d'œuvre (NB : je dois avouer que le seul film de Coppola qui m'ait totalement convaincu était "Peggy Sue got married"). Certes, la mise en scène est très brillante et la photo, très beau numérique cinémascope noir et blanc (à l'exception des flashbacks, tournés en couleur retravaillée a posteriori) est superbe. Par contre l'intérêt qu'on peut porter au film est étonnamment variable : on s'ennuie, puis, d'un seul coup, on s'intéresse, puis on s'ennuie de nouveau. Ce ressenti sinusoïdal est, il faut le dire, assez rare. L'histoire tourne autour de rapports familiaux entre un chef d'orchestre argentin d'origine italienne, son frère ainé et ses 2 fils (à moins que ...). Des rapports tendus, très tendus. Le sujet est, à coup sûr, très personnel pour Coppola, dont le père Carmine était musicien et qui avait un oncle, Anton, compositeur et chef d'orchestre. On notera que le film a été tourné (beaucoup) en Argentine et (un peu) en Espagne.
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    516 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2017
    Quel soulagement ce fût lorsqu'en 2009 Francis Ford Coppola sortit enfin de sa longue période à vide pour revenir à un film plus personnel et au semblant d'autobiographie. Sans être vu comme l'apogée du cinéma de Coppola, Tetro a mis fin à toutes les craintes du détrônement du cinéaste, celui-ci retrouvant l'appui de ses adorateurs. Toutes les thématiques qui lui sont chères sont l'épicentre du récit, Tetro narrant les retrouvailles de deux frères à Buenos Aires après des années de séparation. L'un est timide, ingénu et voit avec optimisme une réconciliation possible. L'autre est presque fou, isolé et souhaite demeurer seul. Il est question d'une famille désunie (qui plus est d'origine italienne) dont les causes de cette brèche sont la soumission au pouvoir du patriarche, le désir de séparatisme et d'appartenance. Coppola alterne adroitement entre gravité et espoir, donnant beaucoup d'humanité et de personnalité à ses rôles tous réussis et interprétés par des acteurs excellents jusqu'à une révélation finale changeant notre point de vue mais rendant l'ensemble très beau. Sophistiquement réalisé, Tetro est un retour en force pour Francis Ford Coppola qui prouve qu'il n'a rien perdu de sa superbe.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2009
    Coppola, dont c’est ici le grand retour, transcende un matériau de base introspectif pour dégager une réflexion émouvante sur les liens familiaux, la création artistique, et la nécessité de suivre sa propre voie. On appréciera la virtuosité du montage, alternant les huis clos de combat psychologique frontal, les séquences de traumatisme d’enfance (dont un terrifiant crash automobile source de toutes les vicissitudes), et les rares scènes de rue, reconstituées en grande partie en studio. Une seconde partie du film, plus lyrique et baroque, révèle des accents de tragédie grecque, tempérés par un humour discret.
    heathledgerdu62
    heathledgerdu62

    150 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mai 2015
    Le grand réalisateur Francis Ford Coppola revisite du style du noir et du blanc avec brio . Vincent Gallo joue le rôle principal. Un magnifique film qui réunit Maribel Verdu ( Le Labyrinthe de Pan) et Alden Ehreneich ( Somewhere, Twixt, Sublimes Créatures, Stoker, Blue Jasmine). De la couleur apparaît volontairement.
    Alolfer
    Alolfer

    134 abonnés 1 172 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2024
    Francis Ford Coppola conclut la decennie 2000 par un film assez atypique et peu connu dans sa filmographie. Une histoire vachement intéressante mais malheureusement, j'ai trouvé le film "Tetro" un cruel manque de rythme. De plus, le début est assez long. Il est donc difficile de rentrer dedans une fois que la première moitié parait insipide. Malgré ça, son histoire est assez intéressante et le travail des cadres et des plans de Coppola sont toujours magnifiques.
    Jérôme H
    Jérôme H

    174 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2010
    Très jolie film qui a du mal au départ à poser les bases du drame lié à cette famille mais qui durant les minutes, amplifie régulièrement l'intensité des échanges et des acteurs.
    Tous cela est assez poignant et le tout est tel un opéra qui orchestre un film assez soutenue émotionnellement (merci aux acteurs irréprochables).
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 juin 2011
    La famille, l'art, le désir d'être, les liens du sang et au-delà, et par-dessus tout, Vincent Gallo, lui, le seul, l'unique, et ainsi de suite. Ni un chef d'oeuvre, ni une erreur, Tetro est bien un film de Coppola. Après (comme avec la fille d'ailleurs), on est sensible ou pas à la démarche et à l'univers, et ainsi de suite.
    Cinephilegirl
    Cinephilegirl

    123 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 janvier 2010
    Ce film m'a assez déconcertée. En effet, n'ayant par le passé vu aucun des précédents essais (ou si peu) de M. Coppola, je m'attendais à "rattraper le coup" avec "Tetro", qui me permettrait de cerner plus ou moins l'univers du cinéaste.
    Et après visionnage, il en résulte un film assez étrange. Tourné en noir et blanc, il ne comporte que de rares touches de couleur (toujours durant les scènes de flash-backs), mais ces couleurs étant toujours chaudes (du rouge, du jaune).
    La première partie du métrage est très bonne, voire excellente, mais dès que les différents protagonistes commencent à remuer dans leur passé, on sent poindre un certain ennui. Les flash-backs dont je parlais tout à l'heure m'ont agacé plus qu'autre chose (tout spécialement les séquences de danse), et j'ai trouvé l'explication finale assez maladroite (Tetro s'avérant le père de Bennie).
    Cela dit, le jeu des comédiens est très juste (j'ai vu le film en VOST).
    Nico2
    Nico2

    86 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2010
    Le dernier film de Francis Ford Coppola est une véritable claque visuellement superbe avec un noir et blanc très esthétique, une histoire intéressante au dénouement inattendu et des acteurs formidables dont un Vincent Gallo tout simplement magistral. Film sur l'art, la famille, la folie, le génie, l'exil, Tetro est une oeuvre riche et complexe qui s'admire et se ressent et prouve que Francis Ford Coppola a encore énormément de talent à revendre. Une réussite.
    Cluny
    Cluny

    78 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2012
    Au début de "Rusty James", le spectateur est accueilli par le tag "The Motorcycle Boy reigns" sur les mur de Tulsa ; quand il arrive à la Boca, le quartier de Buenos Aires où vit son frère, Bennie tombe sur l'inscription "Ne lâche pas la corde qui te lie à ton âme". Ce n'est pas un hasard si je commence cette critique en faisant référence à "Rusty James", tant les similitudes sont nombreuses entre les deux films : tout d'abord, la superbe photographie en noir et blanc, avec des plans d'ensemble des deux villes, Tulsa et Buenos Aires, agissant comme des ponctuations du récit, et l'injection de la couleur, avec ici le rôle inversé qui lui est donné, celui du retour en arrière.

    Le thème ensuite, celui de la fascination du cadet pour l'aîné, et des difficiles retrouvailles entre les deux, avec la différence dans la place du père, démissionnaire dans "Rusty James", écrasante statue du Commandeur dans "Tetro". Dans les deux cas, le point de vue adopté est celui du cadet, et si dans le premier les déchirures de l'enfance passaient au second plan derrière l'actualité de la relation de frère à frère, ici le rapport au père se trouve au coeur du récit, ainsi que la place dans la lignée comme le symbolise une de leur première promenade sur la tombe de l'aïeul italo-argentin.

    C'est sans doute là que réside la principale différence entre l'oeuvre de 1984 et celle de 2009, l'abandon d'une certaine linéarité représenté par l'unité de temps et de lieu dans "Rusty James" au profit d'un récit plus complexe, construit comme une poupée russe autour des révélations sur l'identité de chacun, et dont la rupture prend forme avec le voyage en Patagonie (pour recevoir le Prix "Parricide" !), sorte de cul-de-sac du monde, avant le retour à Buenos Aires où tous les élements dispersés se retrouvent. La place de la famille aussi a évolué entre les deux films : refuge contre le monde extérieur dans "Rusty James" elle devient ici au contraire le lieu à fuir : "J'ai divorcé de ma famille", proclame d'ailleurs Tetro.

    Forcément, on pense aux éléments autobiographiques : le père chef d'orchestre, le fils qui cherche à exister comme créateur dans un autre art, le petit-fils qui récupère le travail de son père. Francis Ford Coppola reconnaît cette inspiration tout en en fixant les limites : "J'ai vécu les sentiments et les rivalités que je dépeins à l'écran, mais l'histoire du film n'a rien à voir avec la mienne. Par exemple, mon père Carmine était un compositeur talentueux, certainement trop centré sur lui-même pour être un artiste accompli, mais c'était un homme très doux, un père merveilleux : tout l'inverse de celui que je décris dans le film !"

    Mais pour un fou de cinéma comme Coppola, la source d'inspiration ne peut se limiter à sa propre famille et à sa propre histoire, et une fois encore, les citations foisonnent : "Les Chaussons Rouges" et le "Contes d'Hoffman" de Michael Powell, la robe verte de Cyd Charisse dans "Chantons sous la pluie", le découpage du cadre en écrans multiples à la Brian DePalma lors de la cérémonie en Patagonie ; je me suis même demandé si le vol de la baguette dans le cercueil paternel n'était pas une référence à "Harry Potter et les Reliques de la Mort"...

    Ma réticence à crier au chef d'oeuvre trouve son origine dans certaines scènes, ou peut-être plus précisément certains personnages vraiment trop caricaturaux (Francis, t'es trop ?), comme Alone, Abelardo et Josefina ; cette dernière fait d'ailleurs écho au personnage de Cassandra, la tentatrice écervelée de "Rusty James". Ces scènes étirent un peu le récit, et le détournent de l'essentiel, à savoir la relation entre Bennie et Tetro. Il n'en reste pas moins que "Tetro", tout comme "L'Homme sans âge", détonne dans la production actuelle par la flamboyance de sa mise en scène, la dimension tragique de son propos, et la qualité de jeu de ses principaux acteurs.

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    Seemleo
    Seemleo

    67 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mai 2010
    Tout juste pas la moyenne pour Coppola en panne d'inspiration. Il se fait plaisir, parle de l'Argentine qu'il aime et de sa propre famille, mais m'a laissé sur le carreau. La réalisation est évidemment irréprochable. La millionième histoire de blessures familiales et de passé à redécouvrir m'a laissé indifférent tout grand Coppola qu'il soit. Un ferme ennui.
    jeremie747
    jeremie747

    45 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 novembre 2010
    Francis Ford Coppola est sans doute le cinéaste le plus brillant et le plus libre des mastodontes hollywoodiens de sa génération. Son précédent film, "L'homme sans âge", explorait le fantasme de la jeunesse éternelle et de la connaissance absolue. Ce "Tetro" est plutôt une chronique familiale intimiste et baroque, ce baroque qui est la marque de ce cinéaste jamais avare de démesure esthétique. Intimiste mais toujours ambitieux. Malgré un sujet lourd - un homme en fuite tentant d'échapper à une figure paternelle au génie écrasant - Coppola sait toujours intégrer une fantaisie salutaire (le festival de Patagonie, cette fille et sa tante totalement dévergondées, etc.). Ses idées de mise en scène sont sophistiquées et les images absolument magnifiques. Il y a toujours quelque chose à découvrir dans un plan de Coppola. Chaque image regorge d'idées esthétiques ou symboliques et même quand l'action est un peu lente, le spectateur est toujours suspendu à la caméra, furetant dans tous les coins de l'écran pour y découvrir de nouvelles surprises. On sent également que le réalisateur a su capter l'atmosphère du lieu de tournage. Sans jamais tomber dans le travers "touristique", Coppola filme Buenos Aires (et un petit peu la Patagonie) avec beaucoup d'intelligence : des bruits, des personnages, une ambiance unique et envoûtante. Comme dans "Manhattan", le noir et blanc ajoute à l'envoûtement et contribue à la personnification de la ville... Si l'on ajoute la présence hypnotique de Vincent Gallo, on aboutit à un film puissant, l'oeuvre fascinante et personnelle d'un véritable artiste du cinéma.
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