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    Le Fils unique
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    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 644 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2024
    Premier titre sonore de YO, il expose clairement les thématiques déjà abordées par le cinéaste et qui traverseront sont oeuvre.

    Une mère ouvrière en usine lutte pour que son fils puisse sortir de sa condition sociale. Elle lui rend visite alors qu'il est devenu père de famille.

    Ozu propose un regard sur le sens de la vie et sur les conditions sociales ( difficulté économique, pauvreté).

    On retrouve les fameux plans vides ( cheminées d'incinerateur - elles font penser à la crémation et la mort, le linge qui sèche qui donne à voir les éléments - l'air, donc le vent, le train, les rouleaux de câbles, la bouilloire fumante).

    Certains commentateurs ont prétendu à l'absence de psychologie chez Ozu, ou à d'expression de propositions de philosophie existentielle. Il suffit de visionner cet opus pour constater qu'il n'en est rien.

    " Le fils unique" comporte des éléments narratifs qui font penser au futur " voyage à Tokyo" ( titre le plus célèbre du cinéaste) au sein d'une filmographie qui nécessite d'être connue intégralement ( du moins de connaître les films encore visibles) compte tenu de son unité.

    On a ici affaire à un des titres majeurs du cinéaste, ici dans sa première période ( celle d'avant guerre).
    Benjamin A
    Benjamin A

    709 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 janvier 2022
    Comme Charlie Chaplin au pays de l'Oncle Sam, Ozu aura mis du temps pour entamer sa transition du cinéma muet au parlant, ce qu'il fera finalement en 1936 avec Le Fils Unique.

    Ce premier film parlant d'Ozu n'est pourtant pas généreux en dialogue, le silence est important et le cinéaste continue d'être dans la suggestion. Il continue d'explorer certaines de ses thématiques de prédilections, à commencer par le contraste entre la ville et la campagne, le sacrifice ou encore les relations entre les générations. C'est aussi un film sur le temps qui passe, et s'il s'attarde peu sur la période 1923, on ressent toute une mélancolie, voire le bilan d'une vie lorsque la mère découvre la vie de son fils douze années plus tard.

    C'est aussi la vision d'un Japon d'avant-Guerre qu'il propose, avec une industrialisation croissante et une ville de Tokyo qui évolue vite, tellement vite qu'on ne la reconnait plus. L'histoire est simple et Ozu prend le temps de bien nous montrer des séquences de quotidien, comment ces gens sont affectés par ce que pense l'autre, et à quel point la situation sociale (et l'image qui en découle) est importante. Le film est beau par ce qu'il dit, l'image de cette mère qui sacrifie sa vie pour son fils notamment, et Ozu reste dans un registre intimiste, voire minimaliste.

    Si on a très vite de l'empathie pour la mère, peu d'émotion ne se dégage de Le Fils Unique, et on regrettera aussi des transitions trop sèches entre les séquences, surtout dans la première partie. Les comédiens peinent aussi à sortir leur épingle du jeu, en particulier le fils en question. Le cadre est intéressant, Ozu sublime ces paysages d'avant-guerre, ainsi que le contraste entre les campagnes et les villes, tant les intérieurs que les extérieurs.

    S'il est intéressant philosophiquement et socialement, Le Fils Unique peine à dégager une émotion particulière, malgré l'empathie que l'on peut avoir pour la mère, et si on retrouve le style si atypique d'Ozu, entre minimaliste, simplicité et profondeur, il se montrera bien plus convaincant par la suite (ou même avant, Gosses de Tokyo ou Où sont les rêves de jeunesse ? notamment !).
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    52 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 juin 2021
    Blue ray : Vu et avis le 20210624

    Film impeccable, continue à pouvoir se voir 85 ans après avec toujours autant de plaisir

    En tout premier, je signale l'excellent commentaire de Jean-Jacques Beineix "Un temps comté" qui donne de très bonnes choses à remarquer dans le film, en particulier le travail sur le son (puisque c'est le premier film parlant d'Ozu et sa remarque sur ce à quoi on aurait pu s'attendre qu'Ozu n'a justement pas fait) et les petites scènes qui précédent la minute 50. Pour une fois qu'un complément parle de cinéma, de technique, explique quoi remarquer dans un film.

    Pour ce qui est de mes commentaires propres sur le film. J'ai admiré la première image de 1936, l'usine de soie, complétement modernisée par rapport à 1923. En une image, beaucoup est dit. Le temps qui a passé, ceux qui ont connu l'époque précédente qui sont devenus obsolètes, industrialisation du Japon.

    Je ne sais pas si c'était l'intention d'Ozu (peut-être que c'est juste ainsi que l'enseignement se passait à l'époque), mais j'ai eu l'impression que le film montre le peu d'investissement de Ryosuke dans son travail. Il répond à l'élève qui lui pose une question, mais il faut que l'élève lui en pose une ; il abandonne son cours en plein milieu pour aller emprunter de l'argent, il réfléchit et regarde par la fenêtre, ... Ryosuke est défaitiste, déçu et désabusé.

    Tomi (l'enfant qui est bon en géographie) : on lui a fait des promesses pour qu'il apprenne bien à l'école. Il a appris des choses sur Shinshu, mais à quoi cela va t-il lui servir ?

    Après le départ de la mère, j'ai remarqué que la manche de la chemise de costume est élimé ; les demi vérités de la mère sur son fils.

    Enfin il y a le plan de la traversée des ponts, vers 16'45. L'image est centrée sur le phare et l'on voit un peu la ville par les côté du phare, et entre autre entre le phare et la carrosserie de la voiture. Le plan ne présente pas grand intérêt à mes yeux, je ne le trouve pas beau. Mais je l'ai trouvé très étonnant, et même audacieux de proposer une telle image, de l'avoir tourné ainsi. Ce n'est peut-être pas réussi, mais quelle idée de l'avoir tentée ! J'ai bien compris que c'est la caméra au ras du tatami adapté à la voiture, mais il aurait pu la mettre sur le toit de la voiture, sur le capot, filmer par la fenêtre arrière, ...

    Bien entendu, toute la clé du film réside dans le passage à l’hôpital avec la mère qui dit que s'il n'y avait pas eu ce passage à l’hôpital, elle aurait été bien plus déçue par son fils qu'elle ne l'est finalement, réellement.


    Le commentaire de Jean-Jacques Beineix fait un réel apport de qualité au film. Les 5 premières minutes sont un peu un plagiat du film, des choses plus ou moins éculées mais ensuite, il y a une vraie analyse je pense. Des commentaires sur des choses que l'on a pu percevoir sans les remarquer.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 141 abonnés 5 121 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2020
    Un beau film limpide et étonnamment presque naïf par son revirement final. Un constat triste et douloureux des espoirs déçus. Le regard amer de la femme, dur au début, par la pensée rigide, mais qui devient tendre et sensible face à l'échec.
    Dur aussi le dialogue entre les deux. "Tu t'attendais à autre chose" et pire encore "certains réussissent pourtant "
    Très belle histoire
    fooker95
    fooker95

    4 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2019
    Ce film est d’une grande simplicité et d’une grande beauté humaines. L’humilité des moyens de la réalisation est à la hauteur de celle de ses personnages, dont la profondeur des sentiments et des liens laisse une grande émotion après le film visionné. Le film contemple les ruines des rêves d’avenir d’un fils et d’une mère mais se termine sur une note optimiste et apaisée.
    riverainpsy
    riverainpsy

    32 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mai 2018
    Tout Ozu est déjà là dans ce film sensible : longs plans fixes à raz de sol ; sons hors champs ; cloisons et portes et immense attention au jeu des acteurs . le tout avec une réserve , une intelligence et une classe rarement égalés . Bref un chef d'oeuvre si on apprécie les drames humains intimistes , universels et sans pathos .
    Matis H.
    Matis H.

    21 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 juin 2018
    "Le Fils unique" tient en sa capacité à créer un drame extrêmement intimiste et pourtant universel. Ozu ne se contente pas de dépeindre le rapport d'une mère à son fils, malgré que cette relation soit décisive dans la force émotionnelle de l'œuvre, mais comment ces derniers sont victimes, puis acteurs, de leur décor.

    Ainsi, le cinéaste met moins en scène ses personnages, que le rapport des ces derniers avec l'espace. Son cadre se construit comme reflet des protagonistes qui se trouvent en son sein, et exprimant la vision qu'ils offrent de l'humain. L'aliénation circulaire du travail en usine, le confinement d'une vie modeste, des habitants qui se confondent avec des éléments du décor, et la liste est encore longue.

    La beauté du long-métrage provient de cet humanisme, car Ozu prend un recul suffisant pour ne pas se laisser noyer par le pathos, il se contente de révéler la bonté et la prise de conscience de ses protagonistes.

    "Le Fils unique" rassemble deux axes par des idées de mise en scène brillantes, une intimité bouleversante et une critique sociale qui tend vers la désillusion, moins en les faisant cohabiter qu'en en représentant l'influence commune. Les instants de beauté brutes se multiplient, et c'est de ce traitement et de cette simplicité que nait l'émotion.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 168 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2022
    "Le fils unique" (1936) premier film parlant de Yasujirō Ozu était inédit en France jusqu'à une sortie confidentielle en 2013. De manière plus générale, l'œuvre du grand cinéaste japonais a été longtemps sous-estimée sur la scène internationale. Ce n'est qu'à partir de 1978 soit quinze ans après la mort d'Ozu que son statut commence à évoluer au point d'être considérer par certains comme le plus grand réalisateur japonais devant Akira Kagemusha et Kenji Mizogushi. Le parti pris d'Ozu qui à compter du milieu des années 30 centre son œuvre sur l'observation minutieuse et souvent contemplative de la vie quotidienne de ses contemporains peut dérouter. "Le fils unique" qui voit le réalisateur longtemps réticent face à l'apparition du cinéma parlant s'y soumettre une fois que la technique lui parait suffisamment élaborée, s'ouvre par un aphorisme d'Akutagawa Ryunosuke (1892-1927) tiré de son recueil Paroles d'un nain : "Le drame de la vie commence avec le lien entre parents et enfants" qui résume fort bien le film qui va suivre. Le lien indéfectible qui unit parents et enfants est sacré au Japon et c'est au nom de ce précepte que poussée par le professeur de son fils Ryosuke (Shinichi Himori), Otsune (Choko Lida) veuve et modeste ouvrière dans un atelier de soierie va se sacrifier pour lui offrir des études supérieures à Tokyo. Ryosuke dans l'exaltation du départ promet à sa mère de devenir un "personnage important". Les retrouvailles quinze ans plus tard à l'initiative d'Otsune vont obliger la mère et le fils à dresser un constat bien différent que celui envisagé intialement. Le film ne nous dit rien d'autre mais à partir de cette situation somme toute assez banale, Ozu s'intéresse à la manière dont chacun va faire le chemin qui le mènera à accepter la nouvelle image qu'il a de l'autre. A partir des "fameux plans tatami" (caméra au ras du sol) qui scrutent la vie quotidienne dans les intérieurs réduits et feutrés des familles japonaises, on peut lire les réactions sur les visages toujours filmés en plans moyens . Le fils tente de cacher sa honte de n'être qu'un simple professeur devant se contenter de cours du soir pour faire vivre sa femme qui vient d'accoucher de leur premier enfant. Tandis que la mère fait bonne mine pour ne pas exprimer sa désolation alors que depuis quelques années elle a du revendre les quelques biens qui lui restaient de son époux et qu'elle vit désormais dans le dortoir de l'usine. Le philosophe Gilles Deleuze affirmait que l’œuvre de Yasujirō Ozu dans son ensemble « réussit à rendre visibles et sonores le temps et la pensée ». Rien de plus vrai ici où le réalisateur nous restitue presque en temps réel l'instant de bascule où le rapport parents/enfants va devoir évoluer face à une réalité qui s'impose. Parallèlement les nombreux plans fixes imprègnent le spectateur du contexte socio-économique du Japon de l'époque en train d'évoluer avec son ouverture de plus en plus affirmée au monde occidental (poster de Joan Crawford dans la chambre des jeunes époux, film épique allemand diffusé dans le cinéma où Ryosuke emmène sa mère). Ce contexte va paradoxalement jouer un rôle modérateur dans la relation entre Ryosuke et Otsune par l'explication qu'il peut fournir de la position sociale précaire du fils. Relativement morose jusque-là , le propos du film sera en quelque sorte sublimé par un geste de bonté désintéressé de Ryosuke qui suffira à convaincre Otsune que le rang social doit se ranger derrière les qualités humaines. Servi par une magnifique musique de Senjo Ito, "Le fils unique" peut constituer une remarquable entrée dans l'œuvre de Yasujirō Ozu toujours à découvrir mais aussi utilement renseigner ceux qui seront hermétiques à son cinéma du "temps et de la pensée".
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    73 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2017
    Le film raconte comment un femme, veuve, se prive de tout pour que son fils unique réussisse ses études et trouve une bonne situation à Tokyo. Un jour, elle va lui rendre visite, et elle s'aperçoit qu'il a une vie médiocre d'enseignant donnant des cours particuliers. Elle passe quelques jours chez lui, qui a déjà femme et enfant. Déçue de voir la condition précaire de son fils, elle repart.
    Film mélo, intimiste, minimaliste, lent. Un peu trop hiératique. Le sujet est intéressant : vie des Japonais en 1936. La réalisation est de bonne facture mais est sans surprise. Intéressant sociologiquement et philosophiquement sur le mode de vie et de pensée des Japonais. Bien sûr, le thème principal est le drame intérieur d'une mère à l'égard de son fils, avec toute la retenue japonaise qui semble empêcher toute formulation verbale. Mais ce n'est quand même pas une tragédie.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 668 abonnés 12 406 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2016
    Dans "Le fils unique", on retrouve tout de suite ce charme discret, cette èlègance, le regard sur la relation parents / enfants, mais aussi le temps qui passe, la solidaritè, la nostalgie et le sacrifice, thèmes chers au maître Ozu! Tout ceci petit-à-petit amenant une assez bonne image d'un Japon intime avant guerre! Un Japon, dèjà en crise, avec une industrialisation qui est en train de monter très fort! Un Tokyo qui ne ressemble en rien à celui d'aujourd'hui avec des terrains vagues, des petites maisons et des canots! L'histoire de ce « fils unique » est simple mais tellement belle et triste à la fois qu'il est difficile de retenir ses larmes à la fin de la projection! Surtout quand on n'est parent! spoiler: L'histoire de cette mère qui se sacrifie pour son fils nous touche en plein coeur! Notamment les aveux de la mère qui raconte à son fils qu'elle loge aujourd'hui dans le dortoir de l'usine où elle travaille! Rarement le dèpart d'un enfant et la solitude d'un parent n'auront ètè aussi bien retranscrits à l'ècran!
    C'est beau, c'est èmouvant, c'est bouleversant, c'est poignant...L'occasion aussi de voir dans ce premier film parlant d'Ozu, l'une des traditions du Japon avec la filature artisanale de la soie! Une compètence, un savoir faire et une tradition lièe à une culture! Un essentiel d'Ozu...
    Acidus
    Acidus

    716 abonnés 3 707 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 novembre 2013
    Pour mon premier Ozu, je dois admettre ma déception. Si l'histoire est intéressante et la réalisation de bonne facture, le mauvais jeu des acteurs et quelques longueurs viennent plomber ce drame japonais.
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2013
    Le temps ne fait rien à l’affaire, ou alors donne encore plus d’intensité et de caractère à ce récit des bas-fonds, qui voit un jeune élève provincial tenter l’aventure de la grande ville. Un tableau social brossé avec douceur et profondeur, dont l’approche confère encore plus de réalisme, sans faire pleurer dans les chaumières. L’épure de l’image s’inscrit dans une mise en scène qui, bien souvent au ras des pâquerettes, élève encore un peu plus le propos.
    Les bonus
    ★★★☆☆
    Le regard de Jean-Jacques Beneix sur le film, et surtout sur la technique d'Ozu.
    Pour en savoir plus
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 septembre 2013
    Un film qui si, techniquement parlant, est probablement en deçà des productions américaines et françaises de la même époque compense ses quelques lacunes par une mise en scène épurée et plutôt lente qui sert parfaitement cette histoire mélancolique d'individus aux espoirs déçus. Pour autant malgré le ton résolument morose du film il parvient à s'achever sur une petite espérance.
    Même si parfois le jeu des acteurs est trop appuyé ils arrivent dans l'ensemble à apporter de la crédibilité à leurs personnages et à rendre leur destinée émouvante.
    Une magnifique oeuvre sur une relation mère-fils dans un Japon en plein changement qui se prépare à entrer dans la guerre.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2013
    Vient de sortir un inédit d'Ozu, son premier film parlant tourné en 1936 qui déjà porte en germe le thème de tous ses films ultérieurs.
    Le maître japonais n'a cessé de filmer à ras de tatami les mêmes histoires : des histoires de familles ordinaires dont les parents nourrissent des ambitions souvent déçues pour leurs enfants.
    Ces vies simples sont tissées de désillusions. Mais elles ne sont jamais amères.
    La mère du "Fils unique" découvre que son enfant, parti travailler à Tokyo, vit chichement. mais plutôt que de s'en indigner, elle s'y résigne mélancoliquement. "On ne fait pas toujours ce que l'on veut dans la vie" soupire-t-elle.
    Morale de cloportes résignés ? Ou au contraire philosophie de l'acceptation pure ? Les vies ratées comme les vies réussies ne seraient-elles que celles que l'on accepte de qualifier ainsi ?
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juin 2013
    Mélodrame avec des effets inhabituels pour Ozu (les gens pleurent, et même sanglotent!!), mais filmé comme il nous en a donné l'habitude. Images par moments sublimes, c'est un très bon cru... A noter, détail qui mériterait quelques explications, que la mère et son fils vont voir au cinéma un film parlant qui se trouve être non pas un film américain mais une fade romance allemande sans sous-titres, alors qu'il m'a semblé voir dans la maison du fils une photo de J. Crawford? Enfin, étrange plan final sur une grande double porte extérieure, fermée...
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