Avis sur Rubberface

Mon dieu, un film aussi moche que son titre et sa jaquette. Rien à tirer. Le métrage a 22 critiques sur l’IMDB, 22 personnes qui disent qu’elles ont perdu leurs maigres dollars dans cette horreur de 45 minutes, et je suis d’accord avec eux, mieux vaut conserver ses pièces pour se payer une barre chocolatée, c’est plus utile !
Rubberface a un seul intérêt : voir Carrey dans son premier rôle. Voilà, c’est tout ! Pour le reste calamité à tous les étages. L’interprétation est minable. Personnage foireux, acteurs qui surjouent à mort, seconds rôles en roue libre, c’est une catastrophe absolue.
La réalisation est inexistante, les décors sont plus minimalistes qu’une cabane au fond du jardin (pour tout dire les scènes du club sont tellement misérables que tout est plongée dans le noir pour pas montrer qu’en fait c’est tourné dans un entrepôt désaffecté), même la chambre de l’héroïne avec ses trois pauvres ballons de baudruche au mur pour tout décor est une horreur de mauvais goût ! Quel ado a à son mur trois ballons de baudruche ?!
Scénaristiquement c’est une horreur aussi. 48 minutes ! Ça pose l’histoire ! Inexistante, simpliste, pleine de raccourcis et d’ellipses, ne prenant jamais le temps de développer les choses potentiellement intéressantes, se concentrant presque davantage sur les gesticulations simiesques des héros et avec des dialogues à l’humour sans saveur, Rubberface est un concentré de n’importe quoi aussi indigeste sur le fond que sur la forme. Le moins pire reste sans doute la bande son, mais enfin devant l’inanité du reste, la musique c’est bien peu de chose.
Je ne m’étendrai donc pas outre mesure sur cette première apparition à l’écran de Carrey, qui est un ratage d’une profondeur abyssale rarement atteint ! A se demander comment derrière la carrière de l’acteur a pu décoller, car celle de sa collègue à l’écran, Adah Glassbourg s’est simplement arrêtée immédiatement après cette monstruosité. Ou alors la pauvre n’a pas voulu continuer dégoutée par le cinéma (bien qu’il s’agisse ici d’un téléfilm). Vous l’aurez compris, prenez vos jambes à votre cou si vous voyez un jour cette peste venir jusqu’à vous !