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    Le Monde, la chair et le diable
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    3,8
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    36 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 juillet 2014
    Le contexte de sortie d'un film peut lui faire pousser des ailes pour atteindre le succès pour finalement s'en émanciper. Malheureusement, ce film en est totalement dépendant. D'un certain point de vue, c'est très bien, on a un bon témoignage de l'esprit de l'époque. Mais moi, personnellement, ça M'ENERVE !! Je ne supporte pas ces personnages qui ne n'osent pas prendre la décision qui pourrait rendre tout le monde heureux par conformisme (l'une des tares de toutes civilisations selon moi), je ne supporte pas que le réalisateur\scénariste n'est pas eu le cran de décider que ces personnages s'avouent leurs amours dès qu'il est établi qu'ils le sont.
    Mais bon, je dois être honnête, c'est ce qui fait tout le charme du film, ça et la partie ou le héros est seul. Les scènes de solitudes sont toujours aussi bonnes même si elle date de 1965 ; les personnages, bien que (grognements) conformiste, sont attachant ; le film a compris son époque et l'exploite de façon efficace ; c'est un excellent témoignage de la société américaine des années 60; et j'en passe.
    En clair, ce film ,bien qu'à prendre dans son époque, reste encore une pépite de science-fiction qui mérite d'être redécouverte, un film qui utilise le thème de la solitude avec brio. Merci à la collection Les Introuvables.
    Antonio V
    Antonio V

    7 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mai 2014
    Une agréable surprise, moi qui pensait m'ennuyer devant un film de une heure et demi, sur un homme qui se retrouve seul au monde au milieu des ruines de ce qui sera l'ancienne civilisation, je me suis trompé.
    Le casting est très bon, on ne peut s’empêcher de penser a "Je suis une légende" avec Will Smith, en voyant ce film, les relations entre les protagonistes sont le point clé et ils représentent le dernier espoir de la survie de l’humanité dans ce monde post-apocalyptique.
    Les effets spéciaux et décors sont très convaincants laissant paraitre une vrai grande ville complétement déserté par la population, il est intéressant que les personnages dispose d'autant d'espace de liberté et que pourtant toute l'intrigue prenne un aspect très fermé et centré sur leurs relations.

    Al final, si vous voulez voir un grand film catastrophes bourrer d'effets spéciaux et d'actions, ce film n'est pas a conseiller, cependant le film est a voir au moins une fois comme bonne référence de science fiction, pour voir une belle histoire humaine au milieu de ce néant !!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 février 2014
    Le flop commercial de ce film est sans doute à l'origine de son injuste anonymat.

    The World, The Flesh and The Devil est un film à plusieurs visages et il vaut mieux le regarder sans attentes particulières pour mieux les apprécier.
    D'un point de vue post-apocalyptique, c'est une très grande réussite formelle. On pardonne facilement certaines incohérences spoiler: l'absence totale de corps dans les rues ou les bâtiments
    , pour apprécier New York complètement vide et une sensation de solitude très bien mise en scène.
    La romance, les considérations racistes ou la place de la femme, sont abordés d'une manière qui doit être replacée dans son contexte (le film date de 59 !). Les personnages ne sont pas caricaturaux, même si ils sont "de leur temps". Et si certains propos ont vieilli, d'autres conservent toute leur puissance, avec des enjeux (une femme pour deux hommes, le sexe inter-racial), parfois traités crûment, mais toujours avec justesse.
    Les dialogues sont bien écrits, surtout lorsqu'on les compare avec la production courante des films de SF de l'époque (dont beaucoup était médiocrement écrits et interprétés).

    Avec Forbidden Planet (dans un tout autre sous-genre, mais à voir absolument), et The Invasion of the Body Snatchers, c'est mon film de SF préféré des années 50.
    Acidus
    Acidus

    736 abonnés 3 720 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 octobre 2013
    Bon petit film post-apocalyptique qui arrive à traiter, en plus de la menace atomique, de la place de la femme dans la société et de la ségrégation. Ces sujets sont peu exploités dans ce genre cinématographique mais inscrit parfaitement "The world, the flesh and the devil" dans son temps. Si, dans l'ensemble, ce long métrage de SF demeure des plus correct, il lui manque toutefois ce qu'il faut de mystère et de tension pour en faire un film digne de ce nom. Sur le même thème, on lui préfèrera "Le dernier survivant" de 1986.
    Gody G.
    Gody G.

    21 abonnés 326 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2013
    Très bon scénario de science fiction et pas que ...le film traite également du problème racial qui sévit à l'époque et de la cohabitation...en gros une science fiction sociologique. Ce film a inspiré pas mal de films contemporains. Cependant j'aurais bien aimé voir les comédiens moins propres sur eux-même,moins raffinés vu le context et puis ils semblent pas trop se préoccuper de ce que sont devenus leur famille et amis. Un petit souci au niveau de l'écriture.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mai 2013
    Voilà un film de l'ère atomique, d'une grande intelligence, et dont l'ambiance d'un New York désert devrait déjà vous scotcher. De plus, le scénario est d'une grande finesse, et l'on ne s'attend pas franchement au sujet qui y est finalement abordé, et que je vous laisse découvrir...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 décembre 2013
    Ranald McDougall a effectué une solide carrière de scénariste à Hollywood, travaillant pour Michael Curtiz, Vincent Sherman ou Alfred Hitchcock ("Le crime était presque parfait" et "Le grand alibi") et participant à la formidable aventure de "Cléopâtre". Il passa à la mise en scène pour six longs métrages dont seul est passé à la postérité ce film de science fiction qui dénonce les méfaits de l'atome. Harry Belafonte est alors un chanteur en vogue qui vient de participer au "Carmen Jones" d'Otto Preminger ce qui lui permet de produire le film. Il est associé à Mel Ferrer et à la toute jeune Inger Stevens pour ce drame apocalyptique qui montre de façon claire que même réduit à trois dans un New York dévasté, l'homme n'a pas renoncé à ses vieux réflexes de domination et de possession au risque de disparaître pour de bon. Le film ouvre la voie au "Survivant" de Boris Segal avec Charlton Heston (1971) inspiré d'une nouvelle de Richard Matheson ("Je suis une légende"). "Le survivant" associé à "La planète des singes" de Franklin F Schaffner (1968) et au fameux "Soleil vert" de Richard Fleischer (1973) toujours avec Charlton Heston étant devenus les références dans le domaine, on détient là une explication possible à la relative confidentialité du film de McDougall. On demeure malgré tout frappé par les images d'un New York absolument vide de ses habitants et l'on se demande par quel tour de force le réalisateur a pu faire évacuer même aux aurores une partie des rues. Le matte painting procédé consistant à fondre des images peintes aux prises de vue réelles a fait une fois de plus des miracles pour venir en aide à l'imagination du metteur en scène. L'intrigue concoctée par McDougall offre peu de rebondissements hormis l'affrontement entre les deux mâles pour la possession de la femelle comme si en un clin d'œil l'homme civilisé pouvait effectuer un retour à sa condition animale. Elle propose aussi une réflexion intéressante sur le racisme qui continue de sévir par delà le cataclysme qui vient de ravager la Terre. Mac Dougall a visiblement privilégié la réflexion humaniste plutôt que le récit d'aventures. Une ressortie DVD bienvenue alors que des films récents comme "Je suis une légende", " Le livre d'Eli" ou encore " La route" réactivent un genre très en phase avec les périodes de crise.
    landofshit0
    landofshit0

    278 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2013
    A la Suite d'une secousse sismique un homme inspectant une galerie minière va être prit au piège. C'est le parcours d'un homme coincé dans une mine,qui une fois l'air libre retrouvé se trouvera tout aussi esseulé qu'au fond de son piège de terre. Puisqu'il est le seul survivant d'une explosion nucléaire,c'est d'abord l'errance dans les rues de NY à la recherche de survivants à laquelle cet homme va être confronté. Puis une survivante trouvé c'est à d'autres problèmes,ceux des rapports humains que les personnages vont devoir affronter. Ces rapports entre les deux personnages ne sont déjà pas des plus simple, voici qu'un troisième larron viendra s'ajouter et avec lui viendra s’ ajouter un nouveau rapport conflictuel. Tout ça est finement fait et les plans d'un NY vide sont impressionnant de grandeur.
    lilybelle91
    lilybelle91

    67 abonnés 914 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 février 2013
    Un faux film d'anticipation très proche du prologue de "28 jours plus tard" ! Mais après cette entrée en matière fantastique, du dernier survivant sur terre, on déchante vite devant le vrai thème du film : le racisme ! Le propos original et progressiste de l'époque parait bien démodé à la vision du film aujourd'hui !
    Space Jockey
    Space Jockey

    17 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 décembre 2012
    Un pur chef d'œuvre qui évite les pièges du film apocalyptique et un constat réussi de la menace atomique... Ce film de Ranald Macdougall (qui composa aussi les dialogues) illustre l'âge d'or du cinéma américain et délivre un résultat qui rivalise avec le "Survivant "
    (adaptation du livre de Matheson, "Je suis une légende", avec Charlton Heston). "Le monde, la chair et le diable" est un film fascinant !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 août 2012
    Un mineur afro-américain se retrouve piégé sous terre après un éboulement. Lorsqu'il parvient à en ressortir cinq jours plus tard, le monde n'est plus que ruines. En cause : une 3ème guerre mondiale, éclair et nucléaire.

    A première vue, « Le monde, la chair et le diable » fait partie de ces films de science-fiction des années 50 à mettre en scène la peur d'un conflit nucléaire qui marquerait la fin de l'humanité. Passé une première demi-heure qui ne va guère plus loin que ce postulat de départ et où l'on ne fait guère que suivre Harry Belafonte errer dans les rues désertes de New-York (ce qui fait un petit effet pendant un temps puis finit par lasser), le film prend une autre direction en introduisant un personnage féminin. Un homme, une femme : la possibilité d'un nouveau départ pour l'humanité. Rien ne se passera pourtant entre eux : lui noir, elle blanche, se seraient-ils seulement adressés la parole avant la catastrophe ? Le récit se complexifie lorsque dans un troisième temps intervient un troisième personnage, un autre homme, blanc, qui est aussi sûr de ce qu'il veut (la femme) que son désormais rival semble indécis. Indécis en apparence seulement, car il sait très bien ce qu'il veut : sauver ce qu'il reste de l'humanité et éviter une 4ème guerre mondiale, qui, lorsque la population mondiale est réduite à trois individus, se résume en un duel entre deux hommes s'affrontant pour une femme. Ce personnage afro-américain est celui sur lequel se batira une nouvelle Amérique, celle qui permet au réalisateur Ranald MacDougall de remplacer le célèbre « The end » par un surprenant « The Beginning ».

    L'hypothèse de départ, typique de la SF parano des années 50, ne laissait pas prédire une telle conclusion, lucide sur la nature belliqueuse de l'homme mais confiante en la capacité de quelques uns à reconstruire le monde. Une curiosité à la fois terriblement de son temps et tournée vers l'avenir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 février 2012
    Pourquoi ? voila ma premiere question pourquoi n'est il pas connu comme un chef d'oeuvre. L'ensemble des scenes est excellente et apres avoir vu je suis une legende avec will smith je m'en rend compte qu'il y a enormement de scènes prisent dedans. Bref un film post apocalypltique GENIAL surtout en sachant que ce film a 50 ans ohhh la claque !!
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    766 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 février 2011
    Tout commence de la meilleure des façons pour ce film de science-fiction, avec un homme afro-américain qui se retrouve enfermé au fond d'une mine et qui parviendra à s'en sortir au bout de quelques jours et sans l'aide de personnes. Une fois revenu à l'air libre, celui-ci découvre la ville de New York déserte, car toute les personnes ont à priori fuient un nuage atomique. Bon jusque là cette oeuvre de Ranald MacDougall tient toutes ses promesses, surtout au niveau de la mise en scène qui nous offre des prises de vues de toute beauté des rues de New York complétement désert. Oui, mais voilà malheureusement la suite n'aura pas été à la hauteur de mes attentes, et ce dès qu'apparaitra le personnage féminin du film. En effet, à partir de ce moment là, le récit s'avère beaucoup moins enthousiasmant et la mise en scène bien plus classique, malgré quelques séquences réussis et qui apporte une certaine humanité - notamment la scène qui concerne la coupe de cheveux que Harry Belafonte fait à Inger Stevens. Quand aux trentes dernière minutes, où l'on voit apparaître un troisième protagoniste, on a plus tellement l'impression de se retrouver devant un film de science-fiction, mais plutôt devant devant un banal mélodrame ( comme par hasard les deux hommes sont tombés amoureux de la femme ) et qui se terminera par une séquence finale ultra prévisible, ce qui prouve quand même le manque flagrant d'inspiration au niveau de l'écriture du scénario. Mais bon, le casting composé de Harry Belafonte, d'Inger Stevens et de Mel Ferrer fait bien son travail, la photographie est très belle et la partition de Miklos Rosza apporte un certain charme, ce qui fait que le tout est quand même loin d'être mauvais.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 935 abonnés 12 474 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 octobre 2010
    Un film brillant qui nous laisse entendre que bombe ou non, l'homme ne changera pas! Dans l'excellent "The World, the Flesh and the Devil", le rèalisateur Ranald MacDougall nous fait participer aux difficultès post-atomiques des trois survivants de la ville de New York! Trois, c'est à dire une femme (Inger Stevens) et deux hommes (Harry Belafonte et Mel Ferrer), dont un Noir! Voilà que pour ce mènage à trois les problèmes raciaux et les luttes d'avant la bombe renaissent! Les images de la ville de New York (de Times Square au pont de Washington) sont très impressionnantes avec un rèalisme stupèfiant de vide, rarement ègalè au cinèma! Un vrai film d'auteur pour un classique du genre qui mèrite d'être rèhabilitè...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 juillet 2010
    Un film de SF très correct et sympathique, que le temps n'a pas trop écorné, cela principalement parce que comme dans Malevil l'histoire se concentre sur les survivants de la catastrophe et non sur la catastrophe elle-même. Ici on ne voit que 3 survivants, 2 hommes et 1 femme, ce qui ne manquent pas d'attiser la convoitise et la jalousie...sujet rare dans les films catastrophes modernes. Et les vues du New York des années 50 désert sont très belles ! Un bon petit film en somme, et bien rythmé malgré le nombre peu élevé de personnages.
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