Comédie débile pour ados sur fond de rivalité israélo-palestinienne. Adam Sandler a un très bon accent (il parait qu'il l'a travaillé), et incarne un Zohan très libéré (aux tendances gérontophiles assumées). Quelques private joke (à destination de la communauté juive) qui m'ont échappée mais quelques moments drôles tout de même.
Quelle bonne idée de faire un film de super héros sur le conflit israelo-palestinien. et accessoirement, sur un coiffeur gérontophile. dommage qu'une partie du public n'est rien pané.
Je n'ai jamais était un fan de Sadler mais sa rencontre avec Apatow était un argument de poids et il faut bien le dire You don't mess with the Zohan est une vraie réussite combinant parfaitement gag débile, humour potache et crétinerie qui fait plaisir à voir. Autant dire que Sadler se lâche s'éloignant des comédies tout public c'est bien souvent en bas de la ceinture mais il y a un tel mauvais goût que le tout fait plaisir à voir, on n'oubliera pas non plus la présence d'un John Turturro déchainé dans la peaux du fantôme et quelques apparitions bine sympa. Par contre on n'oubliera le titre français complètement ridicule.
Dans la lignée des meilleurs Sandler, Zohan est un film bourré d'humour gras et potache, ais q'est ce qu'on rigole. Sur fond de conflit Israelo-palestinien, Sandler réalise une excellente comédie.
Une réelle bonne surprise avec son humour second degré, son utilisation du lubrique pas trop osé, ses gages éculés mais mis en scène de manière nouvelle. Bine sûr le message est gentillet, mais l'essentiel se révèle de prendre ce film pour ce qu'il est, une comédie, et de ne pas lui adjoindre un rôle qu'il serait à dix mille lieux de pouvoir remplir.
Je suis allé voir hier un film qui est tout ce qu'il y a de plus débile, mais d'un très bon "mauvais goût" (le bon "mauvais goût" est une notion inventée par le cinéaste John Waters, c'est le fait d'apprécier un truc nul à sa juste valeur mais au trente-sixième degré) : "Rien que pour vos cheveux". Ce film raconte l'histoire d'un superman -kascher- du Mossad, Zohan, une sorte de James Bond beaucoup plus viril, beaucoup plus kitsch aussi, et qui rentre chez sa Maman le soir pour manger les "mezze" qu'elle lui prépare, qui se lasse de mettre son ennemi sous les verroux, le fantôme, un terroriste palestinien habillé comme une star de films d'action indiens, et se fait passer pour mort afin de partir en Amérique réaliser son rêve, devenir coiffeur pour dames (on apprendra plus tard que le fantôme veut vendre des godasses quant à lui). Il parviendra à ses fins et réussira même à réconcilier palestiniens et israèliens au moins dans le bout de rue qu'ils habitent à New York. C'est un film qui connaît très bien les défauts des deux partis, leurs lubies et mauvaises habitudes, le fait que tous retardent quant à la mode et ont des goûts de chiottes quant à la musique ; Mariah Carey est leur déesse car elle est disco, mièvre et ringarde à souhait, elle joue d'ailleurs là-dessus au second degré. Tout le monde boit une boisson ignoble et épouvantablement sucrée, le "Fizzy Bubble brir", comme on peut en trouver chez les marchands à tous les coins de rue là-bas, on y mélange n'importe quoi comme kiwi et pastègue, prune et orange, abricot et raisin. Et Zohan a en matière de coiffure des idées très arrêtées, en 1985, au brushing Travolta, ou bien à la mini-vague Olivia Newton-John. On s'y permet des gags énormes et totalement crétins, mais réjouissants, Zohan est beaucoup plus sexuel que Pierce Brosnan ou même Daniel Craig qui passent pour sensibles et délicats à côté de lui. Bien sûr, les pisse-froids diront que ce n'est qu'une comédie, mais mine de rien, y affirmer que la guerre
Voilà un petit film sympa. sans prétention à l'origine, ce film réussit à nous faire rire. Avec en plus une petite morale et des situations très comiques. Pas mal du tout...