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    Cartouche
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    88 critiques spectateurs

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    Wagnar
    Wagnar

    82 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2018
    Un excellent divertissement, mêlant humour, tragédie et aventure. Jean Paul Belmondo est magnifique, un de ses meilleurs rôles, et Claudia Cardinale a rarement été aussi belle. On a aussi le plaisir de retrouver Jean Rochefort et Marcel Dalio. Toutefois, j'avoue ne pas avoir aimé la fin que je trouve un peu trop pessimiste. Je préfère les fins des films de cape et d'épée d'André Hunebelle, plus positives et qui font plus chaud au coeur. Au final, même s'il n'est pas le meilleur film de cape et d'épée français, Cartouche demeure une réussite du genre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 janvier 2018
    bon film de cape et d'épée avec de bon péripétie. Certain second role laisse a desirer... on passe un bon moment
    bobmorane63
    bobmorane63

    191 abonnés 1 966 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2017
    Un film de cap et d'épée flamboyant signé par Philippe De Broca plutôt inspiré !! Datant de 1962, ce long métrage se passe à l'époque des rois de France ou l'on suit les aventures du voleur et pilleur de riches nommé "Cartouche" qui se dressera contre la royauté en faisant amis avec des complices comme un nommé "La taupe", un costaud dont j'ai oublié le nom du personnage ainsi qu'une bohémienne dont le cœur du héros balance entre elle et une princesse. Une oeuvre divertissante que nous offre le cinéaste Philippe De Broca avec des batailles à l'épée, aux pistolets bien mis en scène. C'est drole, pleine de fougues et un peu triste mais j'en di pas plus. Les décors, les costumes, tout est bien reconstitué pour l'époque, d'ailleurs, le metteur en scène s'en fera une spécialité par la suite avec de grands films comme "Chouans" ou "Le bossu" . La musique de Georges Delerue est sensationnelle. C'est aussi première des six collaborations entre le cinéaste et Jean-Paul Belmondo qui amène de la fantaisie dans la peau du héros. Il st entouré par la belle et talentueuse Claudia Cardinale et le regretté Jean Rochefort. A voir.
    Shaigan
    Shaigan

    86 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 septembre 2017
    Cartouche, c'est le cinéma français à l'époque où ses réalisateurs et producteurs faisaient encore des films d'aventure, d'action et de divertissement, avec des héros forts et courageux. Tout ce que le cinéma français ne fait plus aujourd'hui et a abandonné au seul cinéma américain.

    Cartouche, c'est Belmondo quand il était jeune, un charisme incroyable qui irradie l'écran à chaque instant. C'est Claudia Cardinale quand elle était jeune, l'une des filles les plus mignonnes et craquantes de tous les temps. C'est Jean Rochefort quand il était jeune : sans moustache !

    Cartouche, c'est aussi malheureusement cette tendance très critiquable du milieu du cinéma de toujours faire l'apologie des criminels et des délinquants.

    Mais Cartouche, c'est surtout un film d'aventure qui commence sur un ton de comédie, plutôt agréable à regarder mais pas très ambitieux, et qui, aidé par la magnifique musique de Georges Delerue, finit en une tragédie d'un incroyable souffle romantique et dont l'intensité dramatique laisse pantois.
    Newstrum
    Newstrum

    47 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 avril 2017
    Très beau film d'aventure à la manière du de Broca de la grande époque, ce qui signifie que les exploits bondissants d'un Cartouche de fantaisie (Belmondo) ne servent qu'à dissimuler l'ombre de la mort, qui encadre le film au début et à la fin. Magnifique musique de Delerue une fois de plus. Voir ma critique complète sur mon blog :
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 septembre 2019
    "Il faut du vieux pour montrer l’ancien Coco."
    Les costumes brillants acryliques, les coiffures teintées laquées brushing, les flammes sans fumées, l’or et les bijoux, tout cela sent trop l’opérette. En bref, on n’y croit pas une seule seconde. Pourtant, les Américains avaient montré la voie avec les costumes bien râpés des cowboys.
    Il reste une belle bande de copains qui ont du bien s’amuser.
    Belmondo écrase le film par sa présence hors norme… parfois un peu envahissante.
    pierrre s.
    pierrre s.

    430 abonnés 3 305 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 novembre 2023
    Un divertissement de grande qualité, dans lequel Jean-Paul Belmondo, égal à lui-même est en grande forme.
    demoph
    demoph

    2 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mai 2017
    Un film charnière dans l'histoire du cinéma français et qui mélange les genres cinématographiques. De Broca débute en même temps que la nouvelle vague, et même si on ne l'y associe pas directement, il y a tout de même un certain nombre de lien, comme le fait de tourner en décor réel. Cartouche fait la part belle à ceux qui ont écrit l'histoire du cinéma français. A la photographie on retrouve Matras qui accompagna Ophuls pour ses quatre chefs d’œuvre à son retour en France, au scénario Boulanger et De Broca reçoivent l'aide de Spaak scénariste de la Grande Illusion, et au casting on retrouve Dalio habitué des Renoir, et Roquevert habitué des Clouzot et dans un rôle qui ressemble beaucoup à celui qu'il tenait dans Fanfan La Tulipe, le film de cape et d'épées français le plus populaire des années cinquante. Parallèlement, on découvre la nouvelle génération et sa star Belmondo, qui s'est révélé avec la nouvelle vague dans A bout de souffle. Il y a aussi Jean Rochefort, qui noue sur le tournage une passion pour l'équitation.
    A l'écriture, une fois encore on retrouve un réalisateur et un écrivain. De Broca et Boulanger forment durant les années soixante un de ces duos qui ont façonné le cinéma français et en ont fait un cinéma de dialoguiste: Carné et Prévert, Lautner et Audiard, Pagnol et Pagnol. Boulanger sait trouver les mots justes pour permettre à De Broca de varier à l'envie les tons et les styles pendant le film.
    Ainsi ce qui frappe en premier avec Cartouche, c'est l'absence de style dominant. A la guerre, on a le droit à de la comédie parodique: tout est exagéré, le maréchal est joué de façon totalement caricatural, et le seul objectif est de faire rire et de donner de la guerre l'image d'une vaste bouffonnerie meurtrière. Une satire violente et hilarante. Avant cela on a eu le droit à une scène de torture et la description des quartiers pauvres de Paris. Et après on a le droit à une grande scène d'action dans une auberge, pleine d'humour et de panache, qui est l'un des seuls moments où le film semble vraiment revendiquer son appartenance au genre de la comédie d'aventure et du film de cape et d'épée, façon Fanfan la tulipe ou comme les films de Jean Marais (le Bossu, le Capitan).
    Puis c'est la prise de pouvoir de Cartouche à Paris à nouveau pleine de panache. L'action, l'aventure, un rythme effréné, l'humour: tels ont été les mots d'ordre des trois premiers quart d'heure du film. Il est temps pour De Broca de venir faire ce qu'il sait faire le mieux, ajouter la mélancolie. Celle-ci apparait alors que la bande de voleurs triomphe. Cartouche s'ennuie. On a d'abord Jean Rochefort qui joue du piano parce que ça sert "à aimer", transition poétique vers une première scène où apparait la mélancolie. Claudia Cardinale sort d'un miroir, image visuellement très forte et qui montre bien l'immobilité à laquelle ne peut qu'aboutir la recherche du bonheur quand elle est couronnée de succès. Cet idée que le bonheur est insupportable est une idée essentielle de l’œuvre de De Broca, pour qui l'homme fuit toujours ce qu'il a obtenu. Satisfaire un désir, c'est en faire naitre un autre. L'inaction bienheureuse, c'est à la fois ce que recherchent et ce qui effraye les protagonistes de De Broca. Et il y a cette phrase que Boulanger offre à Cardinale et qui résume toute la pensée des auteurs du film et de leur films suivants (l'homme de Rio, les tribulations...): "Amuse toi, ça empêche de mourir".
    S'ouvre alors une deuxième moitié qui va lentement accompagner les personnages hors du paradis qu'ils avaient trouvé. Le besoin d'avoir ce qu'on n'a pas, le hasard comme le dit Dalio, tout mène vers le drame. Et pourtant le souvenir de la première moitié continue de faire croire au spectateur qu'il est dans un film comique et qu'à la fin, ça finira forcément bien, fusse miraculeux ou incohérent. Et puis c'est la scène finale, et là encore, quand on voit Belmondo renverser tout seul dix soldats d'un coup d'épaule, on croit encore être devant une comédie, mélanclique certes, mais qui va quand même nous honorer d'un happy end. Et puis non. Pas de happy end. Soudain ces personnages de comédie d'aventure deviennent des personnages de tragédie, condamnés à vivre leur destin jusqu'au bout, jusqu'à la mort. La scène finale est peut-être la plus brillante de De Broca, la luminosité, le décors et surtout la musique de Delerue sont parfaits. Et puis il y a cette main de Belmondo qui veut caresser mais qui ne peut plus, ce poing qui se referme et ce personnage qui comprend qu'il a échoué. Sa folle course s'achève sur un échec. Pouvait-elle s'achever autrement? Plusieurs dialogues laissent à penser à l'importance du hasard, mais en réalité les dés sont pipés. Évidemment Cartouche aurait pu faire d'autre choix et à le voir fouetter les chevaux du carrosse, on comprend que c'est d'abord contre lui que se tourne sa rage. Il faut voir aussi Belmondo abandonner Cardinale et celle-ci rester seul dans la cave.
    Enchaînant les grands morceaux de bravoure et les scènes mélancoliques, avec un vrai propos, une musique qui multiplie les thèmes magiques, des dialogues qui visent toujours juste que ce soit la poésie, l'humour, la critique, la réflexion, un très bon casting...
    Cartouche est de ces chefs d’œuvre qui surprennent car tout laissait à penser que le film ne serait qu'un film de plus, mais par son refus de s'enfermer dans un genre, par sa fin, par sa capacité à très bien faire tout ce qu'il veut faire, Cartouche devient lentement un grand film. Là où les films hollywoodiens servent surtout à divertir, De Broca ne perd jamais de vue son propos, et délivre des dialogues d'autant plus intelligents.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    276 abonnés 2 880 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mars 2016
    Un des plus brillants films de Philippe De Broca, où Belmondo cabotine et virevolte comme jamais dans cette histoire très bien scénarisée, avec une Claudia Cardinale belle comme le jour. C'est mené tambour battant, pétri d'humour comme d'émotion, avec une mise en scène trépidante à souhait. Une perle du genre.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 154 abonnés 5 140 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 janvier 2016
    Il faut attendre la dernière scène (très très belle au demeurant) pour se rendre compte que Cartouche est un vrai romantique. Le film se déroule comme un moteur de voiture. Lent au démarrage, poussif même avec un humour potache assez lourdaud, puis à l'arrivée de Cardinale, la donne change et le film gagne davantage que les simples combats d'épée. Une sorte de Robin des bois, mais plus fragile, pas idéalisé comme Errol Flyn: un être perfectible et presque soumis aux désirs d'une femme détestable. Assez réjouissant et une superbe reconstitution.
    Jonathan M
    Jonathan M

    132 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 janvier 2016
    Le prince Belmondo s'en va séduire la belle Cardinale. Dans un scénario des plus classiques, de Broca fait état du triomphe du peuple contre la souveraineté. Le héros avec tout ce que cela comporte : voleur mais bon, bandit mais juste, la sorte de héros qui est increvable. En trop en voir, le film n'est pas désagréable, mais cinématographiquement usé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 17 janvier 2016
    Philippe de Broca fait du Philippe de Broca, mélangeant l'aventure et la cocasserie, le tragique et le comique, en jouant sur les talents de l'un de ces acteurs préférés Jean-Paul Belmondo (six films ensemble), auquel il a associé Jean Rochefort dans un rôle malicieux et Jess Hahn, un habitué des rôles robustes. Cavalcades, duels, beaux paysages, couleurs éclatantes, riches costumes, tous les ingrédients sont réunis pour réussir un film flamboyant. Toutefois, trop de scènes facétieuses nuisent à la qualité du spectacle notamment pendant la première demi-heure. Nous retrouvons avec plaisir la belle Claudia Cardinale et la non moins séduisante Odile Versois qui viennent agrémenter les séquences de charme. Georges Delerue signe une bande-son de qualité. L'ensemble constitue un bon divertissement peut-être un peu moins emballant que les films d'aventure réalisés par André Hunebelle.
    Redzing
    Redzing

    1 121 abonnés 4 471 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 août 2015
    Au début du 18ème siècle, un bandit en fuite s'enrôle dans l'armée, et, en désertant, deviendra un célèbre brigand nommé Cartouche. Philippe de Broca s'inspire d'un personnage historique pour nous livrer un film d'aventures en forme de Robin des Bois à la française. Jean-Paul Belmondo, avec sa classe insolente et son jeu très physique (il réalise lui-même ses cascades), incarne ce bandit séducteur au grand sourire, face à de solides seconds rôles, et à la belle Claudia Cardinale. Le tout bénéficie d'une bonne reconstitution, avec des décors et costumes de qualité, et surtout d'une bonne dose d'humour. De Broca mêle habilement comédie pure, à la limite du burlesque, et affrontements dans le styles des grands succès de capes et d'épées. Même si le scénario manque parfois d'enjeu (on est plus proche d'une série d'aventures avec une conclusion en demi-teinte, plutôt que d'une épopée), "Cartouche" demeure un film très sympathique, qui n'a pas volé ses 3 millions d'entrée à l'époque.
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    117 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2015
    Voici l'exemple d'un certain cinéma français historique de qualité, gai et coloré. Philippe De Broca aborde ici le film d'aventure à grande mise en scène avec celui qui va devenir son acteur fétiche, J.P. Belmondo dont il fait un nouveau Fanfan la Tulipe plein de verve et de souplesse. Les auteurs du film brodent sur la légende de Cartouche, bandit de grand chemin au grand coeur, en prenant quelques libertés avec le personnage historique mais restent fidèles à la mythologie populaire du redresseur de torts, courageux et galant, bravant les nobles, les lois de la société du XVIIIème et l'autorité. Tout en se livrant à une sorte de pastiche de la "guerre en dentelles", et à l'aide d'une reconstitution historique crédible, De Broca réussit un film brillant empli de panache, de comédie et de gags visuels servis par d'excellent comédiens ; Belmondo y trouve un de ses meilleurs rôles, auprès de son copain Jean Rochefort, Claudia Cardinale est plus belle que jamais, et on se régale toujours de la faconde de Noël Roquevert... Un spectacle très divertissant et soigné tel que le cinéma français savait en faire à cette époque.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 184 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2014
    Film de cape et d’épée mené à un rythme d’enfer par le duo De Broca/Belmondo qui aura quelques réussites du même acabit à son actif par la suite (en particulier à l’Homme de Rio, le reste étant plus anecdotique). Tout est là pour distraire le public et De Broca ne déroge pas aux deux grandes figures imposées du genre : action et fantaisie. Belmondo, chef de bande charismatique a plusieurs acolytes hauts en couleur. Jesse Hahn qui incarne le pendant de Portos pour les Mousquetaires ou de Frère Jean pour Robin des Bois apporte toute sa gouaille et sa candeur. De son côté Jean Rochefort un peu gêné aux entournures dans un type de rôle qui ne lui sied guère, incarne l’intello de la bande. Tout ce petit monde ne se prend pas au sérieux une seconde et vole d’aventures en aventures avec la plus grande légèreté. Mais un bon cape et d’épée ne peut être réussi sans la belle qui prendra le cœur du héros toujours prompt à défendre la veuve et l’orphelin. Ici se sera Claudia Cardinale, De Broca n’aurait pas pu à l’époque avoir meilleur goût et Belmondo validera le choix de son metteur en scène en nouant une idylle avec l'actrice. Mais le goût de la conquête du pouvoir sera le plus fort et Cartouche ne pourra s’empêcher de séduire une noble en la personne de la très froide mais très sensuelle Odile Versois comme si au final toutes ces bravades n’avaient eu pour but que de quitter les gens de son rang. Il s’y brûlera les ailes et finira par le payer de sa vie en se rendant à un rendez-vous galant piégé. Malgré tout le plaisir que l’on prend à ce film on ne peut que constater que Belmondo n’est pas Gérard Philippe et encore moins Errol Flynn. Mais dans le domaine il fait mieux que Delon dans La tulipe noire à qui il manquait le côté aérien et insouciant de l’emploi. A noter la présence toujours trop rare de l’impayable Noël Roquevert qui après s’être fait ridiculiser par Fanfan la Tulipe choisit de l’être aussi par Cartouche.
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