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Shawn777
582 abonnés
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2,0
Publiée le 20 octobre 2018
Eh oui ! Comme vous l'aurez remarqué grâce à ma note, je fais parti de ces spectateurs qui n'ont pas du tout accroché au film ! Effectivement, ce documentaire, réalisé par Michel Brault, Marcel Carrière et Pierre Perrault et sorti en 1963, n'est pas du tout ma tasse de thé et je ne l'ai donc trouvé pas terrible. Ce documentaire s'intéresse à la vie de pêcheurs de marsouins sur l'île aux Coudres, tout simplement. Alors, je précise tout de suite que ce n'est pas le fait que ce soit du cinéma vérité qui m’ait dérangé, bien au contraire, j'aime bien ce genre de film de temps en temps, par exemple, le film "Nanouk l'Esquimau" m'avait beaucoup plu. Non, ici, c'est plutôt le fait que le sujet ne m'intéresse absolument pas et que je ne suis donc jamais vraiment parvenu à rentrer dans le film qui m'a du coup d'ailleurs parut très long ! Je reconnais bien-sûr qu'il a des qualités, notamment cette sincérité touchante de la part des protagonistes très bien retranscrite à l'écran puisque les dialogues ne sont pas écrits à l'avance et puis la réalisation qui est très bonne. "Pour la suite du monde" est donc un documentaire qui a, incontestablement, beaucoup de qualités mais qui ne m'a pas du tout emballé.
Considéré comme l’un des films fondateurs du cinéma québécois et canadien, et comme l’une des œuvres phare du cinéma direct, Pour la suite du monde nous plonge au cœur de l’ambiance de l’Isle-aux-Coudres au début des années 60, située sur le fleuve Saint-Laurent, à une centaine de kilomètres de la ville de Québec. Tour à tour poétique et plus « terre à terre », le film nous offre à voir les mœurs locales de l’île, à travers le portrait de plusieurs de ses habitants et des scènes de la vie quotidienne. Mais surtout, les cinéastes Michel Brault et Pierre Perrault – ainsi que Marcel Carrière à la prise de son, parfois crédité comme co-réalisateur – demandèrent aux habitants de remettre sur pied une pêche au marsouin, pratique ancestrale abandonnée depuis une quarantaine d’années au moment du tournage. Entre fiction et documentaire, le film montre la coopération transgénérationnelle nécessaire à la réalisation d’une entreprise qui va enthousiasmer tous les habitants de l’île. Drôle et passionnant.